Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
27 Février 2009
Deux lettres au Président de la république Nicolas
Sarkozy.
(I) Henri Roussel-Dupré.
25/01/2009
Monsieur le Président de la République Française,
Je vous sollicite au sujet des événements qui touchent et paralysent la Guadeloupe. Événements qui nous inquiètent tant sur le plan de la sécurité des personnes, du respect des libertés, du
respect de la démocratie, que sur le devenir social, économique et politique de la Guadeloupe.
Depuis le 20/01, la Guadeloupe est paralysée par un collectif conduit par des syndicats "nationalistes" et "indépendantistes", des associations "identitaires", des partis politiques activistes et
révolutionnaires.
Sous couvert de lutter contre la vie chère se cache en fait une récupération politique menée par une minorité extrémiste, xénophobe et raciste, qui, n'arrivant pas à acquérir une légitimité par
la voie des urnes, cherche à l'imposer par la voie de la rue.
L'objectif déclaré étant l'obtention d'un changement de statut vers une autonomie, voire une indépendance de la Guadeloupe par la seule démonstration de leur force et des méthodes d'intimidation
utilisées pour obtenir la fermeture des entreprises et commerces empêchant par la même la libre circulation des personnes et le respect de la liberté du travail.
En conséquence, on ne peut pas parler d'une totale adhésion de la population à ce mouvement...
Pour mémoire, lors du référendum de 2003 sur l'évolution statutaire, la population Guadeloupéenne s'était prononcée à 73% contre tout changement de statut, marquant ainsi sa volonté de demeurer
un département Français et son attachement à la France.
Ces activistes dont les leaders sont pour la plupart des fonctionnaires de l'état ou travaillant pour des entreprises d'intérêt public, utilisent la protection que leur confèrent leurs statuts
afin de déstabiliser le secteur privé et de la libre entreprise.
Lors de leurs différents meetings, des boucs-émissaires "blancs" sont désignés et livrés à la vindicte populaire poussant déjà certains à se livrer à des actes isolés d'intimidation pour délit de
faciès!
Nous dirigeons-nous vers une jacquerie ?
Certes il convient de reconnaître que plusieurs points de la plateforme de revendications portant par exemple sur le pouvoir d'achat, la cherté de la vie, les barrières et taxes douanières, les
impôts locaux excessifs, etc, sont réels et il conviendra aux différentes parties interpellées d'y apporter des réponses.
Monsieur le Président, nous espérons que grâce à cet éclairage, vous partagerez nos craintes et que vous prendrez les mesures susceptibles de rétablir la cohésion sociale sur cette île.
Je vous prie de recevoir mes respectueuses salutations.
Henry Roussel-Dupré
(II) (Christian Martin).
Lettre ouverte au Président de la République
De Christian Martin
Monsieur le Président,
La France piégée ?
La Guadeloupe dans une situation de non-retour ?
Indépendance : objectif sous-jacent des revendications?
Deux grandes questions à l’ordre du jour; La question Statutaire, La question
de la grande distribution
et les prix
A) La question Statutaire
La manipulation systématique médiatisée aussi bien en Métropole qu’en Guadeloupe
par des syndicalistes indépendantistes, confortés par une classe politique de
sensibilité de gauche ou même au delà consiste à déstabiliser la Guadeloupe,
objectif déjà atteint, mais encore à ébranler l’opinion Française - en France
Métropolitaine-. N’est-ce pas Mme Ségolène Royal qui tenait en Guadeloupe ces
propos repris par la presse et cités sur web France 2 Guadeloupe :
« Elle a reproché à "ceux qui nous gouvernent" de rester "enfermés dans leurs palais
dorés". "Souvenons-nous de la Révolution française !", a-t-elle mis en garde. "Quand
des parents n'arrivent plus à donner à manger à leurs enfants, en général, ça va mal
finir", a dit le leader socialiste, mettant le gouvernement en garde contre toute
"stratégie de pourrissement »".
Selon elle, "la posture de blocage du Medef n’est pas tenable »et appelle l’État à
exiger "la vérité sur les prix (...) et à remettre de l’ordre" sur des situations de
monopoles et d’ententes qui ne seraient pas tolérées en métropole. "L’État, a-t-elle
Aussi les dirigeants du MEDEF, qui contrairement à ce qu’elle pense, ne sont pas
principalement des békés, lui reprochant de mettre de l’huile sur le feu, l’ont déclaré
persona non grata.
