Une journée politique déprimante au Parlement. (Le scrutateur).

Le Scrutateur n'est pas en panne. J'expliquais il y a deux jours que des travaux, longs et parfois bruyants sont en cours dans mon immeuble (la fameuse « tour de la scrutation ») et que les parutions seraient moins régulières. Mais ce n'est pas tout-à-fait ce que j'appellerais des vacances.

Je vous adresse ces quelques lignes pour marquer ma présence en retrait, et

mon entière disponibilité pour publier des textes ou documents que vous etimeriez intéressants et utilesde me communiquer.

Je voudrais vous faire part ce soir de mon agacement devant cette journée politiquement consacrée à l'élection à la présidence de ce que (par habitude) l'on continue à appeler l'Assemblée Nationale.Une assemblée fragmentée, divisée, ressemblant plus que jamais une classe d'élèves quand le prof n'est pas là.

Criailleries, grossièretés, attitudes incongrues, entre partis, plus exactement entre hordes de sauvages ou du moins de débiles sans éducation et sans culture politique.

Notons ce qui est plus stupéfiant, à mes yeux le parti pris de tenir hors du débat politique le Rassemblement National, ce parti qui aux dernières élections a rassemblé sous sonnom 12 millions d'électeurs, excusez du peu. Ceci au nom de la démocratie, terme dont on abuse à un point tel qu'on risque de déconsidérer, tout ensemble, le mot et la chose.

Finalement le président est élu, et c'est une présidente, Mme Braun-Pivet, dont le seul mérite, tout récent, est d'avoir laissé connaître sa déconvenue à l'égard de Macron qui le principal responsable de cette transformation non seulement du Parlement mais de tout le pays en vraie cour du roi Pétaud.

Mais nôtre pays en a vu d'autres en sa longue histoire.

Il reviendra à une stabilité plus convenable. C'est à nous de mettre la main à l'oeuvre du redressement.

Le Scrutateur.