Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
31 Mars 2009
( Sur le blog « DOM-Actu » -cf nos liens permanents- parmi les commentaires parus hier, 30 mars, consacrés à l'article sur Mayotte, il en est un, signé Phil, très long, mais tout à fait pertinent, dont j'extrais le passage ci-dessous, que je suggère instamment de lire. Il est consacré au statut dramatique du domaine de l'information dans nos îles. Cet article résume ce que nous disons sans cesse dans Le Scrutateur, avec preuves à l'appui, et le résume parfaitement. E.Boulogne).
Du mensonge pour unique horizon ?
Personne mis à part quelques internautes avisés ne semble trop s’interroger sur la situation réelle de la liberté d’expression aux Antilles Françaises.
Personne mis à part les mêmes, ne réagit aux discours des médias totalement voués à une seule cause et ce sans aucun respect déontologique : défendre par mensonges interposés, manipulations
éhontées les exactions et les propos des extrémistes de l’UGTG.
Or considérant la nature même des médias locaux on ne peut que s’étonner d’une telle rente de situation Pro LKP.
France Antilles journal du groupe Hersant (pas spécialement de gauche …) passe son temps à défendre l’extrême gauche de Domota. RFO télévision nationale, normalement astreinte à respecter les
indications du CSA, est entièrement Pro LKP, Canal 10 entreprise privée tient les mêmes propos et la situation est identique sur les radios !
Au total l’ensemble des médias antillais est entre les mains de DOMOTA !
Comment en est-on arrivé là ?
Pour France Antilles, le contrôle LKP se fait au niveau de la structure d’impression entièrement noyautée par l’UGTG ! Tout article contraire aux intérêts de Domota entrainera la non publication
du Journal !
Pour les télés et radio la pression UGTG est la même. Rien ne peut échapper au contrôle de l’UGTG.
Et lorsque quelques libertés sont prises on en arrive à la situation d’un certain jour où un groupe violent tente de prendre par la force la direction de la télé publique.
Noyautage tragique de la liberté d’expression bien digne de certaines dictatures célèbres.
C’est très grave ! La disparition de la liberté des médias est la porte ouverte aux pires dérives, on vole la parole d’une partie du peuple, on lui ment, on le trahit.
Attention danger !
Mais le pire c’est que cela ne soulève aucune réaction politique ou collective.
Aucun élu ne s’en émeut, où sont passées ici les forces politiques des différents partis (droite et gauche même absence !) où sont passés les associations culturelles qui par leurs structures
d’organisation pourraient prendre la parole et comment se fait-il que très peu de voix s’élèvent contre ce qui est en fait une situation de Coup d’Etat dans nos deux iles ?
Le noyautage de notre société par l’UGTG ou la CGTM est presque complet. Aucun secteur d’activité ne leur échappe. Et en un claquement de doigt, ils sont encore en état de réduire toutes les
libertés individuelles locales à néant.
Car qu’on ne s’y trompe surtout pas, il n’y a pas eu de Grève Générale aux Antilles mais bien Prise en Otages des populations.
Pourtant ces groupuscules d’extrême gauche n’obtiennent jamais plus de 2 ou 3 % à chaque élection officielle (les seules qu’ils ne peuvent pas truquer !). Et chacun sait qu’ils sont totalement
incapables de gérer quoi que ce soit !
Voila donc des sociétés qui acceptent d’être entièrement muselées par des groupes qui ne représentent pas grand monde. Plus d’un million d’Antillais qui tolèrent d’être menés par quelques
centaines de syndicalistes non élus et auto proclamés potentats locaux.
Mais le problème c’est qu’ici on ne dit pas toujours la vérité et que la loi du silence est très active. (L’Omertà italienne sous les tropiques …)
Mensonges que ce pathos local exploité à l’envie sur un passé esclavagiste qui soi-disant poserait toujours problème. L’esclavage c’est une évidence historique mais il ne pose problème
aujourd’hui que parce que l’on a décidé de s’en servir sans répit. C’est un fond de commerce qui a toujours marché et que l’on ne veut surtout pas mettre de côté car il rapporte gros.
Mensonges encore que cette soi-disant « spécificité Guadeloupéenne » qui justifierait sans cesse des statuts et des avantages particuliers. Les Guadeloupéens sont des gens comme les autres qui
n’ont rien de spécial (tant mieux pour eux !). Comme chaque Français, ils sont différents de leurs voisins c’est tout. (…...).