Réponse à Jean le pétomane, qui en redemande, par Edouard Boulogne.
Pour en finir avec Jeannot, le pétomane qui en redemande.
(Jean
Hamot).
J'ai été, il y a quelques semaines, étonné, et scandalisé, par la prise de partie officielle des actuels dirigeants de l'Eglise catholique en Guadeloupe, sous la signature de l'administrateur diocésain (provisoire), Jean Hamot, en faveur du LKP, durant la « crise sociale » récente.
J'ai élevé, une vive protestation auprès des autorités religieuses supérieures. Et l'on voudra bien se reporter à ma lettre « Supplique pour le don d'un évêque à la Guadeloupe ».
Cette lettre a suscité diverses sortes de réactions, dont plusieurs, officielles, que je garde pour l'instant sous la manche, et dont
je ne reproduis que celle de Mgr Baldelli, le Nonce Apostolique à Paris (c'est-à-dire l'ambassadeur du Vatican en France).
J'ai été aussi contacté par un nombre important de prêtres et religieuses travaillant en Guadeloupe, (des Guadeloupéens, noirs et blancs, des africains), mais aussi de laïcs, tous ayant eu à souffrir des méthodes autoritaires et intimidantes, du sieur Jean Hamot, et du sextuor de prêtres indépendantistes, qui l'ont placé là où il est, et le tiennent.
C'est, notamment sur leurs témoignages indiscutables que j'ai élaboré ma réponse à une attaque d'une rare violence (et courageusement anonyme) dont j'ai été l'objet sur le site officiel de l'Eglise en Guadeloupe.
J'ai répondu sur le Scrutateur, en les pulvérisant, aux diffamations graves de ces messieurs, dans un article que l'on peut facilement retrouver (« Misérable petite vesse sur le site de l'Eglise en Guadeloupe »).
Mais ma protestation contre ce qu'il faut bien appeler une forfaiture ecclésiastique a été largement relayée, bien au-delà des 500 visiteurs quotidiens de ce blog, par leurs initiatives personnelles (expédition aux amis de leurs carnets d'adresses, aussi en métropole, par le journal Désinformation Hebdo, organe de l'Institut d'Etudes de la désinformation, et en Guadeloupe, par André-Jean Vidal sur son blog « Indiscrétions », par le blog de Sosthène Guadeloupe en crise, et encore par le journal Sept-Magazine, qui résume le sens le mon initiative, tout en donnant la parole à Jean Hamot qui parle de tout sauf de ce qui est en question, et évoque sa possible accession à l'épiscopat (lol!), car « tout est possible dans l'Eglise ». (sic!!!!!). Expression qui, évidemment laisse perplexe!
Fou de rage, M. l'administrateur me réplique à nouveau sur le même site officiel. C'est donner beaucoup d'importance à un personnage négligeable!
Mais les pétomanes sont inlassables.
L'article précédent était anonyme.
Celui-ci est signé de Jeannot lui-même. L'un n'était qu'une vesse. Celui-ci est un pet. Mais la teneur, et l'odeur sont les mêmes!
Voiçi donc ce chef d'oeuvre de rance ressentiment.
« L’Eglise, notre Mère !
Le journal 7 Mag s’étant senti obligé de publier une partie de la lettre de Mr Boulogne au
Nonce apostolique, je voudrais porter ici quelques éléments d’appréciation qui ne sont en rien
des justificatifs aux accusations coutumières de ce monsieur.
Il faut savoir que Mr Boulogne est le porte-parole d’un résidu de nostalgiques de l’Eglise de
Mgr Lefebvre : les intégristes. Toujours prêt à mettre l’Eglise au banc des accusés, à ruminer
amertume et rancoeur, il oublie, ce faisant, que l’Eglise c’est le peuple des baptisés, des
Guadeloupéennes et des Guadeloupéens qui forment le peuple de Dieu ici en Guadeloupe
Inutile de revenir sur la nomination d’un évêque, nous ne manifestons pas, comme Monsieur
Boulogne de fébrilité à ce sujet, le Nonce ayant, lors de sa visite pour l’Assemblée de la
province ecclésiastique Antilles-Guyane en janvier, fait le point de la situation (Cf. Eglise de
Gpe n° 853 et l’interview dans 7 Mag).
Par ailleurs, personne ne peut nier que le mouvement LKP est juste dans ses motivations, sous
peine de mauvaise foi. Les catholiques ont été nombreux au coeur de ce mouvement. Etaient
présents aussi des membres du mouvement des entrepreneurs et dirigeants chrétiens. L’Eglise
était donc dans la rue. Fallait-il détourner le regard ? Fermer les yeux ? Se tenir au-dessus de
ce mouvement qui réunissait autant de baptisés ? Des femmes et des hommes à qui nous
parlons chaque dimanche de justice, de paix, de partage, d’amour ? Il était inadmissible que
l’Eglise fasse la sourde oreille, aussi, en Eglise, nous avons fait une relecture de ces 44 jours.
