Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
( Carré
noir, de Kasimir Malévitch. Un "chef-d'Oeuvre de l'art contemporain).
Des solutions pour payer les augmentations des bas salaires
par André Marie-Rose
La certitude à ce jour, c’est que de nombreux produits vont baisser de 20 % en Martinique. Dès lors,
le sur-salaire de 40 % des fonctionnaires n’est plus justifié. Ne s’appelle-t-il pas « prime de vie chère » ? Ainsi, si la vie chère diminue, il doit baisser à due
concurrence. D’autant qu’il participe activement à la constitution des prix compte tenu qu’il les tire vers le haut. Ainsi, d’une pierre deux coups. En répartissant le
sur-salaire des fonctionnaires sur les bas salaires (voilà un geste solidaire !), on rend justice à la baisse des prix et on évite qu’ils ne remontent. Pourquoi les membres du
collectif ne le proposent-t-ils pas ? parce qu’ils sont tous fonctionnaires ? Je n’ose y croire. Par ailleurs, la demande d’égalité avec la métropole est tout à fait
justifiée. Il y a donc lieu de supprimer aux Antilles la 4éme année « gratuite » des fonctionnaires pour le calcul de leur retraite (je travaille 30 ans et la sécurité sociale
m’en paie 40). De la même manière, toujours au nom de l’égalité mais aussi de la dignité, il faut supprimer l’abattement de 30% sur le montant imposable dont bénéficie chaque
contribuable aux Antilles. Il entraîne que ¾ des résidents aux Antilles ne participent pas au financement de la nation. D’autant que le taux de recouvrement est inférieur à
60%. On se rapproche donc plutôt de 15% de contribuables aux Antilles qui apportent leur participation aux dépenses communes de la République. On peut aussi supprimer le
désuet et injustifié congé bonifié de tous les fonctionnaires originaires des Antilles qui travaillent en métropole (Etat, collectivités territoriales et hôpitaux, de l'ordre
de la centaine de milliers) ainsi que celui des fonctionnaires métropolitains aux Antilles qui y ont droit (uniquement Etat, de l'ordre de la centaine). Beaucoup de solutions
existent donc. Elles nous obligent à la solidarité et à l'égalité avec la métropole (qui doit jouer dans les 2 sens). C'est le juste prix à payer pour une vraie dignité.