N’est-ce pas le parti socialiste qui vient de mettre sur pied « un comité outre-mer »
Le gouvernement dont l’action ne suit pas une réflexion prompte et rationnelle se
rend compte, mais avec retard, que la gauche s’efforce de récupérer le mouvement
revendicatif des Antilles à son profit.
N’est-ce pas Elie Domota qui soulève « Le spectre de mai 1967 »évènement
tragique au cours duquel les grévistes réclamaient aussi et surtout l’indépendance,
infiltrés par le bras armé de cette mouvance indépendantiste et qui tirait sur les
forces de l’ordre.
Le Président de la République est tout à fait conscient de la revendication
statutaire sous-jacente puisqu’il est bien informé par les assemblées (les élus) qui se
prononcent encore une fois pour une évolution statutaire.
Lors de l’entretien du 19 février avec l’ensemble des élus le Président précise qu’il
est favorable à la création d’une collectivité unique mais à condition de respecter la
volonté des électeurs et il ajoute qu’il a noté que cette formule avait été rejetée par
les électeurs en 2003 aussi bien en Guadeloupe qu’en Martinique. Il dit aussi qu’il
faut concevoir des institutions équilibrées pour gouverner démocratiquement mais
qu’il faudra clarifier les relations financières avec la République ; les compétences
des autorités locales devant être financées par des ressources locales. Il a raison
le président dans un certain sens au regard de son électorat. Mais il est piégé par
cette question statutaire. Département ? Statut obsolète ? Faut-il parler maintenant
de collectivité unique ? Faut-il penser qu’en laissant se dégrader la situation, il tend à
montrer, non aux Guadeloupéens qui malheureusement sont aveuglés par des
revendications tout à fait discutables, mais aux Français qu’il faut larguer les
Antilles Mais ce changement statutaire peut intervenir que par voie référendaire.
C’est donc un dilemme car après les Antilles il y a la Réunion, la Corse, …..Déjà sur
internet, sont diffusés des articles du genre « Corse, Guadeloupe, même combat ».
À propos de la propagande en territoire Français voyez le lien suivant : SIGNEZ LA
PETITION DE GOLD31 POUR IMPOSER LEUR INDEPENDANCE AUX DOM TOM
(en cliquant sur le lien suivant) : http://jesigne.fr/independancedomtom;
Les Français s’exclament maintenant plus que jamais tout haut, pour confirmer le
largage des Antilles et ce à cause de l’importance du déficit et des attitudes antitouristiques,
anti-blanc. Ils disent en majorité ; Laissons les prendre en main leur
destin. D’ailleurs, les Antilles sont toujours qualifiées par ces mots « les danseuses
.de la France ». Personnellement, j’ai toujours rejeté cette affirmation désobligeante
car si je suis né danseur de La France je dois en tant que patriote être partie
intégrante de cette France et « danser avec tous les Français de l’hexagone »
Aujourd’hui les Français disent encore une fois, s’Ils veulent leur indépendance qu’on
réponde positivement à cette demande car on n’en n’a rien à foutre, les 15milliards
devront profiter alors aux français de France. Le Président est donc piégé
statutairement à moins que cela ne fasse partie d’une stratégie de largage. Par
ailleurs, ce qui est aussi regrettable c’est qu’un Ministre de la République puisse faire
des propositions au nom de L’État et ensuite retirer ces propositions! Est-ce encore
une stratégie ou une erreur ou bien alors de l’incompétence? Si c’est le dernier cas,
que fait-il à cette haute fonction?
