7 Août 2024
1) Teddy, l'empereur du judo déploie le drapeau national 2) Le même champion houe aussi avec le drapeau régional qu'il ne faut pas confondre avec le drapeau indépendantiste. Car la Guadeloupe comme toutes ls rovinces françaises a ses drapeaux (comme la Bretagne, l'Alsace, la Corse, etc)te
Le Scrutateur.
(https://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/sports/nou-foute-bowdel-menm-998602.php?utm_source=newsletter&utm_medium=actus&utm_campaign=07082024 )
La Guadeloupe a bien reçu le message. Teddy Riner avait demandé le « bowdèl » à son arrivée. Ce fut le cas hier à sa sortie de l'aéroport où près de 4 000 personnes l'attendaient. Et que dire de Pointe-à-Pitre, qui a organisé une fiesta carnavalesque à son champion.
Difé pri. Hier après midi, la Guadeloupe a accueilli son champion en grande pompe. Dès le tarmac, le ton était donné avec deux véhicules de pompiers qui ont fait une haie d'honneur avec des jets d'eau. Quand le champion olympique sort du salon d'honneur pour se rendre dans le bus à impériale qui lui été dédié, l'aéroport Pôle Caraïbes fait un boucan d'enfer, avant même que l'enfant du pays ne soit sorti. Puis c'est l'explosion ! Les 4 000 personnes présentes à l'aéroport sont en délire, le cortège de sécurité du judoka peine à le protéger de la foule qui veut absolument toucher l'enfant du pays. Une fois dans le bus, c'est la folie. Il reçoit un drapeau de la Guadeloupe et bien entendu, le brandit avec sourire et fierté. Il n'en fallait pas plus à l'association des motards de la Guadeloupe pour faire chauffer la gomme et honorer Teddy Riner au son des rupteurs. Un peu de retard sur le programme, mais ce n'est pas important pour le colosse Habissois qui prend le temps de saluer la foule. Une foule qui ne se prive pas d'envoyer des goodies à faire dédicacer par le champion, qui se prend au jeu. Il signe des tee-shirts, puis un judogi, une ceinture marron et ça devient vite le concours d'envoyer ce que le public a sous la main. Ainsi, des chaussures, droites ou gauches, qu'importe, sont balancées en haut du bus. Stoïque mais souriant, Riner signe tout ce qui lui passe par la main.
Arrivé au premier rond-point de Petit-Pérou, chaque mètre carré de trottoir est remplit par des personnes téléphone en main. Sur la longue ligne droite qui mène à Vieux-Bourg Abymes, c'est une haie d'honneur qui attend le champion. Telle la Reine d'Angleterre, tout le monde attend pour voir le passage de l'enfant prodigue et pouvoir lui transmettre le plus d'amour possible. Teddy Riner y a répondu, avec beaucoup de générosité. De l'autre côté de la route, malgré le danger que cela représente, les automobilistes s'arrêtent sur la file de gauche pour filmer le passage du bus. Dans Vieux-Bourg Abymes, le public se fait un peu plus disparate.
Mais au rond point de Miquel, c'est le bordel qui s'organise. Impossible d'avancer ! Il y a tellement de monde que l'on ne voit plus aucune pierre. Seule l'arbuste dépasse. Le bus se fraie difficilement un trajet dans le boulevard Légitimus, qui connait la même affluence que durant le carnaval. D'ailleurs, ça n'a pas manqué, tel un déboulé, le public suit le bus. C'est Akiyo, qui, depuis Miquel, déboule derrière le bus comme si c'était Teddy Riner le porte-drapeau d'AkiyoÀ l'approche du MACTe, les enfants courent derrière le bus. Teddy Riner a mis pied à terre à la place de la Victoire, pour un bain de foule et a terminé le chemin vers le MACTe à pied, en déboulant avec Akiyo.