Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
8 Mars 2009
Guadeloupe : La
"rééducation" a commencé.
( A gauche Elie
Domota. A droite, Victorien Lurel, Pdt du Conseil régional de la Guadeloupe, dont on notera le regard soumis, et hagard. Le coq a perdu ses belles poses. Je ne peux croire que les Guadeloupéens
ne comprendront , tous, le danger qu'il y aurait à ne pas mettre au pas, très vite, la tentative de nouvelle esclavagisation de notre île, à laquelle nous sommes TOUS , exposés).
( Un "jobard" est un individu crédule jusqu'à la bétise. Il y a présentement, en Guadeloupe, un certain nombre de jobards. Ces personnes voient en Domota, et dans
les dirigeants du LKP, de gentils redresseurs de torts qui luttent contre l'injustice, une sorte de Robin des bois. Ils se trompent. Ces messieurs ne sont pas des enfants de choeur. Ce sont des
militants révolutionnaires, avides de pouvoir, très bien initiés aux techniques les plus pointues de l'action psychologique et de la subversion politique. Le Scrutateur a entrepris, de longue
date une analyse de leur nature profonde. Cela me vaut ces jours-ci les attaques les plus violentes, et les plus méprisables de leurs aboyeurs, et bien sûr de certains jobards les plus
imbéciles, si j'ose ce pléonasme.
Nous publions donc ci-dessous, dans le cadre de notre entreprise de démystification, deux textes qu'il faut lire. Pour comprendre ce qui se passe, pour contre-attaquer avec quelque chance de
succès, il faut répudier toute tentation de mauvaise paresse. Il faut prendre son temps, réfléchir.
Le premier de ces textes est intitulé "Le travail de rééducation a commencé". Il a d'abord été publié sur le blog "Sociologie des DOM" (http://socio97.zeblog.com
).
Le deuxième est un compte rendu du livre de Ong Thong Hoeung, "J'ai cru aux Khmers rouges", aux éditions Buchet-Chastel. Ong thong Hoeung a été, en son temps un de ces jobards dont je parlais
plus haut, avant de connaître l'étendue de son malheur, et de celui du peuple cambodgien.
Puissent les Guadeloupéens réfléchir avant, éventuellement de se livrer aux Khmers, ( mais alors, tant pis pour eux, nous les aurons avertis, dans leur version tropicale et antillaise.
E.Boulogne).
(II)
J'ai cru aux Khmers rouges
de Ong Thong Hoeung
Editions Buchet/Chastel, Septembre 2003
"En avril 1975, les Khmers rouges prenaient le pouvoir à Phnom Penh.
Nombreux furent ceux qui applaudirent alors. Parmi eux, des Cambodgiens expatriés en France ou aux Etats-Unis, étudiants, intellectuels, anciens fonctionnaires ou militaires? Ong Thong Hoeung étaient un de ceux-là.
En juillet 1976, il quitte Paris, où il suivait des études, pour rentrer au pays. Comme la plupart de ces amis, « progressiste », mais pas communiste, il espère alors pouvoir se mettre au service d'un pays libéré. Mais à leur arrivée, les « étrangers » sont aussitôt dirigés vers un camp de rééducation. Le rêve tourne au cauchemar. C'est le récit bouleversant de cette traversée de l'enfer que l'on lira ici.
Beaucoup de ceux qui firent ce « voyage de retour »sont morts. Ong Thong Hoeung et sa femme ont survécu. C'est dans un camp qu'est né, dans des conditions terrifiantes, leur premier enfant.
La plupart de ceux qui en sont « revenus » ont le plus souvent gardé le silence ou considéré que la fatalité s'était abattue sur eux, comme sur le Cambodge. Avec ce Retour sur une illusion, Ong Thong Hoeung, va beaucoup plus loin. Il reconnaît s'être trompé et montre comment même dans les camps, en dépit des souffrances qu'ils enduraient, lui et ses compagnons ont encore voulu « y croire ». Presque jusqu'à la fin.
Un témoignage exceptionnel sur la folie idéologique et l'aveuglement qui peuvent s'emparer de tout un chacun, avec les meilleures intentions du monde.
Une pièce considérable à verser au dossier du futur procès des Khmers rouges qui devrait enfin s'ouvrir au Cambodge, près de trente ans après leur règne criminel.
Ong Thong Hoeung est né au Cambodge en 1945, dans une famille paysanne de classe moyenne. Il arrive à Paris en 1965, pour suivre des études économie politique. En 1970, il rejoint le Front uni national du Kampuchéa, constitué à l'appel du prince Sihanouk, après le coup d'Etat de Lon Nol.
Rentre dans son pays en juillet 1976, il connaît les « camps de rééducation, jusqu'à la défaite des Khmers rouges, en 1979. Pendant cette période, les deux tiers des membres de sa famille trouveront la mort.
De juin à octobre 1979, il travaille comme archivistes au musée de Tuol Sleng, lieu de détention, de torture et d'extermination sous le régime de Pol Pot.
Il arrive en Belgique en 1982, et s'installe définitivement à Bruxelles." (La vieille Europe a du bon. Note du Scrutateur).
Titre: J'ai cru aux Khmers rouges
Auteur: Ong Thong Hoeung
Publié par les Editions Buchet/Chastel, Paris, France
ISBN: 2-283-01936-2
Diffusion Seuil
Photo de couverture : © Bettmann/CORBIS
En librairie le 5 septembre 2003