Je ne voudrais pas toutefois terminer ce paragraphe sans réitérer mes commentaires
du 20 février « Dans le France Antilles de ce matin M le député Victorin Lurel pose
une question très pertinente après les déclarations du Président Sarkozy au sujet
d'une part de la mise à disposition de 580 millions d'Euros et d'autre part au sujet de
la création d'une collectivité unique à chaque DOM; je cite donc une partie de
cette question extraite du France Antilles de ce jour << .......s'il faut aller au-delà de
la départementalisation c'est nous qui le déciderons. Si le peuple guadeloupéen a
l'impression qu'on lui a balancé ça pour le larguer, je peux vous dire qu’il y réfléchira
à deux fois>> Le chat est-il enfin sorti du sac? S'il y a un abcès à propos de la
départementalisation vers l'indépendance, il faut le crever IMMÉDIATEMENT et
tenir un vrai référendum avec une question simple et claire; Voulez-vous être
indépendant de la France? Et Messieurs les indépendantistes devront jouer le jeu et
dire la vérité au peuple guadeloupéen. Je ne parle pas seulement de la perte de
tous les avantages sociaux et autres mais je les invite à nous dire quelle sera la
monnaie de la future Guadeloupe! Voulez-vous retourner au franc guadeloupéen?
En Afrique, ils ont le CFA et ils auraient bien aimé avoir l'Euro. En Haïti ils ont la
gourde et recherchent désespérément une garantie de valeur au dollar US. hélas
une gourde limitée au pays. Seuls les BAHAMAS ont obtenu une parité au dollar US,
les Américains ne voulant pas d’un deuxième Cuba à leur porte.
Être insulaire nous porte à croire que nous sommes le nombril du monde et
aujourd'hui plus que jamais comme nous faisons partie de L'Europe et que nous
avons l'euro une devise forte chacun doit se demander pourquoi il blâme les autres
incluant le gouvernement et se demander quelle est sa responsabilité personnelle
dans la situation actuelle. Dans le contexte actuel de crise économique mondiale,
quelle part positive chacun est prêt à assumer pour aider son pays. Barack Obama
disait récemment : « je mets la table mais je ne peux garantir le succès total des
programmes mais il vaut mieux faire que de ne rien faire ». Quel exemple
extraordinaire cet homme!
b) La question de la grande distribution et les prix
;
Les journalistes ont cru devoir effectuer un sondage en métropole sur la légitimité du
mouvement suite à la vie chère en Guadeloupe.
La réponse a été, 8 français sur 10 considèrent comme légitime la revendication sur
la vie chère.
Si même question avait été posée aux français pour la France métropolitaine la
réponse aurait été sinon identique du moins à 100%
La cherté de la vie dans le contexte actuel est une réalité et un constat effectif
Le tout maintenant est de déterminer les causes réelles et de trouver les solutions
adéquates.
Il ne suffit pas d'augmenter les salaires, sans toucher aux prix. Les charges
salariales entrent dans le calcul du coût du produit et va nécessairement dans le
sens d'une augmentation de ces produits.
Il faut donc rechercher comment agir sur les prix et comment obtenir une baisse de
ces prix.
Que constatons- nous aux Antilles par rapport à cette crise accentuée par une crise
financière mondiale;
Qu’Il est regrettable que sur le plan économique que l’on masque les vrais problèmes
par
• Une cause essentielle, le colonialisme, exploitée depuis des décennies par La
« gauche outrancière » avec comme denrée permanente l’esclavage
• Le rejet des békés qui sont pour eux la cause de la vie chère. Ces fautifs
deviennent la cible. Ils sont riches et comme par hasard il n’existe pas de
békés « Bas-can » /pauvres
• Une racialisation focalisée sur tous les blancs, tout en disant, mais non ! les
Békés sont avant tout des Guadeloupéen et des Martiniquais ce qui
permettrait de dire que la question raciale n’est que sous-jacent.
• La volonté de détruire le monopole, de partager la grande richesse. Le
président disait « une économie à deux vitesses générant des inégalités de
la répartition des richesses d’autant plus insupportable que cette inégalité
est particulièrement visible dans un milieu clos ».
J’ai vraiment l’impression de revivre, la lutte des classes, le collectivisme que nous
devrions qualifier d’une forme « d’exploitation outrancière » que j’aime maintenant
ce mot ainsi que le collectif unique des DOM. Une droite qui rejoint les propos des
indépendantistes et de la gauche toute entière .Une aubaine incroyable le béké bouc
émissaire pour un consensus général afin de répondre maintenant aux Français de
L’hexagone ; Oui je vous ai entendu ! Nos compatriotes méritent bien de gouverner
leur propre destin ??????
