27 Avril 2024
Je n'ai jamais été membre du Front National, ni au temps de Jean-Marie, ni même après. Ce n'est pas pour autant que je n'ai pas été courtisé pour ce faire. Une personne (alors professeur de droit à la fac deParis) qui était proche du leader s'était mise dans l'esprit de me convertir au FN (et à son chef) me fit inviter chez lui à Montretout. L'entretient dura trois quart d'heure. Je précisai à M. Le Pen que je ne partageais pas, sinon toutes ses idées, du moins son idéologie et ses foucades (c'était l'époque du « Durafour crématoire » et autres « boutades » qui n'étaient pas digne d'un chef de l’Etat français) . Je le félicitai pour ce qui me paraissait positif dans son discours général, mais ne dissimulai pas que je n'envisageais pas de me ralier à son parti. Nous étions quatre dans son bureau (y compris mon introductrice). Jean-Marie était coléreux. Plusieurs fois il éleva la voix, se gonflant de colère, mais se contrôlant en définitive. Après tout nous n'étions que quatre, et en privé.
J'ajoute que je ne me suis jamais inscrit dans un parti politique, (même au RPR de la bonne période de Jaques Chirac).
La politique qu'elle que soient ses leaders (de gauche ou … de droite) pour des raisons qui tiennent aux « calculs » politiciens de ces messieurs et à leurs « convictions » sur le caractère fontièrement versatile des foules moutonières. Et puis j'étais ou me voulais « philosophe » c'est à dire plus intéressé par la recherche du bien commun que des succès électoraux, toujours suivis de concessions pas toujours compatibles avec l'honneur et le bon sens, le septennat de Nicolas Sarkozy est là pour le rappeler.
Je n'ai pas changé.
L'article qui suit peut réconforter ceux (dont je suis) qui refusent de désespérer de la France. Je le publie, mais ma position n'a pas changé.
Le Scrutateur.
Un sondage réalisé par l’IFOP-Fiducial pour Sud Radio et Le Figaro Magazine intègre pour la première fois Gabriel Attal et Jordan Bardella à la liste des candidats à l’élection présidentielle de 2027. Le Premier ministre et le président du Rassemblement national seraient tous deux qualifiés au second tour. Au second tour, les intentions de vote donnent Jordan Bardella vainqueur face à Gabriel Attal, avec 51 %. Bardella serait à égalité face à Édouard Philippe.
Quant à Marine Le Pen, candidate officielle, pour l’heure, de l’élection 2027, elle est donnée vainqueur dans ce sondage en cas de second tour face à Édouard Philippe (51 %) et face à Gabriel Attal (53 %). Le Premier ministre comme le maire du Havre seraient en effet largement distancés par la candidate du RN dans les catégories suivantes : les salariés et les 35-49 ans ; chez les 50-64 ans, l’écart se creuse : elle récolterait 46 %, quand Édouard Philippe ne séduirait que 19 % de cette tranche d’âge et Gabriel Attal 15 %.
Alors que le Rassemblement national s’installe confortablement dans les sondages et que la majorité présidentielle résiste, LFI poursuit sa chute. Il y a un an, les intentions de vote la donnaient entre 17 et 20 % pour un premier tour. Elle ne dépasse plus les 16 % et tombe à 14 % face à Gabriel Attal.