Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
11 Mai 2009
( Nous publions ce texte paru sur le site de RFO-Guadeloupe, qui concerne les plus récentes infractions commises par le LKP en
Guadeloupe, le 7 mai 2009. Bien que nous l'approuvions dans l'ensemble, nous ne pouvons pas ne pas en souligner certaines lacunes. Par exemple, l'incompréhension de ce que représente
vraiment M. Domota, et l'UGTG.
Ce "syndicat" fait partie de la "société civile nous dit-on. N'est-il pas surtout une organisation subversive dont l'idéologie de lutte de classes et de races est une menace constante pour
l'avenir de la Guadeloupe. L'un des signataires, M.Jacquy Dahomay, l'a signalé à plusieurs reprises au fil des années. En Allemagne, dans les années 20 et 30, Adolf Hitler pouvait être considéré,
en tant que citoyen Allemand, comme faisant partie de la "société civile" de son pays. On sait ce qu'il en a coûté à l'Allemagne et au monde, de refuser de le voir comme il était,
et son idéologie comme elle était c'est-à-dire violemment subversive et anti démocratique.
D'autre part, des gens comme moi, faisant partie de la "société civile" n'ont pas été contactés.
Enfin, parmi les signataires, on peut trouver les noms de plusieurs agents objectifs de l'idéologie qui met actuellement à genoux notre département, et de plusieurs très proches parents des
subversifs ci-dessus nommés, notamment d'un terroriste avéré, qui ne doit qu'à l'indulgence excessive de la République de n'être pas en prison où l'auraient due conduire ses actes criminels et
revendiqués.
Malgré tout, à cause de certains éléments positifs qu'il comporte, et pour l'information de nos lecteurs nous publions cette déclaration, sans nous illusionner sur sa portée, et son
efficacité.
Edouard Boulogne. ).
Dans une lettre ouverte envoyée à Rfo.fr, un groupe de « citoyens guadeloupéens » fustige les méthodes du Lyannaj Kont
Pwofitasyon.
Manifestation du LKP le 7 mai 2009 à Basse-Terre © Catherine Le
Pelletier « Il s’est passé le jeudi 7 mai à Basse-Terre quelque chose de grave que nous,
citoyens guadeloupéens, ne pouvons tolérer et qu’il faut éclaircir » commence le texte cosigné par une vingtaine de personnes, dont le philosophe Jacky Dahomay, des universitaires
et enseignants, ainsi que les présidents des ligues des droits de l’homme de Guadeloupe et de Martinique (voir plus bas).
« Poudrière »
Rappelant le contexte, la décision de Jacques Gillot, président du Conseil général, de réunir en Congrès les élus de la Guadeloupe, et l’occupation dans la
matinée des locaux du Conseil général par les militants du LKP, les signataires condamnent « un acte dont la nature profonde a consisté à refuser aux élus le droit
d’exercer leur mandat électif ». Et ce d’autant que les acteurs de la société civile, dont le leader du LKP Elie Domota, avaient été invités à participer
démocratiquement au Congrès visant à « construire ensemble un projet guadeloupéen de société ».
« Le LKP joue avec le feu sur une poudrière » souligne le document. « Envahir le palais du Conseil général, lieu emblématique de l’exercice de la démocratie et cela depuis les lendemains de l’abolition de l’esclavage, en affirmant lancer un « avertissement » aux élus, constitue bel et bien une remise en cause de la légitimité électorale. Nous ne pouvons qu’attirer l’attention sur l’ambigüité du terme avertissement : prévention ou menace ? »
« Les dirigeants du LKP se justifient en déclarant qu’ils sont pèp-la, que c’est la rue qui gouverne et avouent qu’ils veulent remplacer la démocratie représentative par la démocratie directe sous prétexte que la première serait « en panne ». Si en effet le vote n’est pas le tout de la démocratie, il en est le passage obligé, insuffisant certes, mais nécessaire. La question rectrice que nous posons au LKP : de quel droit ? La défense des travailleurs ne doit en aucun cas être attentatoire à la vie de la démocratie. Quand il décide d’envahir le palais du Conseil général sous prétexte que la démocratie serait en panne, le LKP s’octroie un droit que le peuple souverain ne lui a pas confié. Il s’agit là d’un coup de force. »
« Double prétention » du LKP
Commettre l’acte en s’autorisant de sa seule opinion est démocratiquement dangereux, précisent les signataires du texte, qui enfoncent le clou : « Confondre imprudemment la foule et
le peuple, prétendre incarner le peuple sans aucune médiation et sans aucune procédure collectivement élaborée et approuvée, voilà ce qui nous semble gravissime. Le cahier de revendications du
LKP n’est pas la Constitution guadeloupéenne ».
Les auteurs du document rappellent qu’ils ont soutenu les revendications sociales portées par le LKP, et que les revendications des travailleurs guadeloupéens sont pour l’essentiel légitimes. « Mais un pouvoir social manifesté légitimement dans la rue - et quel que soit son succès - s’il peut renforcer positivement les choix politiques des élus, ne peut tenir lieu de pouvoir politique sauf bien sûr quand les conditions d’une vie politique démocratique ne sont pas réunies, ce qui n’est pas le cas dans la Guadeloupe d’aujourd’hui. Autrement, nous entrons dans une logique où l’autorité charismatique du leader ou du groupe l’emporte sur celle de la loi commune ».
Et les signataires de condamner fermement « la double prétention » du LKP :
« 1- sa prétention à incarner à lui seul le peuple, tout le peuple, et ainsi à parler en son nom ; 2- sa prétention à détenir un pouvoir directement issu de la rue et ainsi
disqualifier la représentation politique. Cette disqualification ayant pour fonction de nier du coup la légitimité par le vote. Cette double prétention est grosse de toutes les dérives y compris
celle de nous orienter vers le cycle mortifère de la violence et de la guerre civile ou affrontements graves entre Guadeloupéens ». « Est-ce l’intérêt de la Guadeloupe ?
Assurément, non ! » conclut le texte.
Les premiers signataires par ordre alphabétique
Albina Tony (enseignant) ; Boucard Harry (enseignant) ; Boutin Raymond (historien) ; Comper Gaelle (universitaire) ; Dahomay David (enseignant) ; Dahomay Jacky
(enseignant) ; Deriau-Reine Sonia (enseignante) ; Diman Delile ; Ducosson Dany (psychiatre) ; Hermantin Fred (Président de la ligue des droits de l’homme de la
Guadeloupe) ; Hermantin Evelyne (enseignante) : Lubeth Guy (enseignant) ; Maragnes Daniel (enseignant) ; Morton Claude (enseignant) ; Rolle William (Présidente le la
Ligue des droits de l’homme de la Martinique) ; Rovelas Jorge ; Reinette Pierre (Directeur des services au Conseil général) ; Saad Christian (universitaire) ; Savanah Charles
(enseignant) ; Toomiche Paul (ancien syndicaliste) ; Toumson Roger (universitaire)