20 Août 2024
Alors que la bataille des élections présidentielles fait rage, aux États-Unis, que les meetings s’enchaînent pour les deux candidats en lice Donald Trump et Kamala Harris, le « serial entrepreneur » américain Elon Musk a reçu, sur son réseau social X, l’ancien président Trump, ce lundi 12 août. Loin de la censure des médias appartenant au groupe Meta (Instagram, Facebook, Messenger…), Elon Musk déclare garantir une totale liberté d’expression sur le réseau aux 250 millions d’utilisateurs de X. Dès son rachat de Twitter, il a procédé à une vague massive de licenciements qui a décimé les équipes de modération du réseau social. Cette absence de modération n’est pas pour plaire à tous, loin de là. En Europe, l'interview accordée au candidat républicain inquiète. Thierry Breton, commissaire européen et ancien ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique en France, a publié sur X une lettre adressée à l’entrepreneur : « Avec une grande audience viennent de plus grandes responsabilités. » Et pour cause : l’interview partagée sur le compte X de Donald Trump a atteint, en cumulé, 60 millions d’auditeurs.
Pour l'Union européenne, X ne censure pas assez !
Cette lettre ouverte met en garde Elon Musk quant aux règles de censure appliquées en Europe. Et pour cause : selon le commissaire européen, un tiers des utilisateurs X sont basés en Europe. Bien que les deux protagonistes de l’interview soient américains, l’algorithme et le poids considérable des comptes respectifs de Musk et Trump propulsent la discussion, en entier ou par extraits, en tendance sur les comptes européens. La mise en garde venue de Bruxelles n’a pas ébranlé Musk. Il y a répondu sur son compte X avec l’insolence qui le caractérise.
La SUITE ICI :