Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
12 Février 2009
L'anarchie commence.
Un lecteur que je connais, vient de m'informer qu'il a vu sur Canal X, un spectacle navrant autant que dangereux.
Des centaines de personnes ont pris d'assaut la Station d'essence appartenant à M.Gadarkhan, située sur la voie verte à Jarry, et faisant partie des stations réquisitionnées par la
préfecture, réservées à quelques catégories seulement d'administrations et de services.
Les quatre gendarmes affectés au maintien de l'ordre ont été débordés.
Certaines des personnes s'approvisionnant par bidons entiers, profitent du désordre engendré par le collectif Liyannaj et la carence de l'administration, tandis que le ministre Jego, à la
recherche de boucs émissaires pour dissimuler ses incapacités, s'en prend au patronat sur les antennes d'Europe I.
Les "voleurs" d'essence, cherchent pour les uns, à s'appovisionner dans un pays où l'on manque de tout depuis trois semaines. Ceux-là sans les approuver, on peut les comprendre. Ces gens du peuple, exaspérés ont dit clairement au LKP, tout le mal qu'ils pensent de la
prise en otages qu'ils subissent .
Ils parlaient en Créole. Si Jego ne comprend pas, je me porte volontaire pour lui servir d'interprète.
Mais il y en a d'autres qui chercheront peut-être à revendre l'essence volée, au marché noir. L'anarchie a commencé.
Pensons au risque que fait courir à tout un chacun, ces réserves d'essence chez de simples particuliers.
D'autres informations me parviennent qui témoignent de l'extrême énervement d'une population qui en a marre d'être prise en otage par des extrémistes, par ailleurs privilégiés,. Ils ont aussi le
sentiment de n'être pas protégés par l'Etat dont c'est pourtant la mission.
Il faut en finir avec les atermoiements d'une administration pour l'instant tétanisée par le Boa UGTG. Il faut en finir avec les interminables dissertations de pseudos intellectuels qui ne
cessent de se répandre dans une certaine presse, où ils se complaisent à s'admirer à bon compte, dans une sorte d'onanisme consternant.
La Guadeloupe est actuellement en danger par suite de la paralysie où la plonge l'incapacité de ses élites à assumer avec courage, les vrais problèmes, et dans l'immédiat, par delà les petites
querelles politiciennes, et les calculs électoraux minables, le retour à l'ordre républicain, par la mise au pas des fauteurs de trouble;
Amis, qui me lisez, diffusez ce message, militez activement par tous les moyens dont vous disposez, pour ce retour à l'ordre, facteur incontournable de toute vie sociale.
Edouard Boulogne.
PS : Sur Canal X toujours, une table ronde sur la position d'un syndicat de l'enseignement privé. Evidemment les personnes invitées sont membres de Liyannaj.
J'ai retenu surtout les bégaiements d'un certain Datil, incapable d'articuler trois mots compréhensibles. Décidément l'enseignement privé est en passe de n'être plus que l'ombre de ce qu'il était
à une date encore toute récente.
Dès qu'on ferme les yeux, les débiles prennent la main.
Une enseignante, manifestement très imbue de sa personne, interrogée sur les conséquences d'une si longue grève sur les jeunes pris en otages, en particulier ceux qui vont à des examens, a évoqué
l'éruption de la Soufrière en 1976, ou du cyclone Hugo, et prétendu qu'on ne fait pas d"omelette sans casser des oeufs(le têtes de nos gamins sans doute!) .
Si l'on comprend bien, les membres du collectif seraient aussi irresponsables que des phénomènes naturels climatiques, ou telluriques!!! Vachement intellectuel tout çà!
Rappelons que l'éruption de 1976 qui eut lieu en juillet-août, n'empêcha pas une rentrée scolaire organisée dès le début d'octobre; et il en fut de même après Hugo le 16 septembre 1989. Une
semaine après, tout le monde était au travail.
Allez faire comprendre ça à des gens à la tête ausi dure que du noyer!
Avec des "intelos" aussi évolués, la Guadeloupe n'est pas sortie de l'auberge;