10 Août 2024
« Violences d’extrême droite au Royaume-Uni » s’empresse la presse de qualifier les mouvements de rejet des délinquance et criminalité outre-Manche, auxquelles prennent part, et dans des proportions significatives, des nouveaux venus identifiables et identifiés.
Autrement dit, de la même manière qu’est un complotiste quiconque voit ce que veulent cacher certains opérateurs économiques ou politiques aux allures d’éléphants dans des magasins de porcelaine, quiconque oserait s’élever contre la criminalité et par voie de ricochet une insécurité qui ne cessent d’augmenter est d’extrême-droite. Ces dangereux complotiste d’extrême-droite et autres extrémistes-de-droite - complotistes de surcroît - doivent être traqués, démasqués et ostracisés par les temps qui courent (et qui courent de plus en plus vite vers un totalitarisme impitoyable dont l’URSS et le IIIe Reich n’ont été que de simples champs expérimentaux - en tout cas, au XXe suecle, de l’Atlantique au détroit de Béring).
Sur ce sujet, le dénommé Elon Musk, sans doute à cause de facultés intellectuelles insuffisantes et très approximatives est en train de jouer à l’âne et au bouc. Les commissaires de police de la pensée aimeraient mettre bon ordre dans ses pensées assez désordonnées d’après ce que l’on croit savoir. Il serait au bord de l’internement (psychiatrique, cela va de soi), afin de l’aider à être libre évidemment. Sa liberté, en effet, semble menacée : il est de ceux qui supportent « tous les politiciens de la droite radicale qui méprisent les règles de droit et attisent les conflits communautaires au sein de nos démocraties au lieu d’y remédier ».
Quelle emprise un vent mauvais n’exerce-t-il pas sur les voiles de ses pensées !
Alors, tant pis si, comme le dit Jean-Michel Salmon, consultant indépendant : « en matière d’immigration, nous sommes arrivés au point de rupture entre élites et classes prolétaires britanniques ». Ce qu’on appelle « élites » aujourd’hui, c’est une nomenklatura dévoyée bien décidée à toutes les combinaisons de réseaux d’influence et de pouvoir possibles dans l’apesanteur autoritaire, et ce qu’on appelle prolétariat, c’est tout ce qui ne marche pas dans la combine du déni-oui-oui religieusement entretenu par les ayatollahs d’un culte culturel gentiment ubuesque.
Le but, c’est la sanctification de l’inversion à des fins de confort moral d’un conformisme d’inversion, partie motrice d’une stratégie de domination propre à tous les régimes totalitaires. La doxocratie (c'est-à dire le poyuvoird'une opinion publique sou contrôle de groupes de pression occultes) s’appuie alors sur une cléricature séculière aussi festive que les clercs réguliers y sont inflexibles assurant une propagande largement relayée par toute sorte de relais largement subventionnés.
À l’arrivée, il s’avère que la novlangue est devenue un espéranto. Alors, sur le chantier de la tour Babel, le tour est joué : tout repart de plus belle.
Ordre, désordre, où est la clé du vrai quand c’est celui qui donne les ordres qui tient le fil à plomb dont personne ne doit s’apercevoir qu’il est en tire-bouchon ?