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Une semaine à la loupe (26/06/07) : L'informatique à l'époque néolithique, par henri Pauvert.
26 Juin 2007
Rédigé par Edouard Boulogne et publié depuis
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Une semaine à la loupe.
1. Haro sur le pantouflage !
Le marché du travail s’améliorerait et profiterait aux fonctionnaires et non aux chômeurs ! Est-il normal que les fonctionnaires, qui ont la garantie de l’emploi, viennent chasser sur les
terres du privé ? La banque et la finance semblent être les secteurs qui attirent le plus les hauts fonctionnaires. De même le secteur du conseil aux entreprises a vu sa part doubler à plus de 7%
avec le secteur du commerce qui reste stable à 7%, le BTP à 6%, l’urbanisme et l’aménagement à 5%. La commission de déontologie de la fonction publique de l’Etat donne un avis sur ces départs
plutôt temporaires que définitifs. En 2005, la commission a donnée 16% d’avis favorables. En 2006 le taux s’est accru à 21% ! La majorité des députés sont des fonctionnaires qui, s’ils sont
battus, retournent dans leur corps d’origine et prennent donc peu de risques salariaux. Le pantouflage, terme utilisé pour indiquer le passage du privé au public, se développe avec le risque non
négligeable de transformer notre pays en administration de fonctionnaires. Quelle expérience ces "pantoufleurs" ont-ils de l’entreprise ? Quelques exemples célèbres ont montré l’incapacité de
certains de ces hauts fonctionnaires à assurer le développement de grandes entreprises et nous ont coûté fort cher en impôts ! Les patrons du privé qui recrutent ces fonctionnaires pour leur
carnet d’adresse pourraient se rappeler que leurs salariés d’hier sont les chômeurs d’aujourd’hui !
2. Les compteurs veillent sur le 4ème âge.
Le principal signe de vie dans une maison ou un appartement, c’est la consommation d’eau. Une société française a mis en place un capteur qui se pose sur le compteur d’eau. Il émet des
ondes radio vers un boîtier qui alimente en information un plateforme informatique. Le dispositif permet de suivre heure par heure la consommation d’eau de l’abonné. En cas de non consommation
pendant une période définie, le capteur envoie un signal qui est transmis à un plateau médicalisé qui déclanche une alerte à cette personne ou à ses proches. Ce système est en test dans plusieurs
villes de métropole et pourrait être étendu à tous les bénéficiaires d’un compteur d’eau individuel, pour un coût mensuel relativement acceptable. Il permettrait ainsi aux personnes âgées de
rester chez elles plus longtemps et à la sécurité sociale de faire des économies.
3. Jeu de foulard, jeu de vilain !
Ce jeu porte mal son nom. Il cache des pratiques très violentes qui, chaque année, entraînent la mort de jeunes enfants et adolescents ou qui finissent handicapés ou avec des stigmates de
la strangulation pour avoir voulu connaître l’ivresse de sensations fortes. Le nouveau ministre de l’éducation a décidé de sonner la mobilisation générale contre ce jeu morbide dont le but est de
se priver d’oxygène en compressant la carotide. C’est aux parents et aux écoles qu’il revient de faire cesser cette pratique extrêmement dangereuse et dont 4% des jeunes de moins de 15 ans ont
voulus en faire l’expérience. L’objectif pour l’éducation nationale est "zéro mort" tout de suite.
4. L’informatique à l’époque "néolithique".
Une exposition originale a lieu actuellement sur le toit de la grande Arche de la Défense au musée de l’informatique. "1940-1990, histoires de l’informatique". Cette exposition originale
nous fait découvrir les dinosaures du PC et de la carte mémoire. Si le PC date des années 1980, l’informatique a débuté il y a bien longtemps et nos jeunes ne peuvent imaginer comment étaient les
calculateurs du début du XXème siècle. On y retrouve l’histoire de l’ordinateur portable, "l’Apple story" et l’évolution des supports de stockage. Des pièces telles que le Commodore PET de 1977
et l’Osborne de 1981 peuvent être admirés de même que le premier PC portable qui ne pesait à l’époque que 15 kg ! Aujourd’hui le Blackberry ne pèse que quelques centaines de grammes et permet de
réaliser beaucoup plus d’opérations. On peut aussi y retrouver l’origine d’un certain nombre de mots anglais tel que le "bug", nom d’un papillon de nuit qui se faisait griller dans l’ordinateur à
lampe, et qui est le cauchemar de tout utilisateur informatique. Pour les seniors, on se souviendra des bardées d’employés qui faisaient des trous dans des cartes cartonnées, chacune représentant
une ligne de code. Les entreprises possédaient des salles de plusieurs centaines de m², climatisées, ou des ordinateurs à la "pelle" débitaient des opérations gérées par des spécialistes.
