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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Derrière la fronde de François Bayrou, la volonté d’écorner les premiers pas de Gabriel Attal

Regardez les. "Le fromage est bon" semble se dire ces revenants de la quatrième république !

Regardez les. "Le fromage est bon" semble se dire ces revenants de la quatrième république !

Au sortir de la seconde guerre mondiale, les survivants de la troisième République ces politiciens survivants qui l'avaient conduite à la catastrophe de 1940, par leurs incapacités à gouverner éliminèrent politiquement le général de Gaulle. Les mêmes causes produisant les mêmes effets  ils se ruèrent à Colombey les deux églises pour supplier l'homme du 18 juin de revenir au pouvoir. Ce fut la création de cinquième république. Le général disparu, et après l'intermède honorable de Georges Pompidou, commença le lent détricotage de la constitution qui s''est accentué avec François Hollande et Macron. Lointain descendant politique du MRP (l'un des piliers de la quatrième) François Bayrou furieux de n'être pas considéré comme un homme d'Etat, rue aujourd'hui dans les brancards, et tenu en retrait par suite de crtaines manipulations financières (dont il est absout depuis deux jours « au bénéfice du doute ») rue dansle brancards. Et il n'accepte pas d'être subordonné à Gabriel Attal qui pourrait être son fils, voire son petit-fils. Et la France pendant ce temps dérive à vau-l'eau.

L'article ci-dessous, du Figaro donne la triste, mais véritable situation de la France.

Le Scrutateur.

 

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DÉCRYPTAGE - Le refus public du centriste d’intégrer le gouvernement
met à rude épreuve l’autorité du premier ministre sur ses troupes.

Gabriel Attal a résisté à une première crise sociale en réussissant à
convaincre les agriculteurs de ranger leurs tracteurs. Mais c’est au
sein même d’une partie de sa majorité, dont il est le chef, que la
jacquerie gronde désormais. En faisant publiquement état mercredi soir
de son refus d’intégrer le gouvernement, François Bayrou a
délibérément testé l’autorité de Gabriel Attal. Dont, ce n’est pas un
secret, il était opposé à sa nomination à Matignon.

À découvrir

PODCAST - Écoutez le club Le Figaro Politique avec Yves Thréard

Quand le président du MoDem et maire de Pau évoque «le gouffre qui
s'est creusé entre la province et Paris» pour illustrer l'absence
«d'accord profond sur la politique à suivre» qui l’amène à prendre ses
distances avec l’exécutif, c’est bien Gabriel Attal qu’il vise.
L’entretien entre les deux hommes a tourné au vinaigre un peu plus tôt
alors que l’entrée au gouvernement de François Bayrou était sur la
table. Face au manque d’enthousiasme du premier ministre, le centriste
a ensuite dénoncé une «démarche d’humiliation» devant les
parlementaires du MoDem.

«Ça va aller très vite maintenant»

«François Bayrou a giflé et humilié le chef de la majorité», analyse
un membre du premier cercle élyséen. «C’est une façon de montrer au
président pourquoi il ne voulait pas que Gabriel Attal devienne
premier ministre», avance la même source. Et de poursuivre: «Emmanuel
Macron va être obligé de reprendre la main dès jeudi matin en mettant
un point final au remaniement» qui s’enlise depuis plusieurs jours
dans des discussions entre les deux têtes de l’exécutif.

Quitte à ce que le président de la République reprenne lui-même date
avec le MoDem pour s’assurer que le premier partenaire de Renaissance
ne fasse pas défaut au Parlement, où la majorité relative place déjà
les macronistes dans une position précaire. «Ça va aller très vite
maintenant», estime une conseillère de l’exécutif, tandis que Matignon
restait mutique mercredi soir.

Pas un adepte de la diplomatie de la dentelle

Il y a près de deux ans, François Bayrou avait déjà testé rudement
l’assise d’Élisabeth Borne en réagissant publiquement à sa nomination
de façon peu amène. «Les temps exigent que le premier ministre ou la
première ministre soit politique, qu'on n'ait pas le sentiment que
c'est la technique qui gouverne le pays», avait-il lâché sur France
Inter. La locataire de Matignon avait ensuite scrupuleusement veillé à
consulter régulièrement le Haut-commissaire au Plan et les cadres de
son parti. En endossant très vite l’habit de conciliatrice de la
majorité.

Face à l’émancipation croissante des figures de la majorité, rien ne
dit que Gabriel Attal opte pour la diplomatie de la dentelle. Au
contraire. Convaincu d’être entouré de poids lourds qui veulent le
lester, le premier ministre a très vite tenté de battre froid Gérald
Darmanin, Bruno Le Maire puis François Bayrou. Bien que les deux
premiers aient su s’assurer de la confiance du président de la
République pour se maintenir en poste.

Quiétude dans l’exécutif, risque d’une contestation dans la majorité

Avec les 51 précieux députés et le caractère ombrageux du Béarnais, le
bras de fer avec François Bayrou était autrement délicat. «Le premier
ministre n’a rien contre lui», assurait son entourage en début de
semaine. Tout en rappelant qu’après la nomination de Gabriel Attal au
ministère de l’Éducation nationale, l’été dernier, c’est son lointain
prédécesseur au poste, François Bayrou, qui avait été reçu «le premier
à déjeuner, pendant 3 heures» pour obtenir des conseils. Avant que les
deux hommes se retrouvent à l’université d’été du MoDem de Guidel, en
septembre.

Mais cette fois, la réalité était plus prosaïque. Alors que Gabriel
Attal a promis «d’amener avec (lui) la cause de l’école à Matignon»,
il n’était pas question de confier la rue de Grenelle à un ministre
puissant... et libre. En adressant une fin de non-recevoir à François
Bayrou, le premier ministre s’assure - un peu - plus de quiétude dans
son exécutif mais prend le risque d’être davantage contesté dans la
majorité, au moment où elle se doit d’être rassemblée pour les
élections européennes. Il n’y avait pas de bonne équation.

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