29 Janvier 2024
Cher Monsieur,
Je vous livre là une expérience personnelle qui n'a nullement valeur d'exemple, je n'ai pas cette prétention.
l y a des évidences contre lesquelles on ne peut rien.
Tous les efforts entrepris en termes de qualification et donc de formation ont pour objectifs de permettre à ceux qui y parviennent d'accéder à des activités (emplois salariés ou non) rémunérateurs. Or parallèlement, l'économie de nos pays respectifs n'a pas pu faire le même saut. En dehors de quelques grandes entreprises du secteur public et des ses nombreuses annexes, les rémunérations restent limitées et bien en deçà des espoirs des jeunes qualifiés. Ils vont donc ailleurs! Et alors, en quoi est-ce un drame?
Personnellement, j'ai toujours dit à mes enfants, aujourd'hui 38 et 40 ans, que le monde entier leur était accessible mais de ne jamais oublier leur racine. Mon fils est à Montréal, s'exprime en français comme en anglais et a la double nationalité, ce qui me ravi. Ma fille est en région parisienne et exerce une activité juridique au sein d'un groupe financier. Que reviendrait-il faire en Martinique?
S'appauvrir intellectuellement et matériellement? Sacrifier l'avenir de leurs enfants, mes petits-enfants?
Aussi, je ne comprends pas les affres de certains de nos compatriotes généralement très bien placés pour faire jouer leur relations et bâtir ainsi un avenir à leurs enfants. Tout cela repose sur une forme d'hypocrisie!
Merci à vous pour la pertinence de vos analyses !
j'essaye de faire ce que je peux pour éclairer mes compatriotes et susciter davantage de réflexion, en restant aussi factuel que possible et en essayant de mettre le droit sur nos contradictions, mais sans espoir réel de changer quoi que ce soit, hélas.
J'apprécie vos écrits qui livrent une analyse autre que celle qui nous est servie par la presse et les médias.
Cordialement