Aujourd’hui le portable ou la tour que nous avons chez nous réalisent plus que ce que ces ordinateurs à perte de vue ne pouvaient calculer. De même des fonctions salariales ont totalement
disparues. L’arrivée du traitement de texte, du tableur et de la messagerie a entraîné une modification phénoménale de l’organisation du travail dans les entreprises. Il faut savoir que
l’informatique a encore de grandes possibilités de développement et se souvenir que la célèbre loi de Moore reste toujours valable et n’a pas pris une ride.
5. Le développement du "buzz".
Le bourdonnement, en anglais "buzz", est à l’origine une technique marketing qui consiste à faire du bruit autour d’une information ou d’un produit. Un message est envoyé à un groupe de
personnes que l’on appelle la cible. Celle-ci va ensuite la propager. Cette technique est particulièrement adaptée à Internet qui permet de la transférer très rapidement les buzz grâce aux
forums, aux blogs et aux courriels ou mails. Lors de la dernière élection présidentielle, les militants, les opposants et les partis politiques ont utilisé cette technique pour diffuser des
tracts, des vidéos et des messages en faveur des candidats ou en défaveur de leurs adversaires.
6. Le ciel plus écologique.
Les avions à hélices reviennent en force dans le ciel car ils sont moins gourmands en CO2. Le turbopropulseur, menacé de disparition il y a quelques années, a le vent en poupe. Le célèbre
ATR renaît avec des commandes en augmentations de 80% des livraisons en 2007. IL semble que de nombreuses commandes aient été passées à l’occasion du salon du Bourget qui s’est tenu la semaine
dernière à Paris. Les avions à hélices sont plus économiques et leur niveau d’émission de gaz à effet de serre est inférieur de 50 à 70 % que celui des jets. Les départs régionaux représentant un
peu plus de 45% du trafic aérien mondial, l’efficacité des appareils turbopropulsés combine trois facteurs de développement que sont : une structure légère, une forme très aérodynamique et des
moteurs moins puissants donc moins gourmands que ceux des jets. Les émissions de CO2 sont de 95g/km par passager pour un vol régional sur turbopropulseur. En comparaison une voiture à essence,
écologiquement performante, émet entre 104g/km, pour les petites cylindrées et 500g/km pour les grosses voitures. Le train demeure cependant imbattable avec une moyenne de 13g/km par voyageur sur
les Corails !
7. La non bravitude...
Ségolène Royal n’a pas participé à la réunion des éléphants PS se week-end mais en a profité pour s’accaparer les télévisions. Dimanche, elle était sur Canal plus à midi et au 20h de TF1.
Il est étonnant de constater que nous sommes revenus au langage du passé. Ségolène Royal, qui nous avait habitué à une certaine vérité, a passé son temps à mentir ou à faire porter aux autres le
"chapeau" de ses erreurs. C’est la faute de l’AFP, dont le patron est proche du pouvoir, si sa séparation d’avec François Hollande s’est télescopée avec le résultat des législatives. C’est la
faute des éléphants et des militants si elle n’a pas été élue. L’accord sur le mini traité européen n’est pas si bon que cela et tout le coté positif revient à Angela Merkel qui est la seule a
avoir réussi à faire plier la Pologne et l’Angleterre. Etc. etc. Chez les socialistes il y a aussi changement de génération mais on garde les mêmes discours. A continuer ainsi, les socialistes
sont pour très longtemps dans l’opposition. Et Ségolène Royal, malgré la « bravitude » dont elle fait preuve, ne peut espérer réussir à briser la muraille de Chine qui se formera autour d’elle
!
8. Chapeau, Monsieur le Président.
L'accord conclu samedi à l'aube par les dirigeants européens sur un mini traité pour remplacer la Constitution ne restera pas dans l'Histoire pour sa clarté. Malgré un bilan mitigé, le
soulagement était perceptible lorsque l'accord, que l'on croyait totalement hors de portée, a été conclu. Bien que Ségolène Royal ne lui donne aucun crédit, il parait naturel de mettre en valeur
le rôle important qu’a joué Nicolas Sarkozy dans la clôture de cet accord.