23 Septembre 2023
La France est-elle déchristianisée ? Ceux qui l'espèrent ou qui le croient sont peut-être, (du moins les niais qui le croient où l'espèrent) déçus. Car à en croire les images diffusées (à profusion ce qui devrait déjà instruire ceux qui ont pris la mesure de la puissance des moyens mis au service des manipulations médiatique) la France demeurerait la fille aînée de l'Eglise. Et puis tous ces jeunes qui étaient présents (à la messe sur le stade de la religion du sport) ! Il faut l'avouer ils étaient bien sympathiques ces jeunes gens, je le reconnais.
En tout cas une chose est certaine toutefois l'Eglise garde un pouvoir d'attraction incontestable. Pour peu que l'on trouve l'argent suffisant pour rassembler tout ce monde qui quand il s'agit d'une messe « ordinaire » sne sont que festivants. Car tout ce spectacle a demandé beaucoup d'argent. Et la présence des Macron était indicative de la nécessité de ne pas choquer ceux qui sont, « en même temps » opposés à la future légalisation de l'euthanasie qui est au cœur des prochaines « réformes éthiques » du gouvernement de madame Borne chargée de la mise en œuvre dudit projet.
Parmi les déclarations que j'aie eu l'occasion d'entendre, il y a eu celle d'un médecin, président d'une association de soignants regroupant 800.000 adhérants. Cet homme semblait lucide sur les ambiguités de cette teuf qui se prêtait tellement à une grnde manip. Il a précisé que M.Macron en avait discuté avec le pape. Et le président de la République aurait été « à l'écoute » du pape et promis un délai dans la publication. Mais le médecin, en son sourire discret, semblait connaître l'adage selon lequel « les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent ».
Pour conclure cette brève introduction à l'article qui suit, je rappelle aux croyants dont je suis, l'épisode évangélique de la tempête sur le lac de Tibériade. La barque des apôtres semble sur le point de sombrer. La catastrophe sera évitée par le Christ marchant sur les flots. Jésus admoneste les disciples qui déjà désespéraient « hommes de peu de foi, dit-il, aux prédecesseurs du pape François. On a cité Charles Péguy ce matin à la TV.
Amis responsables relisez M. Péguy : https://gp.stquentin-stvictor.fr/wp-content/uploads/2021/03/La-petite-esp%C3%A9rance-de-Charles-P%C3%A9guy.pdf
Le Scrutateur.
Ça y est, le pape a quitté Marseille. Le souverain pontife arrivé vendredi, dans l’après-midi, à l’aéroport Marseille Provence . Le Saint-Père avait été accueilli par le Premier ministre français, Élisabeth Borne, avant de se rendre à la basilique Notre-Dame-de-la Garde. Là, il a participé, entouré de nombreux prêtres du diocèse, à une prière mariale. Il s’est ensuite adressé au clergé dans une intervention qui se voulait plutôt fédératrice. Après quoi, il est sorti de la basilique pour se rendre au monument des disparus en mer nommé « stèle dédiée aux marins et aux migrants perdus en mer » sur le site des Rencontres méditerranéennes. Le pape a tout d’abord proposé un moment de recueillement aux personnes présentes, personnalités politiques et religieuses, puis il a repris la parole. Et, comme attendu, il a offert une belle leçon de morale sur l’immigration à son auditoire. Avec le pape François, il n’y a pas de suspense, c’est toujours la même chanson.
Le Saint-Père a d’ailleurs démarré son allocution par une redite, à savoir que la Méditerranée, « cette mer magnifique, est devenue un immense cimetière ». Il a ensuite déclaré : « Nous ne pouvons pas nous résigner à voir des êtres humains traités comme des monnaies d’échange, emprisonnés et torturés de manière atroce. » Sur ce point, personne ne lui donnera tort et ce qu’il se passe actuellement sur l’île italienne de Lampedusa est évidemment dramatique. Dramatique dans les deux sens. Mais ça, le pape François ne semble pas vouloir s’en rendre compte. Dans son discours comme dans quasiment toutes ses prises de parole sur l’immigration, il ne présente qu’une seule vérité. Celle du gentil migrant qui se voit refuser l’accès à un méchant pays riche. Il rejette l’idée que ces afflux de migrants peuvent aussi être source de problèmes pour les pays où ils arrivent. Il ne voit que les bienfaits de la mixité et, à ce sujet, il a pris la deuxième ville de France en exemple : « Marseille est un modèle d’intégration. » Sans vouloir lui manquer de respect, Marseille est peut-être un modèle d'intégration lorsqu’on y passe uniquement 24 heures et que l’on est en permanence sous escorte policière. En revanche, au quotidien, c’est un peu moins le cas.
Toujours au sujet de la cité phocéenne, le souverain pontife a posé la question suivante : « Aujourd'hui, Marseille, caractérisée par un riche pluralisme religieux diversifié, se trouve elle aussi à un carrefour : rencontre ou confrontation ? » Une invitation à faire le choix entre le bien, l’humanité, la fraternité et le mal, la peur, l’opposition entre les peuples. Tout semble tellement simple ! Malheureusement, Saint-Père, dans la vraie vie, celle de ceux qui vivent à Marseille, qui sont chaque jour confrontés au problème de l’immigration de masse, qui ne font pas seulement de beaux discours, « rencontre » rime parfois avec « mauvaise rencontre » et, croyez-le ou non, les méchants ne sont pas toujours ceux que l’on croit.