Vous connaissez tous le boomerang et bien il revient toujours sur ceux qui rentrent
dans un conflit têtes baissées, ceux qui plongent dans une culture qu’ils ne
connaissent pas ou qui rentrent dans des discussions à propos de rumeurs qu’ils
propagent de façon « outrancière » pardonnez-moi d’utiliser encore ce mot qui
semble plaire aujourd’hui pour discréditer une partie de la communauté Antillaise,
(Blanc de toute origine Syro-libanaise, Italienne, Métropolitaine et plus récemment
arrivé les Juifs en incluant Les Chinois).
Effectivement, comme je l’ai précisé dans mon précédent article, il faudrait des
statistiques pour évaluer les principes de l’économie « Ethnoculturelle
Antillaise ». Et je demande à nouveau que les autorités compétentes en la matière
exigent de l’IEDOM, de compiler immédiatement les données sur le nombre
d’entreprises, incluant chiffres d’affaires, marges brutes et le nom de leur
propriétaire. Je crois qu’à ce moment là nous aurons des surprises.
D’ores et déjà, vous précisez Monsieur le président que « …sans faux semblants la
concentration de l’activité de l’import/export aux mains de quelques grands groupes
n’a fait qu’aggraver les écarts de prix ces dernières années » je présume que voulez
parler de grands groupes en France Métropolitaine car aux Antilles il n’existe pas ou
si peu des commerces import /export. Vous avez chez nous, principalement en
dehors du commerce de détail, des importateurs distributeurs/grossistes. Vous
devriez plutôt consulter les données des exportations qui se résument principalement
par des exportations agricoles vers l’hexagone. Si vous parlez de Monopole vous
devriez exclure les Békés, car le vrai monopole est détenu par la France qui exerce
un monopole sans réserve, nos services de douanes sont là pour vous le dire car les
importations de l’Amérique du Nord, Sud ou Centrale sont systématiquement
découragées. Parlons en, de ce Fameux Monopole il est où? Il est d’abord en France
Métropolitaine, Les Banques, les Carrefour, Auchan,..Etc.… en fait tous les grands
groupes de la chaîne alimentaire et financière qui se sont accaparés du marché
Antillais. Si une Banque étrangère souhaite s’installer aux Antilles il y a un barrage
immédiat. Le vrai monopole vient donc de la France aussi bien dans les transports
que dans la chaîne de distribution. Alors si voulez remettre « à plat » le contexte
économique insulaire il faudra commencer par la France car toutes nos importations
proviennent de la France. Il parait, et je fais maintenant allusion, à des rumeurs un
peu comme il se fait à propos des Békés, les plus riches les exploiteurs etc… que la
ligne la plus rentable d’air France est la ligne des Antilles. A quand une tarification à
la portée de tous ? Vous voyez comment le boomerang peut revenir en pleine face
et cela n’est qu’un exemple.
Voilà une information intéressante ci- jointe reçue ce matin ou hier en voulant faire
cet article je faisais des recherches complémentaires sur l’octroi de mer et j’ai
découvert sans avoir les chiffres (non disponibles sur le net) que l’octroi est bien une
des sources principales de l’augmentation du coût de la vie, car il est collecté pas
seulement sur les marchandises mais aussi sur le coût du transport et dans certains
cas (encore chiffres non disponibles) sur les taxes douanières. J’oubliais collecté
aussi sur les importations du pétrole qui représentent un volume colossal. Il m’est
rapporté que le taux de cette imposition serait de 7% en Guadeloupe et de 20% en
Martinique. Toutefois, il semble difficile de généraliser ces taux car ils fluctuent en
fonction des produits importés et des décisions des différents conseils régionaux. Je
crois que j’ai bien touché dans mon analyse précédente, la « plaie » en créole le
« bobo » Soit d’une part cet octroi de mer qui « grève » substantiellement les prix et
d’autre part les 40% qui ‘grève la disparité salariale entre le fonctionnariat et les
employés du secteur privé/commercial. Il faut noter que même s’il y a une baisse du
taux de cet impôt, en termes de recettes, il n’y a pas forcément une diminution de
ces recettes car il faut penser à l’augmentation des volumes en tonnage reliée à la
croissance du marché mais aussi à l’augmentation des prix en général. Si les
français de l’hexagone trouvent une augmentation substantielle du coût de la vie que
devrait dire le Guadeloupéen puisque la majorité des importations proviennent de la
Métropole. Le conseil régional fixant le ou les taux de l’octroi de mer a aussi un
objectif c’est d’atteindre le financement du budget de la Guadeloupe. En conclusion
le contribuable ne réalise pas qu’à chaque fois qu’il consomme, il paye son propre
budget Mais il demeure que la Guadeloupe est subventionnée dans biens des cas
Banane, sucre, RMI, RSA sécurité sociale etc.… si mes constats sont faux SVP,
corrigez-moi.
