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Bonjour,
un commentaire vient d'être posté par P.ARNOLIN sur l'article Guadeloupe : Soutien à Edouard Boulogne, par Jean-claude
Halley., sur votre blog lescrutateur
Extrait du commentaire:
Résident en métropole, j'ai écrit plusieurs articles sur la crise en Guadeloupe. Je lis régulièrement vos commentaires que je trouve marqués par un humanisme certain et
éclairé.Je vous apporte mon soutien contre ces tentatives de la pensée unique. Le LKP a surfé sur des problèmes réels non résolus dont nous sommes collectivement
responsables en Guadeloupe. La mayonnaise ayant pris entre le LKP et une partie de la population, les dirigeants du mouvement auraient pu au-delà des revendications hétéroclites
tenter de faire des propositions pour le développement de la Guadeloupe (Accès des jeunes à l'entreprenariat, plan d'éducation pour former la masse de jeunes qui sortent d'une
école en faillite, cadre législatif, gouvernance économique etc..) dans un cadre plus large et sur une période plus longue et transcender les clivages dans l'intérêt général.
Mais chassez le naturel il revient au galop, forts de leurs premiers succès Ils ont réorienté leurs feux autour de la présence française en Guadeloupe, trompant encopre une fois
sur leurs véritables mobiles ert entraînant cette masse désorientée dans une impasse. Il faut que la Guadeloupe marque une pause et qu'elle arrête de regarder dans le
rétroviseur. Les responsables de la région et du département ont longtemps fait diversion en érigeant l'esclavage comme unique cause de nos soucis actuels au risque de monter
les composantes de la guadeloupe les unes contre les autres et cela n'est pas sans danger (n'est pas Obama qui veut)Je constate aussi une faillite des intellectuels locaux: j'ai
lu un article d'une sociologue guadeloupéenne qui développe sans aucun esprit critique une condamnation des Békés qui sent le racisme mal dissimulé. La Guadeloupe subit son
histoire, qui pourra nous aider à nous réconcilier avec nous-mêmes, avec nos femmes, nos enfants? Issus du métissage à quelle partie de nous rendre compte? au-delà des
revendications catégorielles, ces questions doivent trouver une réponse dans une grande sérénité, sans arrière-pensée, en vérité, en communion. Il nous faut inventer un projet
commun. Notre association sera reçue par le ministre de l'Outremer, je saurais en faire l'écho.
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