Qu’a fait Jésus de son vivant ? Et je renvoie Mr Boulogne à la lecture de l’Evangile : Jésus a
épousé l’histoire de son peuple. Tout l’intéressait, en particulier les détails de la vie. Que l’on
se rappelle ses paraboles. A cause de ses paroles et de ses actes, il est entré en conflit avec les
autorités religieuses, avec les foules, parfois avec ses disciples et même avec ses parents.
« Les siens ne l’ont pas reçu ». Il a été condamné pace qu’il fréquentait les petits, les laissés
pour compte, les pestiférés, les pécheurs. Tous ceux, précisément, qui étaient victimes de
« pwofitatyon ». Les autorités religieuses de son pays n’ont pas accepté son option
préférentielle pour les pauvres.
Si l’Eglise ne peut, à la suite de son Maître, «se rendre attentive aux besoins de tous, afin
que, partageant leurs tristesses et leurs angoisses, leurs espérances et leurs joies, elle
progresse avec eux sur le chemin du Royaume », alors elle n’a aucune raison d’être. Nous
sommes ici bien loin d’une «basse besogne politicienne» !
Mr. Boulogne, qui est donc disciple de Mgr Lefebvre, ne peut évidemment pas accepter ce
que dit le Concile Vatican II ! On peut lui recommander la constitution pastorale l’Eglise
dans le monde de ce temps qui entend nouer un dialogue entre l’Eglise et le monde
d’aujourd’hui, sur toutes les grandes questions à travers lesquelles se joue le sort de
l’humanité : vie personnelle et sociale, culture, problèmes économiques et politiques,
sauvegarde du monde. Pour compléter la culture religieuse de ce professeur de philo, on peut
encore ajouter le Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise.
Dans le dernier synode des évêques sur la Parole de Dieu, je veux lui indiquer ce passage « La
Parole de Dieu et l’engagement dans le monde » : « La Parole de Dieu dans les saintes
Ecritures et dans la tradition vivante de l’Eglise, aide la conscience et le coeur des hommes à
comprendre et à aimer les réalités humaines et la création. Elle aide en effet à reconnaître les
signes de Dieu dans toutes les difficultés de l’homme engagé à rendre le monde plus juste et
plus habitable ; elle soutient l’identification des « signes des temps » présents dans l’histoire ;
elle pousse les croyants à s’engager pour ceux qui souffrent et sont victimes des injustices. Le
combat pour la justice est la transformation constitutive de l’évangélisation. » ( cf
Evangelium nuntiandi, 19 (17)
Ainsi, notre action dans la crise sociétale s’inscrit bien dans la ligne de l’Eglise et de tous ses
témoins tels Jean Paul II, l’Abbé Pierre, Soeur Térésa, soeur Emmanuelle, Mgr Etchegaray,
Mgr Oscar Roméro etc… tous ceux qui ont pris la défense des petites et des pauvres, ceux
qui ont témoigné de l’option préférentielle de l’Eglise pour les pauvres.
S’agissant du Denier de l’Eglise : le droit canon, qui régit le fonctionnement de l’Eglise et lui
confère un cadre juridique, demande aux fidèles de participer à la vie matérielle de leur
Eglise. Pour chaque catholique, le denier de l’Eglise est un moyen d’assumer sa part de
responsabilité dans la prise en charge des besoins de son Eglise et de manifester un soutien
concret à son action. M. Boulogne voit-il une autre solution pour que l’Eglise survive ?
Depuis plus de 20 ans, l’Eglise en Guadeloupe vit en puisant dans les réserves constituées
grâce à la générosité de nos aïeux. Nous n’avons commis aucun crime en attirant l’attention
des fidèles sur la nécessité de prendre leur part à la vie matérielle de leur Eglise qui n’a quand
même pas une existence virtuelle.
M. Boulogne, lorsqu’il lance un appel à la grève du denier du culte, mène une manoeuvre
désespérée pour porter atteinte à la générosité des fidèles. Qu’il soit tout de même rassuré,
tant qu’il existera des chrétiens honnêtes, généreux et fidèles à leur Eglise, il pourra lui-même
continuer à bénéficier des messes célébrées par des prêtres qui n’ont pour tout revenu que ce
que les fidèles acceptent de donner.
Je remercie tous les chrétiens qui, ayant lu l’article de 7 Mag, m’ont envoyé des messages de
soutien. Par exemple celui d’un évêque de la conférence épiscopale de France : « J’ai bien
admiré tes prises de paroles bien enracinées et évangéliques » . Ou encore cette lettre d’une
retraitée, bien âgée, qui de sa main tremblante m’écrit : « vous êtes un religieux….s’adaptant
aux projets les plus urgents toujours en plein accord avec les confrères pénétrés comme vous
des réalités actuelles difficiles. On croirait que vous êtes tous lâchés comme des brebis égarés
dans la jungle de ces écrivains au milieu des loups ; ils n’ont pas compté avec le bon berger
qui veille et vous sauvera, les dangers certes accourent subtils, inconnus, de près ils vous
entourent tous… Plus près est Jésus. Sois confiant en Lui, car Lui seul détient la vérité.
