La mort d'un dynamique politique Guadeloupéen : Cédric Cornet.

Des ennuis informatiques (et qui ne sont pas encore complètement éliminés) ne m'ont pas permis de commenter plus tôt le décès de Cédric Cornet, le maire de la commune du Gosier.

Il a surgi comme un météore lors d'évènements qui mirent en péril l'avenir de la Guadeloupe, il y a une quinzaine d'années.

Comme souvent les élus « consacrés » du demi monde se montraient incertains, timides, prudents, bref politiciens. Surgirent alors, impétueusement, une équipe de jeunes enfiévrés, au verbe clair, qui contribuèrent au renversement de la situation. Parmi lesquels Jean-Philippe Courtois (maire actuel de Capesterre Belle Eau) et Cédric Cornet, dont le dynamisme et l'éloquence enflammée, contribuèrent au renversement de la situation.

Ces deux jeunes persévérent dans leur détermination . Le premier devint maire de Capesterre. Le second se heurta à une coalition de de médiocres qui ne reculèrent devant aucun moyen, car le demi monde est comme çà. Cela n'empècha pas Cornet de devenir maire du Gosier, qui depuis son arrivée au pouvoir de la commune la transforma profondément.

Cédric, il y a une dizaine d'années, accompagné d'une copine, vint me voir au sommet de ma tour. Il était né d'ailleurs à cet endroit. Il sollicitait des conseils que je lui prodiguai, tout en sachant qu'il n'en avait pas besoin, car il avait la politique dans le sang, et des vues déjà très saines.

Et puis hier soir, est tombée la triste nouvelles de son décès, à 43 ans.

Les Guadeloupéens sont nombreux à clamer leur chagrin sur un ton qui ne trompe pas.

J'adresse mes condoléances à ses parents, à son épouse,, à tous ceux qui l'ont estimé et aimé.

Le Scrutateur.