Je voudrais conclure que la France EST PIÉGÉE PAR SON SYSTÈME D’OCTROI
DE MER ET PAR LES 40% DONNÉS AU SECTEUR PUBLIC ET BANCAIRE et
qu’une des pistes envisageables pour compléter tous les avantages sociaux déjà en
place ou proposés de manière à éviter une hausse salariale que l’État ne peut
envisager, il faudrait que le débat porte vraiment sur la disparité salariale reliée au 40
% et qu'un abattement de l’impôt spécial additionnel au 30% soit réservé uniquement
aux salariés de la fonction privée dite commerciale qui ne bénéficient pas des 40 %,
Que ce nouvel abattement soit calculé et voté afin de sortir de cet impasse. Le
Gouvernement ne peut agir DIRECTEMENT SUR L’AUGMENTATION DES
SALAIRES MAIS POURRAIT IMMÉDIATEMENT INTERVENIR EN MATIÈRE
D’IMP0SITION.
J’exhorte toutes les parties en présences de faire preuve de Raison et de
Lucidité afin de ne pas convertir ce conflit d’ordre économique en luttes des classes
pour justifier soit le largage des Antilles, (peut-être déjà planifié) ou de le racialiser à
outrance voir le slogan : « nous n’avons pas besoin de médecins blancs » et de
maintenir en otage le peuple, une attitude anti-démocratique reliée à des cellules
révolutionnaires dont nous connaissons tous « le motus operandi »
Et je vous prie aussi de vous référer au fichier joint pour des premières statistiques
concernant la répartition des marchés Antillais.
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, February 24, 2009 7:00 AM
Subject: La Vérité sur la Distribution Alimentaire
ajouté, en a le pouvoir, contrairement à ce que le gouvernement affirme ».
Annexe à la lettre de M.Christian Martin :
Voici la vérité sur les parts de marché de la grande distribution alimentaire dans les Dom!!!
Comme vous pouvez le constater la concurrence y est forte et les clichés s'effondrent après lecture!
(Voir le tableau et le diffuser très largement).
Quant à l'octroi de mer (voir le fichier PDF) vous ne pourrez que constater que la région s'en met plein les poches.
Raisons pour lesquelles les prix sont si élevés dans les Dom!!!
Réveillez-vous !!!
Sauvez ce qui reste de l'économie en Martinique et en Guadeloupe !!!
RESULTATS CORA MATCH GUADELOUPE (source : greffe du commerce)
Historique des résultats nets sur 5 ans : -25 Millions d'euros
2002: -5,7 Millions d'euros
2003: -4,7 Millions d'euros
2004: -2,6 Millions d'euros
2005: -3,8 Millions d'euros
2006: -7,9 Millions d'euros
TAUX OCTROI DE MER SUR LA FARINE : 27%
(source : voir le fichier pdf de la Région)
Exemple : VALEUR CONTENEUR POMME DE TERRE = 4.000 euros
COUT TRANSPORT MARITIME = 3.900 euros
OCTROI DE MER (12,5%) = 990 euros
TOTAL = 8.890 euros
C'est +220% que la métropole avec 0% de marge
MARTINIQUE : 400.000 habitants dont 113.000 salariés (source IEDOM AFD INSEE)
1er Groupe PARFAIT = 1.200 employés (1,06% des salariés de la Martinique )
2ème Groupe HAYOT = 1.150 employés (1,01% des salariés de la Martinique )
Economie béké en 2008 = 5% de l'économie martiniquaise.
HALTE A LA DESINFORMATION
POUR RETABLIR LA VERITE, FAITES TOURNER