Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.
30 Janvier 2009
Leurs lendemains déchanteront.
Vendredi 30 janvier, 22h40: Chers amis, je ne serai pas très long, ce soir. Ma journée a commencé tôt, dès 6h45, avec l'appel d'une Guadeloupéenne de Paris, très inquiète de la situation, et qui avait besoin de s'épancher, et d'être rassurée. Elle s'est poursuivie de la même façon toute la journée, ( des appels d'hommes et de femmes de toutes les catégories de la population) et je pourrai bientôt, fort de l'expérience acquise ouvrir un cabinet de psychothérapie. Je dis cela bien sûr avec humour, et le sourire ironique avec lequel je regarde le plus souvent les choses de la vie, et moi même.
Ce blog dont la fréquentation a été multipliée par 20 en une dizaine de jours est devenu le point de ralliement de tous ceux qui refusent les dérives actuelles et qui désirent une information plus exacte, plus vraie que celle, aux ordres, des séparatistes guadeloupéens.
Je n'exagère en rien. Deux exemples empruntés aux émissions de la menteuse RFO (pléonasme, évidemment!). D'abord RFO-Paris, journal de 19heures. Le jeune journaliste présente deux minutes d'informations sur la crise sociale. « Importante manifestation, dit-il, à Pointe-à-Pitre. 28000 manifestants, et la surprise vient de la participation du patronat guadeloupéen ».
Aussitôt je cours à mon téléphone et m'informe à la meilleure source. Démenti formel de mon interlocuteur. Ni le patronat, ni aucun socio- professionnel n'a participé à ces manifestations.
D'ailleurs au journal local de 19h30 nos journaleux RFIstes sont bien incapables de nous en montrer un. Donc mensonge, désinformation! Et savez vous qui était le rédacteur en chef du journal de RFO-Paris ce soir? Un certain Michel Reinette, frère du super bombardier du « peuple guadeloupéen » dans les années 1980!
La deuxième désinformation tient à la participation à ces défilés. 20000 personnes selon radio Reinette, 50000 selon Canal 10 du cher Rodriguez, qui, St Fric exige, est passé avec armes et bagage dans le camp des séparatistes qui, hier encore, le vouaient aux gémonies.
Et, tout à l'heure, vers 22h15, un des militants du comité révolutionnaire parlait de 65000 personnes. De qui se moque-t-on? Près de 15% de la population de la Guadeloupe dans une ville comme Pointe-à-Pitre qui compte 17000 habiatnts, et qui plus est à un moment où personne ne dispose d'essence pour se déplacer?
Donc, bien chers amis, ne vous affolez pas, ne vous laissez pas intoxiquer par ces manipulateurs de foule, si habile qu'ils puissent être (et cet homme; Elie Domota, dont je suis si éloigné politiquement, je reconnais bien volontiers son remarquable talent d'agitateur politique). Leur but est de vous fasciner, comme le boa qui se prépare à déguster sa proie, découragée par avance de se défendre, puisqu'elle se croit perdu.
Avez-vous remarqué , ce procédé de RFO qui consiste à monter la foule déboulant en masse de plusieurs côtés, par plusieurs rues. L'observateur attentif remarque cependant, quand il refuse l'hypnose, que ce sont les mêmes que l'on nous montre plusieurs fois.
Du calme, bouchons nous les narines et poussons pour mieux entendre! Respirons bien à fond pour retrouver une respiration normale que nous n'aurions jamais dû perdre.
Il y avait du monde, 10 à 15000. C'est beaucoup, mais... c'est tout! Ne nous en laissons pas accroire. Et parmi ceux-là 10000 carnavaliers du groupe Akiyo. Je ne méprise pas l'adversaire (je ne méprise que les lâches dont je ne parlerai pas ce soir). Cet adversaire s'investit, depuis des années, pour satisfaire ses sombres passions et le ressentiment diffus, toujours à la recherche de boucs émissaires, qui caractérise toujours les mouvements insurrectionnels, dans ce qu'il appelle l'action culturelle. Par exemple ce groupe Akiyo qui contribue à l'animation du carnaval, et qui coûte si chers au mouvement et, en principe, à ses membres, dans un pays si misérable pourtant. On s'y inscrit pour s'amuser, et l'on y est embrigadé pour autre chose.
