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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Une semaine à la loupe (07/01/08) : Un gigantesque "hold up" électronique, par Henri Pauvert.

Une semaine à la loupe.


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1. Paiements sans contact : un bel avenir en perspective.


A l’horizon 2012, les paiements chez les commerçants en brandissant son téléphone mobile ou une carte sans contact, au-dessus d’une borne, pourraient représenter plus de 10% des opérations. Les paiements par SMS devraient, quand à eux, progresser moins vite. Une manne importante pour les opérateurs mobiles et les banques sous réserve qu’ils ne se fassent pas souffler le "business model" par un tiers issu du monde de l’Internet, par exemple.

2. Un gigantesque "hold-up" électronique.

Sherlock Holmes doit se retourner dans sa tombe. Via Internet des cybers criminels passent leur temps à chercher comment pénétrer des systèmes sensibles gouvernementaux pour voler des quantités massives d'informations. Les polices travaillent sans relâche pour débusquer, identifier et informer les victimes potentielles de ces vols. La grande majorité de ces informations sont d'ordre financier. Les données sont collectées par l'intermédiaire de logiciels malveillants qui infectent les ordinateurs des victimes. Les matériels peuvent être infectés par des codes s'ils ne sont pas correctement protégés. Un cheval de Troie se propage par l'intermédiaire de courriers non sollicités ou spam, si l'utilisateur ouvre la pièce jointe, son ordinateur est infecté par ce code qui peut ensuite être utilisé par les criminels électroniques afin de récupérer des informations sensibles. Tout ordinateur connecté à Internet est une proie potentielle pour véhiculer des informations confidentielles. Alors soyez vigilants : sécurisez votre ordinateur, faites appel à un pare-feu et anti-virus mais n’oubliez pas de mettre à jour périodiquement, au moins toutes les semaines.

3. Le parti socialiste va mal, et avec lui toute la gauche.

Le parti socialiste vit une difficulté singulière, historique au sens où il traverse sans aucun doute sa période la plus difficile depuis la rénovation de 1971. La logique aurait voulu que le premier secrétaire soit le chef, mais depuis le désastre de 2002, François Hollande, patron du parti depuis plus de dix ans, n’a pas fait autre chose que de ménager "la chèvre et le choux". Des hommes ont construit dans cette famille ce que l'on appelle des réseaux, et ont placé des hommes et des femmes à eux dans tout l'appareil et qui, bien sûr siègent depuis des années dans les instances dirigeantes de l’appareil politique. En face, Nicolas Sarkozy a compris la situation et trouve un malin plaisir à débaucher des socialistes à la marge. Le PS est inaudible et n’a rien à proposer comme alternative à la droite. Seule la critique leur permet de s’exprimer mais ils ne font même plus la différence entre ce qui est critiquable et ce qui ne l’est pas. Car tout de même certaines mesures prises par le gouvernement sont indispensables pour le bien du pays. Les verts sont passés au jaune et seul Besancenot fait la joie des plateaux Télé. Mais il n’est pas une alternative à la droite car il est opposé à tout sauf à la démagogie ! L’état de la gauche est désastreux car elle est divisée idéologiquement et faible numériquement. Vivement les municipales pour qu’elle reprenne un peu de couleurs, mais que pourra-t-elle faire devant le rouleau compresseur Sarko ?



4. La puce mémoire à « un Terabit ».

la mémoire des systèmes est très sollicitée et évoluera inexorablement vers des capacités de plus en plus élevées pour le multimédia, la 3D, la vidéo haute définition ou encore Windows Vista. NEC, conglomérat japonais, travaille avec des partenaires à un projet de puce mémoire en technologie 45 nanomètres, qui associerait 8 composants sur une même puce, et permettrait en théorie d'atteindre à terme le terabit, soit 128 Go. Car la capacité des mémoires de 1 à 2 Go aujourd'hui sont déjà insuffisante pour certaines applications nécessaires dans les PC ou dans les appareils mobiles comme les téléphones. On ne peut pas parler réellement de révolution, mais plutôt d'une évolution des capacités des semi-conducteurs avec la miniaturisation des gravures. La célèbre de Moore a de toujours de beaux jours à venir !


5. Une France rétrograde…

Le parti communiste français reste le seul parti européen qui continue à se référer aux "bienfaits" que le communisme a apporté au reste du monde. Nos jeunes générations savent-elles encore ce qu’était l’URSS (l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques), le goulag et qui connait encore Lénine, Staline ou tous les autres. De même le parti socialiste français est le seul parti en Europe à ne pas avoir encore pris le virage de la sociale démocratie. La lutte des classes fait encore partie de son vocabulaire de même que la sociale démagogie. Ségolène Royale serait-elle la "madone" qui lui fera prendre ce virage : attention à un "tête à queue" !

6. La vision de notre industrie !


Suez-GDF, Arcelor-Mittal, Alstom-Bombardier, EADS, les délocalisations sont autant d'événements qui mettent l'industrie au cœur de l'actualité et qui montrent combien celle-ci compte dans pour notre économie. Mais nous avons une vision archaïque de l'industrie, qui serait peu attractive pour les nouvelles générations et ne pourrait nourrir une politique économique et industrielle efficace. A notre représentation négative de l'industrie s'est ajoutée une nouvelle peur car elle serait une menace pour le devenir de l'humanité. Or l'industrie constitue le cœur de toute création de richesses parce que son importance se transforme et voit ses frontières s'élargir. Elle comprend l'ensemble des activités productives matérielles et immatérielles donc pas seulement  le secteur manufacturier mais aussi les industries culturelles, les activités liées aux technologies de l'information et des communications, la finance, l’écologie et les services aux entreprises. De plus, l'industrie constitue l'élément principal qui permet d'exploiter la nouvelle économie de la connaissance dans une perspective de développement durable, puisqu'elle représente d'ores et déjà environ la moitié de l'investissement des entreprises non financières et réalise les trois quarts de la recherche-développement dans les autres pays développés. Il est donc important de promouvoir une nouvelle conception de l'industrie dans la société en changeant son image avec une véritable action politique qui articule le niveau national, européen et local.

7. Le Pouvoir d’achat !


Le pouvoir d’achat reste la préoccupation absolue numéro un des Français depuis plusieurs années. Les politiques et partenaires sociaux et notamment les syndicats feraient bien d’écouter un peu plus souvent ce que pensent, ce que veulent et  ce que disent les salariés et les patrons. Du côté des salariés il y a une très grande inquiétude et un profond malaise car la croissance, les créations d’emploi, le recul du chômage n’y font rien et ne les empêchent pas de broyer du noir. Au cœur de leur malaise, il y a les salaires et le pouvoir d’achat. De même, il ya une très grande convergence entre les patrons et les salariés sur les causes du malaise. Au centre de l’accusation, on retrouve les 35 heures pour lesquels les ouvriers, les salariés les plus modestes et les plus âgés sont les plus sévères. Pour les salariés, les 35 heures ne sont pas un progrès social. C’est plutôt une charge de travail accrue, plus de stress et moins de pouvoir d’achat. A l’évidence, si le Président de la République et son gouvernement ont entendu le message, les syndicats semblent encore sourds à ce retour aux 39 heures.

Henri Pauvert.
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