1 Juillet 2008
Taubira épinglée ! (L’aviez-vous entendu sur RFO ?).
[ Le Scrutateur propose aujourd’hui la lecture d’un article de Désinformation-Hebdo, (lettre de l’Institut d’Etudes de la Désinformation). Le fait énoncé n’a pas fait un tabac dans les grands médias qui font l’opinion. Allez savoir pourquoi !!!].
La presse a déjà oublié le sort réservé à l'ancien directeur de Cabinet de Christine Boutin qu'elle avait poussé à la démission pour avoir profité d'un logement de fonction à des conditions avantageuses. Elle s'était offusquée d'une anomalie dont nous allons constater aujourd'hui qu'elle ne représente pas la même gravité lorsque d'autres sont concernés. «France plurielle, République fraternelle»... Tel était le titre du programme électoral de Christiane Taubira, cette Pasionaria de la cause noire et surtout anti-française. On pouvait y lire notamment : «II n'est pas acceptable que les offices ou sociétés d'HLM expulsent les familles nécessiteuses. Ces organismes doivent au contraire louer leurs appartements aux familles qui sont véritablement dans le besoin. Le loyer des HLM doit être adapté aux ressources de la famille.» Le site de gauche Rue89 a dans la foulée révélé une annonce publiée pour les députés : moins de 700 euros par mois pour un 50 m2 au coeur de Paris. L'OPAC, l'organisme gestionnaire, propose ainsi des appartements sociaux de haut standing aux seuls parlementaires et aux employés des assemblées. 36 appartements pour les sénateurs et 50 pour les députés. Et des loyers au bas mot deux fois moins cher que les prix pratiqués sur le marché pour les Français d'en bas. Le lendemain on apprenait que Le Parisien avait retrouvé l'un de ces élus profiteurs. C'est notre pauvre victime de la discrimination Christiane Taubira. Elle dispose depuis 10 ans d'un 4 pièces de 80 m2. Pour à peine plus de 900 euros par mois. Il est vrai qu'elle ne touche, en net, qu'un peu plus de 12 000 euros par mois. De là à penser que s'il y a eu discrimination, il s'agit plutôt d'une discrimination positive, il n'y a qu'un pas à franchir. La vie est dure au sein d'une République raciste et colonialiste.