Cet après midi, le groupe Akiyo, était ultra présent, avec ses tambours, ses déguisements, ses rythmes, et ses chants dont les paroles toutefois avaient changé (!!!), et ses rouleurs de croupions.
Attention! demain, à la gueule de bois, aux « a pa ça en té vlé » (ce n'est pas cela que j'avais voulu!). Attention aussi, les mêmes causes engendrant les mêmes effets, et selon la formule d'un psychologue dans un article, hier, de France Antilles, aux chaudes-pisses, et autres MST. Sur le plan social et politique s'entend (mais pas seulement).
La réalité est là, elle résiste. La réalité, c'est l'économie, et aussi ce doit être vous, les hommes et les femmes résolus, qui ne se seront pas laissés faire.
Déjà dans les campagnes des hommes et des femmes privés d'essence, et pire encore des aliments de base nécessaire à la survie, commencent à s'affoler, à s'agiter, à s'affronter, « comme des Haîtiens » disait l'un d'eux, sauf que « nou, nou ni lajan là » (sic). (Sauf que nous nous avons l'argent (sic!).
Des évènements graves se préparent, dont les admirateurs débiles de Domota, et le CHEF (duce) lui-même, seront responsables.
Heureusement nous avons encore l'Etat (fwancé!) comme modérateur, et ses « mamblos » (vieux mot normand me disait jadis Guy Cornély). (membres des forces de l'ordre).
Restons confiants. Résistons à la fascination de la mort que véhiculent ces enfants gâtés, trop gâtés, qui finissent par tuer leurs parents qui, par faiblesse, leur auront trop longtemps passé tous leurs caprices.
J'arrête ici, ce soir, à la limite du minuit profond.
Mais nous nous retrouverons demain pour continuer notre tâche
nécessaire de désintoxication.
Edouard Boulogne.
Samedi matin 6h15 . Post-Scriptum : Chers amis,
Deux remarques pour commencer cette journée, et qu'on me pardonnera de n'avoir pas faites hier dans la nuit, car j'étais un peu fatigué.
1) Les manifestations du genre "happening" comme celle du défilé quasi carnavalesque d'hier après midi, sont le contraire de la démocratie, et le préliminaire aux "fascismes" de toutes
sortes, de gauche comme de droite. Aucune décision ne doit être prise sous le coup de la pression de la rue, manipulée par n'importe qui. L'histoire , et notamment celle du 20ème siècle, le
rappelle tragiquement.
2) Certains hommes de bonne volonté, mais passablement naïfs, s'imaginent que les simagrées de Liyannaj concourent au développement d'une "société civile"; étrange société civile que celle
de ces fascistes tropicaux.
Les mêmes qui, perdus dans leurs songes, s'affirment contre tout communautarisme, devraient réfléchir à ce propos transmis hier soir par les caméras de la subversion médiatique, d'une jeune femme
noire, "solidaire" : "Jusqu'à présent, dit-elle, on parlait en Guadeloupe de communauté juive, de communauté libanaise, de communauté indienne, (elle n'a pas parlé de "communauté
blanche créole") , maintenent on parlera de communauté noire, et j'en suis fière". Bon début pour le développement de la société guadeloupéenne pacifique et démocratique et fraternelle de
certains professeurs Nimbus qui confondent le débat politique avec un débat académique.
3) Enfin une dernière remarque d'ordre pratique.
Je reçois de nombreux messages pour publications. Et c'est bien normal puisque Le Scrutateur est actuellement la seule tribune parfaitement au service des Guadeloupéens qui refusent
l'intimidation et le "n'importe quoi".
Mais je ne peux les publier tous en même temps, sauf à encombrer notre blog et à devenir contre productif par suite de trop plein.
Donc patience! si vous avez envoyé un texte.
D'autre part, sauf si vous avez une raison précise pour cela, je préfère que vous vous exprimiez par commentaires dans la partie du blog qui est prévue pour cela.
Enfin! résistez à l'intimidation et traitez les imbéciles comme ils le méritent, comme je le fais, moi, à l'égard de ce jeune "métro solidaire"qui s'accroche à moi comme une chique et m'invective
à jet continu.
Dites leur, ce que je dis à ce jeune disciple de Besancenot "arrête, ton char, et va te moucher ailleurs, p'tit morveux"! EB).