Voilà ce que je tenais à partager avec vous. Encore une fois, merci pour notre Eglise ! »
Jean Hamot.
Réponse :
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On notera que M.Hamot diggère mal que « Sept-Magazine » « se soit senti obligé » de faire écho à ma position dans cette affaire. On voit bien que si cela eut dépendu de.M l'administrateur une censure vigilante se fut abattue sur tout ce qui en Guadeloupe est en désaccord avec le LKP. Mais, passons!
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Puis il est dit qu' Edouard Boulogne est Lefebvriste, intégriste, etc, etc. Une fois de plus cet homme ment. Je le dis sans précaution oratoire particulière, et sans ambage, parce que c'est ainsi. Il ne se trompe pas, il MENT dé-li-bé-ré-ment! Moi, Edouard Boulogne, je suis catholique Romain de stricte obédience, et le pape Jean-Paul II est, à mes yeux, le plus grand pape du 20ème siècle.
Hamot! Tann pou konprann! OK!
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Mais au cas même où j'aurais été « intégriste », on aurait pu concevoir une tendresse particulière pour moi à l'instar de celle du berger qui pour sauver une seule brebis égarée, laisse en plan les 99 autres, ou comme celle de Benoit XVI à l'égard des intégristes, mal récompensé il est vrai, par ces hommes à la nuque raide, alors qu'il leur avait tendu la main de la réconciliation.
Mais M. Hamot n'aime guère ces histoires de bergers.
Le bon berger, pour lui, est le fonctionnaire qui conduit les brebis à la tonte, avant de les conduire au sacrifice.
( Moutons prêts pour le tonte! En attendant le sacrifice!).
Il faut bien vivre n'est-ce pas! Et je n'en disconviens pas. Mais je ne suis pas décidé à me laisser tondre ( et à payer pour ce faire!) puis conduire au couteau du grand sacrificateur LKP, Elie Domota, que les Chérubin-Céleste et autres Plaucoste, vos électeurs, et qui vous tiennent, ont couvé et formé. Ces gens forment, en Guadeloupe, le camp des « zélotes » ces religieux juifs qui firent tout pour faire assassiner Jésus, lequel refusait de se laisser transformer en messie politique, ennemi de Rome, et chef révolutionnaire. Dois-je rappeler que Judas fut de ces zélotes, et qu'il livra aussi le Christ pour une histoire de deniers? !!!
3.M. Hamot réitère ensuite son plein soutien au LKP. « Errare humanum est; perseverare diabolicum » : l'erreur est humaine, mais y persévérer est diabolique. Je ne reviendrai pas sur la démonstration de son erreur que j'ai déjà faite, préférant livrer, à cet égard, le commentaire d'un lecteur du Scrutateur, que je ne connais pas, et qui signe Albert. Ce commentaire est lumineux :
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Voici qui est fort bien vu et dit.
Faut-il désespérer de Jean Hamot?
Il ne faut jamais désespérer.
Les responsables, politiques, mais aussi religieux, sont comme les autres hommes. Il y a chez eux, parfois, un côté femelle qui explique bien des choses (je n'ai pas dit féminin. J'entends par cet adjectif, rare, le comportement soumis, sensible à la force, avec des attitudes, évoquant des postures de femelles en rut. Postures qui, il faut le reconnaître se retrouvent, au sens figuré, dans maints comportements humains, laïcs, ou religieux).
Jeanne d'Arc fut brûlée vive grâce à l'activisme onctueux, de l'évêque Cauchon (et la caution, de notre Sainte mère l'Eglise, alléguée scandaleusement, par ce collabo, de triste mémoire).
En 1940 Des évêques en France devinrent non point nazis, il serait injuste de le dire, mais sensibles à ce qu'ils croyaient être des « signes du temps » (la défaite française fruit de toutes les pwofitasyons de la 3è République!). Ils firent amende honorable par la suite.
En mai 1968, alors que de Gaulle semblait éliminé du champ politique, et que la Révollution soixante-huitarde paraissait irrésistible, ce bon Mgr Marty, archevêque de Paris, tout suant et blème cria au micro de l'ORTF : « Dieu n'est pas conservateur! Mes frères ». Ce qui ne l'empêcha pas, de Gaulle ayant retourné comme on sait la situation, si magistralement, d'aller présenter ses voeux le 1er janvier 1969, au général, avec son si délicieux, et rocailleux, accent bourguignon!
Lui aussi s'était trompé dans la lecture des signes.
Alors faut-il désespérer de Jean Hamot?
Il ne faut jamais désespérer.
Car, comme chantait je crois Bob Dylan, au cours des sixties « le monde et les temps chaaangeeent »!
Les temps et les rapports de force.
Et puis pour une raison moins réaliste et presque cynique, une autre raison, plus mystique mais non moins réelle, parce que « tout est grâce »! comme disait Bernanos.
Edouard Boulogne.