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8 Février 2010
2009 : Sombre bilan, par
Dolto.
Cette année 2009 restera, pour l’économie, une année sombre : modification de la défiscalisation confirmée dans la Lodeom,
retard des projets structurants, chute de la commande publique, hécatombe pour l’emploi suite a la crise LKP , frilosité des banques, faillites en cascade des entreprises… 2009 a marqué
le début de la période de vaches maigres. Même le développement durable n’a pas apporté l’essor espéré en matière d’innovation et d'emploi. Commençons par les bonnes nouvelles : les pétroliers vont bien, la grande distribution aussi. Tant mieux et merci pour eux. L’année 2009 aura la suite de la bataille commencée en 2008 pour la baisse des carburants. Les différentes sociétés pétrolières n’ont réduit leur marge à la pompe que contre une compensation de l’Etat. Ni le rapport Bolliet, ni la mission sénatoriale, ni celle des députés n’ont rien changé dans la constitution des prix des produits. Pourtant, tous ont montré des éléments “irréguliers” dans la chaine d’acquisition et d’acheminement du pétrole aux Antilles. Ces révélations ont eu pour seule conséquence le renvoi d’Yves Jégo de sa fonction de secrétaire d’Etat à l’Outre-mer. Un chariot-type bancal La grande distribution n’a pas été non plus inquiétée cette année. Si la création et les manifestations du mouvement social , ont eu le mérite de poser le problème de la formation des prix à La GUADELOUPE , les résultats tangibles sont très peu perceptibles dans les rayons et au caisse des centres commerciaux. Et pourtant, le chariot-type de la Préfecture, qui ne roule plus que sur deux roues et demie depuis quelques semaines, ne cesse de montrer que les prix ne baissent pas en guadeloupe. “Celui qui paye a le droit de savoir”, répète souvent victorin lurel . Celui qui paye ne sait toujours pas pourquoi les prix dans la grande distribution ont été parfois multipliés par six, entre l’an 2000 (entrée en vigueur de l’euro) et aujourd’hui. La hausse du carburant, qui a sévi en 2008 et qui a atteint 150 euros le baril, a continué à peser sur le pouvoir d’achat des guadeloupéens . La crise LKP et la crise financière mondiale – par ses effets directs et néfastes sur l’économie locale - a parachevé la faillite personnelle de centaines de familles. Selon l’Insee, 32 % deguadeloupéens vivent sous le seuil de pauvreté. DOMOTA, appelle cela l’apartheid social. Le BTP s'effondre Heureusement qu’il y a “l’aumône” de l’Etat : Rmi, RSTA, prime de solidarité, prime de rentrée scolaire, prime de Noël… de l’argent de poche pour le commerce en général, et la grande distribution en particulier. Ces primes ont permis de maintenir un pouvoir d’achat artificiel et de réels bénéfices pour les grandes enseignes de la grande distribution. “S’il faut payer un peu plus cher les produits pour maintenir les emplois, il faut faire cet effort”, avait dit marie luce PENCHARD. Le secteur du BTP et du tourisme, n’a pu ni bénéficier de “l’aumône” de l’Etat, ni d’un dispositif artificiel pour éviter l’hémorragie de l’emploi. La fin de la défiscalisation, la fin des billets d'avion a tarifs réduits , le retard dans le coup d’envoi des travaux pour la réalisation des projets structurants , le maintien du montant de la LBU autour de 270 millions d’euros pour les opérations de logement, ont provoqué une hécatombe dans le BTP et le tourisme, gavé pendant des années de projets très lucratifs. 9.000 emplois ont été supprimés pour cette seule année 2009. Le BTP a entrainé dans sa chute bien des secteurs d’activité…
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