Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
4 Février 2009
Le point du jour.
Cette journée a confirmé les espoirs mis en elle la veille par ceux qui souffrent vraiment en Guadeloupe : la masse des
petites gens, de ceux qui sont pris en otages par la mafia des beaux parleurs et de certains politiciens irresponsables.
L'essence a recommencé à couler, et certaines entreprises avec l'arrivée de leur personnel ont repris leurs activités.
Mais le "collectif Liyannaj" maintient son intransigeance, autant que le lui permet son pouvoir qui diminue avec la possiblité de se déplacer pour les citoyens soucieux non seulement de l'avenir
lointain mais de la vie immédiate avec ses nécessités.
Une partie de cette évolution positive du cours des choses est due à l'efficacité du "dialogue" entrepris avec les parties prenantes par le très habile (peut-être même un peu trop!)
secrétaire d'Etat Yves Jego que des médias comme RFO avaient présenté comme arrogant et méprisant, au point que des esprits impressionables, mais nullement partisans de M.Domota, étaient en train
de l'employer pour leur compte, sans être bien conscients qu'il n'est jamais rentable de reprendre à son compte la terminologie de l'adversaire.
Le corps enseignant continue sa grève, sans souci des élèves qui entament leur troisième semaine d'inactivité.
La rencontre entre le ministre et ses services d'une part, et les membres de Liyannaj, d'autre part, a eu lieu dans une relative convivialité.
Autant qu'on puisse s'en rendre compte Yves Jego ne s'est pas laissé domotomiser.
La Guadeloupe va peut être sortir de l'ornière, alors que la Martinique dès demain pourrait, à son tour, connaître des turbulences. Gageons que ces messieurs n'auront pas la sottise de nous
renvoyer les touristes que la nôtre leur aura si complaisamment donnés.
Il est beaucoup trop tôt pour s'aventurer à faire un bilan de la portée véritable de ces évènements douloureux. D'autant que sur le fond, nous nageons en plein brouillard, que les rumeurs,
les intrigues en coulisses se livrent à une détestable sarabande.
Cela n'est pas de bon aloi pour la Guadeloupe.
En attendant je vous souhaite une bonne soirée quand même.
Marc Decap.