5 Septembre 2024
Je n'ai pas toujours apprécié les déclarations anciennes du nouveau premier ministre. Mais cet homme là est trop intelligent pour s'illusioner sur les motivations de Macron qui pris dans les rêts de ses récentes prises de position cherchait désespérément une bouée où s'accrocher. Michel Barnier ne s'illusionne sûrement pas à cet égard.
Michel, gardez-vous à gauche, gardez vous à gauche.
LS.
L’ancien ministre et commissaire européen a finalement été choisi pour Matignon. Un homme de droite, qui ne cache pas ses désaccords (de forme) avec le président.
Par Marie Haynes
POLITIQUE - Plutôt raccord avec le président dans les idées, Michel Barnier l’est moins sur la manière de gouverner. Considéré par beaucoup comme un politique « Macron compatible », Michel Barnier, fidèle a sa famille des Républicains, ne l’a cependant jamais adoubé, cherchant notamment à prendre sa suite en 2022 comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en ci-dessus.
Discret dans les médias, le nouveau Premier ministre d’Emmanuel Macron s’est en fait surtout fait entendre à l’occasion de la primaire à droite pour l’élection présidentielle de 2022. Candidat pour représenter son parti, l’ancien ministre de Chirac et Sarkozy fonde son opposition à Emmanuel Macron principalement sur sa méthode.
« Notre pays n’a pas été bien gouverné (...) parce qu’il a gouverné notre pays à l’intérieur et à l’extérieur de manière solitaire et arrogante », estimait-il sur le plateau de CNews le 21 novembre 2021, lors du débat l’opposant aux autres candidats Les Républicains. « Le président a aussi été dans une gestion un peu élitiste de notre pays. Vous ne m’entendrez pas parler de premier de cordée… », lui reprochait-il aussi le 9 septembre 2021 sur BFMTV en évoquant la crise sanitaire de l’époque.
Pour autant, l’homme politique de 73 ans pointe aussi du doigt les choix d’Emmanuel Macron. Le 7 janvier 2022, sur le plateau de France Info, il liste ce qu’il considère être les échecs du président. « Il est responsable de l’effondrement de notre commerce extérieur. Il est responsable de l’explosion de notre dette et de notre déficit. Il est responsable du chômage. Il est responsable de l’insécurité », égrène celui qui souhaitait alors un contrôle strict de l’immigration, la retraite à 65 ans et la lutte contre l’« assistanat
Pour écouterles déclarations orales du nouveau premier ministre , cliquer sur le lien ci-dessous :