La Guadeloup cé tan nou : Boycotter RFO.
Boycotter
RFO.
( J'ai reçu cet e-mail que j'ai trouvé tout à fait pertinent. A une réserve près : il est signé d'initiales, et non d'un
patronyme. C'est pourquoi je me suis permis de substituer aux noms des personnes justement mises en cause dans le texte, de simples initiales. Cela dit cet article exprime une vérité,
et mérite d'être largement diffusé, et suivi d'effets. RFO est devenu au fil des années, et particulièrement depuis le 20 janvier dernier, une entreprise de bourrage de crane, et une
scandaleuse officine de propagande au service des séparatistes antillais, et des fossoyeurs de la France d'Outre-Mer. Edouard Boulogne).
APPEL A LA MOBILISATION
Notre démarche a pour objet de dénoncer certaines pratiques qui ont cours
depuis plusieurs années au sein de RFO et qu'il n'est plus possible de garder sous silence. A l'heure où les Antillais sont en train de prendre conscience de l'importance que la « pwofitasyon » que certaines minorités leur font subir, le temps est venu de déclarer la guerre à ces pratiques perverses et de faire en sorte qu'elles n'aient plus lieu en Guadeloupe.
« La Gwadeloup sé tan-nou, la Gwadloup sé pa ta-yo (yo = les profiteurs)».
Ce slogan désormais célèbre, doit pouvoir s 'appliquer aussi dans le cas qui nous intéresse...
Ceux qui s'expriment ici le font de façon anonyme. En effet, dans le système rodé qui fonctionne au sein de la société nationale de radio-télévision outre-mer (RFO), il est prudent d'avancer masqué : parler à visage découvert c'est s'exposer à des représailles, c'est être victime d'interdit d'antenne, c'est prendre le risque de ne plus travailler pour l'audiovisuel en outre-mer. Et pour longtemps.
Il faut croire que ce système génère ses propres moyens de défense. Car ceux qui pourraient, qui devraient s'en plaindre préfèrent s'en abstenir : les techniques employées sont d'une telle subtilité, le dispositif comprend si peu de failles qu'il s'avère particulièrement difficile de le combattre par des arguments étayés. Les autres choisissent plutôt de se taire, espérant un jour faire à leur tour partie des « profiteurs » de ce système où tout le monde tient tout le monde, et où chacun croit trouver son compte.
Une oeuvre de salut public
Pourtant, le problème est grave. Si grave que c'est aujourd'hui faire oeuvre de salut public que d'exprimer son opposition à ces dérives. Car ce qui est en jeu ici, c'est non seulement le fait qu'une poignée d'individus qui se sont emparés du pouvoir au sein de RFO en profitent pour faire fructifier leurs propres affaires, leur propre carrière, et s'enrichir.
Ce qui est en jeu, c'est aussi, par la confiscation des décisions par un certain nombre d'individus connus de tous au sein de la société, de la remise en cause de la notion même de service public. En effet, ces pratiques -disons-le mot- frauduleuses portent atteinte à la qualité des programmes « subis » par les téléspectateurs d'outre-mer qui au final restent, ne l'oublions pas, les vraies victimes de ces agissements.
Pour ce qui concerne le bassin antillais d'outre-mer, les trois stations
sont atteintes -à des degrés divers- de la même gangrène.
En Guyane, Mme S G, frileuse, timorée, double-langagière se planque en permanence derrière le manque de moyens financiers pour justifier son immobilisme.
En Martinique, M. G G n'a qu'un objectif : en faire le moins possible, appliquant à merveille le vieil adage selon lequel « il n'y a que ceux qui ne font rien que ne se trompent jamais »... Il ne répond à aucun
mail, ne regarde aucun programme, ne se prononce sur rien. Il est la risée de toute la profession.
La Guadeloupe tient le pompon avec Mme V P-T, «bombardée » du jour au lendemain (comment et grâce à qui?) d'un modeste poste de Chargée de Communication à celui de Directrice des Antennes de la station... Son objectif : faire fructifier les sociétés de production que ses amis journalistes et animateurs (son mari J-M T en tête) ont créé, parallèlement à leurs fonctions au sein de la station, en se servant de leur position privilégiée.
Il faut le savoir : aujourd'hui, seules les opérations (films, émissions de variété locales, spectacles, événements, manifestations diverses, etc.) produites ou organisées par les copains de la « clique » P-T ou dans lesquelles elle a un intérêt parviennent à obtenir le partenariat de RFO Guadeloupe et la promotion correspondante.
Cette réalité, connue de nombreux institutionnels, est indirectement soutenue par certains politiques qui y trouvent leurs comptes espérant eux aussi en tirer profit le moment venu.
A qui profite le crime?
Partout où cette situation est possible, c'est grâce au laxisme des directeurs régionaux des stations qui trouvent leur compte à se montrer dociles, à ne pas faire de vagues, à fermer les yeux pour avoir la paix quand ils n'en sont pas eux-mêmes victimes. Pire : il n'est pas pensable que les Directions de RFO à Paris et de France Télévision se trouvent dans l'ignorance du système de « magouilles », du ballet de requins et de coquins, qui sévit dans les stations d'outre-mer...
Dès lors, on s'interroge : à qui profite le crime?
Sans doute pas aux centaines d'acteurs, réalisateurs, producteurs, cadreurs, auteurs, agents, etc. pour qui RFO devraient constituer un lieu d'expression et de création, afin d'offrir aux téléspectateurs antillais des programmes diversifiés de qualité.
Sans doute pas non plus à tous ces jeunes Antillais passionnés d'audio-visuel, souvent formés grâce aux fonds publics des collectivités, qui, chez eux, se heurtent nombreux aux portes des métiers qu'ils ont choisis parce qu'un groupe d'individus sans vergogne confisque les structures existantes pour son seul bénéfice en toute impunité.
En portant ces pratiques à la connaissance du plus grand nombre, les auteurs de ce texte, ulcérés par ce scandale qui perdure depuis tant d'années, souhaitent y mettre fin. Ils savent que la tâche est ardue car les choses sont parfaitement cadenassées, parfaitement encadrées, huilées... Mais les conséquences sont trop importantes, trop graves pour se taire plus longtemps d'autant qu'elles concernent avec plus ou moins d'ampleur l'ensemble des rédactions de RFO dont les méthodes sont globalement basées sur l'impolitesse, l'absence de réponse, les promesses non tenues, le manque de considération et de respect.
Nous vous invitons à faire circuler cette lettre au plus grand nombre afin que sous la pression citoyenne, G G, S G et surtout V P, qui donnent une image déplorable du service public, soient démis au plus vite de leurs fonctions ! Ils sont la honte de la profession ! Place aux gens honnêtes, travailleurs et compétents !
M.D.M