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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Pourquoi nos mémorialistes sont à côté de la plaque, par Thomas Diafoirus.

Mémorialistes à côté de la plaque.

(Un de nos lecteurs envoie au Scrutateur le message suivant, que nous publions). 

"Il" est libre : c'est pourquoi il veut commémorer sa liberté. C'est pourquoi, aussi, "il" entend pleurer l'esclavage. Cet esclavage qui n'est plus depuis... 161 ans. Et dont il affirme qu'il souffre cruellement. Alors qu'il n'en a jamais subi le joug. 

Qu'importe, il tient à célébrer sa libération (alors qu'il n'a jamais été libéré : comment libérer quelqu'un qui est déjà libre, en effet ?).

Bizarrement, seule lui importe sa souffrance, c'est pourquoi "il" s'en fout des souffrances réelles, c'est-à-dire actuelles : il ne veut même pas en entendre parler. Il ne faut surtout pas qu'elles existent. La souffrance, c'est "sa part" et nul ne saurait la lui soustraire. N'est-ce pas un peu bébé ?

En  résumé, ce n'est pas sa liberté que bébé veut célébrer avec éclat. Ce que bébé veut célébrer, c'est la privation de celle-ci. Une privation qu'il n'a jamais connue. D'où le dilemme : comment pleurer une souffrance qui n'existe pas et qui ne peut provenir que de son entretien dans l'imaginaire ? Comment justifier cette souffrance ? Et comment prêter attention à la souffrance (bien réelle) d'autrui  quand on est obsédé à ce point par sa propre souffrance, à plus forte raison quand elle n'existe que dans le monopole dont on veut se prévaloir ? 

Comment amener bébé à découvrir que le monde est plus vaste que son champ visuel ? 

En lisant les journaux , par exemple.

  • Soupçon d'esclavagisme dans le Bas-Rhin
    Pierre Bohm (lefigaro.fr) avec agences  29/05/2009 | Mise à jour : 16:56 |

    Des femmes originaires de Roumanie et de Pologne travaillaient dans les champs pour quelques centimes. L'inspection du travail a été saisie.

    Vingt centimes d'euros le kilo de fraises et d'asperges récolté, un logement dans un préfabriqué insalubre clôturé de grillages. Ainsi travaillaient des femmes originaires de Roumanie et de Pologne à Brumath dans le Bas-Rhin. La CGT locale dénonce des conditions « inhumaines » et d'«esclavagisme ». Le syndicat précise que certaines des employées ont touchés six euros pour dix jours de travail. Plusieurs dizaines de salariées, logées sur ce site, ont été rapatriées en Roumanie mercredi car elles refusaient « de vivre et de travailler dans ces conditions inhumaines »

    Selon le maire UMP de Brumath, Etienne Wolff, l'ancienne équipe municipale avait déjà attaqué l'employeur en justice pour des faits similaires. Il s'agit d'un Allemand de Freudenstadt en Forêt-Noire qui loue depuis plusieurs années une parcelle agricole en Alsace. L'homme a été condamné mais a interjeté appel.

    L'inspection du travail a confirmé avoir été saisie de cette affaire, sans être en mesure de communiquer plus de précisions. Une enquête a été ouverte. « L'affaire suit son cours » a indiqué un responsable.

    Dans une lettre, la CGT a demandé à l'inspection du travail « de sanctionner avec fermeté l'employeur », soulignant qu'elle comptait se porter partie civile.


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