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26 Juillet 2007
LES BARBARESQUES.
Les événements tout à fait extraordinaires que nous venons de vivre depuis huit ans de part et d'autre de la Méditerranée se sont terminés par ce que la presse aux ordres a appelé d'une façon tout à fait scandaleuse : « un coup de maître ». Pour bien les comprendre il faut se référer à l'histoire dont les signes multipliés depuis des siècles sont convergents.
L'Afrique du Nord fut naguère une des premières régions converties au christianisme. Il y avait 90 Evêchés dans le territoire, alors que l’Evêché de Lyon était le seul en Gaule.
Les Vandales sont venus et puis les cavaliers d’allah qui ont conquis tout l’immense territoire allant du Caire à Rabat, sans compter des percées célèbres en Europe ; ce qui fut le grenier de Rome n’était plus. Ils ont réduit en esclavage la vieille et ancienne nation berbère et plus tard les barbaresques ont fait régner la terreur dans toute la Méditerranée. Ils réduisaient en esclavage et torturaient les chrétiens qu’ils pouvaient attraper sur la mer et de multiples œuvres durent s’organiser pour se procurer les rançons en vue du rachat. Le commerce des esclaves chrétiens était florissant.
La libre navigation en Méditerranée était menacée et c’est ainsi qu’au début du 19e siècle les nations européennes, pourtant en compétition les unes avec autres, tolérèrent l'expédition française en Algérie. Les Français mirent en valeur d'immenses territoires que les conquérants islamiques, suivants leurs habitudes, avaient transformés en désert. Ils installèrent en particulier des hôpitaux où l’hygiène régnait.
Le rappel de cette histoire montre d'étranges et nombreuses similitudes avec ce qui vient de se passer depuis huit ans de part et d'autre de la Méditerranée.
La réduction des chrétiens en esclavage n'est pas une exception ; c'est un devoir pour les croyants musulmans ; les coptes en Egypte en savent quelquechose ; il est logique pour ces mêmes croyants que les chrétiens restants donnent des rançons que l'on négocie au mieux.
Il existe cependant trois différences avec ce qui s'est passé du temps des barbaresques.
D'abord les leaders de l'Occident ont abandonné leur référence chrétienne, jetant aux orties l'arme suprême qui avait permis de gagner naguère la bataille de Lépante et d’autres batailles fameuses contre le même ennemi.
Une autre différence est l'intervention du pétrole. Ce pétrole a joué un rôle majeur dans l'enrichissement de l'Occident et aurait pu
lui assurer une supériorité sans limite pour se défendre contre les multiples agressions auxquelles il est confronté et dont le 11 septembre n'est qu'un épiphénomène. Mais il se trouve que
par des circonstances littéralement « diaboliques» les assaillants bénéficient grâce à ce pétrole d'une force considérable qui les conduit à couvrir toute l'Europe de mosquées où la haine
contre l’Occident est enseignée couramment. Sans le pétrole, la Libye serait restée une étendue sableuse et Tripoli une bourgade
crasseuse. Les chameliers ne seraient pas devenu colonels !
Une dernière différence enfin mérite d'être mentionnée. Les leaders de l'Occident se sont livrés ces derniers jours à une course indécente pour savoir celui qui verserait la rançon la plus importante. La rançon, aux yeux du pouvoir français, est justifiée par les futurs contrats portant parfois sur des techniques dangereuses ; en outre, les financiers savent fort bien que très souvent ces grands contrats ne sont pas réellement payés.
En attendant, le président français s’est précipité sur place pour se faire reconnaître comme un « dhimmi » et, cela ne s’invente pas, il a reçu aussitôt un affront, le programme ayant été changé au dernier moment par le chamelier colonel, vrai vainqueur de l’épisode.
Michel de Poncins
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