25 Septembre 2024
Après des siècles de persécutions, les juifs après la seconde guerre mondiale, et l'holocoste qu'ils ont subi, ont avec le soutien des USA et d'une coalition internationale sous la gouverne de l'ONU fondé l’Etat actuel qui est maintenant l'objet des attaques sauvages des fanatiques de l'Islam.
Il ne se laissent pas faire. Comment ne pas les comprendre ?
LS.
La branche armée du parti islamiste libanais, visé par des frappes israéliennes, a patiemment accumulé drones, roquettes et missiles balistiques.
Par Clément Machecourt
e sud du Liban sous les bombes. Après l'explosion des bipeurs et des talkies-walkies des cadres du Hezbollah, Israël a visé, lundi 23 septembre, « plus de 1 600 cibles terroristes », faisant près de 500 morts et 1 600 blessés, dont des femmes et des enfants, selon le ministère libanais de la Santé.
C'est le plus lourd bilan sur une journée depuis le conflit israélo-libanais de 2006. Des milliers de civils évacuent désormais le sud du pays du Cèdre face aux frappes israéliennes et aux risques de « guerre totale ».
Benyamin Netanyahou a fait du retour de 80 000 civils israéliens, évacués du nord du pays depuis onze mois par les tirs de roquettes du Hezbollah, un objectif. Tsahal continue donc de mettre sous pression le « parti de Dieu » et sa branche armée. Car malgré les derniers coups portés, tous les analystes s'accordent à dire que la milice chiite est l'organisation militaire la plus puissante de la région, loin devant le Hamas à Gaza.
En plus de ses quelque 60 000 combattants entraînés, le Hezbollah tire son pouvoir de nuisance de son arsenal considérable. L'Institute for Nationale Security Studies (INSS) de l'université de Tel-Aviv estime qu'il possède « entre 150 000 et 200 000 roquettes, mortiers et missiles, dont des centaines de missiles […] de haute précision ». Depuis le 7 octobre et en soutien au Hamas, le Hezbollah a tiré environ 8 500 roquettes, principalement sur le nord d'Israël, tuant 24 soldats et 26 civils.
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La milice chiite tire régulièrement de petites salves de roquettes Grad dont la portée n'excède pas 40 km. Leur trajectoire, aisément prédictible, rend plus facile leur interception par le Dôme de fer israélien. Mais une attaque massive saturerait à coup sûr les défenses de l'État hébreu et ferait bien plus de dégâts et de victimes.
Le Hezbollah, avec des sites de lancement disséminés au sud du Liban, pourrait saturer les systèmes de défense israéliens avec des milliers de roquettes et de drones kamikazes iraniens Shahed-136. De quoi permettre le passage de missiles balistiques pour frapper plus en profondeur le territoire israélien et des installations critiques. Israël devrait alors faire un choix entre les sites à protéger en priorité.
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Selon INSS, 75 000 des projectiles peuvent atteindre le nord d'Israël, 67 500 le port d'Haïfa, 10 500 la ville de Hadera et 4 500 Tel-Aviv et plus au sud dans le pays. La capitale serait par exemple à portée du missile iranien Fateh-110 et de sa charge explosive de 500 kg, doté d'une précision de 10 m, selon l'agence de presse de la République islamique d'Iran.
Outre les roquettes Grad, Fajr 3 et les missiles balistiques, la milice chiite aurait également des missiles antinavires. Une menace agitée lorsque les États-Unis avaient annoncé l'envoi du porte-avions USS Gérald R. Ford dans la région après l'attaque terroriste du 7 octobre.
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