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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Une semaine à la loupe (6/01/09) : La grenouille, le boeuf, et le gouffre financier, par Henri Pauvert.

Une semaine à la loupe.






  1. Les programmes TV : Ce qui va changer sans la publicité.

Dès ce lundi la disparition progressive de la publicité va bouleverser le déroulement des soirées sur les chaînes publiques mais aussi sur certaines chaînes privées. Sur France 2, après le journal télévisé, un programme court et la météo, le programme de la soirée commencera désormais vers 20h35. Sur France 3, la série préférée "Plus belle la vie" commencera vers 20h10. Pour ne pas être à la traîne, M6 avancera le début de sa première partie de soirée vers 20h35. De même Arte débutera sa première partie de soirée vers 20h45 avant une arrivée de PPDA le 24 février pour une émission d'investigation. Avec ces nouvelles grilles, il ne sera plus nécessaire de lutter contre le sommeil et les couche-tôt pourront plus facilement profiter des programmes de fin de soirée.

  1. Le désastre d’une grenouille qui se voulait plus grosse qu’un bœuf dans notre occident financier !

Il était une fois un petit pays, au milieu de l’atlantique, qui avait privatisé son système bancaire au début du XXIème siècle. Ce pays possédait trois banques qui furent confiées à des entrepreneurs privés. Ceux-ci engagèrent douze fois le PIB du pays en crédits, participations diverses et achats immobiliers. De son coté l’Etat avait maintenu les taux d’intérêts à plus de 10% pour attirer les capitaux étrangers et apprécier sa monnaie. Dans le même temps, le reste du monde avaient réduit les taux au maximum pour soutenir l’activité économique. Les financiers de ce pays ont alors emprunté des sommes considérables dans les pays à bas taux pour les placer à 10%. Les nouveaux capitalistes de ce pays ont alors acheté des entreprises dans les pays étrangers puisque les taux d’intérêts y étaient très inférieurs. Cette belle mécanique s’est grippée avec la crise mondiale du crédit car les banques de ce pays n’ont plus trouvé d’argent sur le marché international pour se refinancer. La faillite de la banque américaine Lehmann Brother a alors entraîné dans sa chute une des banques de ce pays. Le gouvernement a alors été obligé de renationaliser les trois banques pour éviter une catastrophe nationale. La population de ce pays est alors devenue responsable des dettes de ces trois établissements. Voilà comment un désastre financier est arrivé en Islande. On en parle peu car ce pays a toujours été à la marge de notre occident.

  1. Le visionnaire du jour...

"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que les banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maisons et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis". Cette citation qui date du XIXème siècle s’applique tout à fait à ce que nous vivons actuellement. Elle est de Thomas Jefferson, 3ème président des Etats-Unis d’Amérique dans une lettre adressée à son ministre des finances en 1802. Comme quoi, l'histoire est toujours un éternel recommencement !

  1. Les Français seraient-ils prêts à devenir fraternels !

Au moment ou nous franchissons une nouvelle année et ou le monde célèbre le 60ème anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme, les Français seraient-ils prêts à devenir plus fraternels ? Il semble que nos compatriotes manifestent une grande inquiétude quant aux valeurs sur lesquelles s’appuie la nation : liberté, égalité et fraternité, les trois valeurs de la devise républicaine sont mises à mal par la crise économique et financière qui touche les fondements du capitalisme. La liberté ne se porte pas trop mal car les Français n’ont pas le sentiment d’être trop contraints. Par contre, nombreux sont ceux qui pensent qu’il n’y a pas suffisamment d’égalité dans le pays. Que ce soit entre les diverses professions ou entre les générations, l’idée centrale reste que les Français, de tous horizons politiques, y sont profondément attachés. Ils pensent aussi que le lien social n’est plus ce qu’il était : Il manque un "soupçon de fraternité". Ce sont les jeunes et les seniors qui manifestent le plus ce manque de fraternité. Les Français sont conscients qu’ils traversent une époque difficile. On constate qu’ils sont prêts à faire des gestes en faveur de ceux qui sont plus démunis qu’eux en mettant la main à leur portefeuille plus volontiers pour des proches que pour des associations ou des SDF. Cependant ils sont d’accord pour s’engager dans une association afin d’aider les plus démunis à traverser la crise. La fraternité reste toujours ancrée dans le cœur des Français, même s’ils souhaiteraient qu’elle fût mieux partagée. Une bonne chose dans ce monde d’individualisme !

  1. Salaires hommes-femmes : encore des inégalités !

Une étude récente sur l’année 2006 souligne les inégalités qui persistent entre la rémunération des femmes et des hommes. Ainsi dans les entreprises de plus de 10 salariés du secteur concurrentiel, la rémunération brute des femmes est en moyenne inférieure de 27% à celle des hommes. Cet écart se réduit si on prend en compte le fait que les femmes effectuent moins d’heures supplémentaires que les hommes, et aussi qu’elles perçoivent moins de primes de contraintes de poste comme pour le travail de nuit, les astreintes et la pénibilité. En effet elles concernent surtout des postes d’ouvriers qui sont essentiellement occupés par des hommes. Cependant, à côté de ces raisons objectives, des progrès restent à faire pour parvenir enfin à l’égalité hommes et femmes dans le monde du travail.

  1. Les nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs.

Les organisations syndicales patronales et salariales sont parvenues à un accord concernant l’assurance chômage qui devrait être validé courant janvier. Parmi les principales dispositions concernées par des changements se trouve la durée d’indemnisation des chômeurs qui passera de vingt-trois à vingt-quatre mois. De même, il ne faudra plus justifier que de quatre mois travaillés, contre six actuellement, durant les vingt-huit mois antérieurs. Le nombre total des personnes indemnisés pourrait s’accroître de 100.000 à 200.000 chômeurs et le coût pourrait être compris entre 270 millions et 700 millions d’euros.

  1. Les portables boudés par les Français pour les fêtes de fin d'année.

Le monde des mobiles, qui était jusque là épargné a bel et bien été rattrapé par la crise. Le couperet est tombé, le recul des ventes au moment de Noël annonce une année 2009 difficile pour ce secteur. Les fabricants et les opérateurs réalisent généralement un bon tiers de leur chiffre d’affaires pendant la période des fêtes. 2008 s’est révélé assez morose. La réduction du pouvoir d’achat attendu devrait pousser les consommateurs à revoir leurs dépenses à la baisse, notamment pour leurs frais de téléphonie mobile, beaucoup repoussant le changement de portable. Certains acteurs, comme les Opérateurs Mobiles Virtuels, pourraient en profiter pour attirer davantage d'acheteurs décidés à réduire leur facture. De même, l’arrivée d’un hypothétique quatrième acteur dans la téléphonie mobile pourrait également pousser les opérateurs traditionnels que sont Orange, SFR et Bouygues Telecom à revoir leur politique tarifaire.


Henri Pauvert.

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U
sur les programmes de télévision,on va finir par revenir à 3 sacro-saintes chaînes...
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