30 Juin 2023
Je suppose, amis lecteurs de nôtre blog, que vous avez suivi sur les chaines TV les graves évènements qui ont secoué la France hier de façon presqu'inimaginable. Aussi je me bornerai ce matin a braquer le projecteur moins sur les milliers de jeunes voyous et souvent décérébrés à l'oeuvre pour tout, sauvagement, casser, que sur les têtes « pensantes » de l'extrême gauche française qui poussent au feu à l'appel notamment de l'immonde salopard qu'est Jean-Luc Mélenchon.
J'observe leur innomable ignominie qui n'a de pire que leur aveuglement. Car cette tourbe puante des leaders de LFI n'a même pas compris qu'à force d'appeler au meurtre ils risquaient d'être dépassés par leurs troupes, dont la vivacité intellectuelle est loin d'équivaloir à leurs capacités vocifératrices, et destructrices.
En témoigne le sort du député Carlos Mertens Bilongo qui, bien que noir, et membre de la Nupes a failli subir le sort que son parti souhaite aux policiers français chargés du maintien de l'ordre.
L'extrême gauche française comprendra-t-elle l'avertissement ? A l'impossible, hélas ! nul n'est tenu.
Le Scrutateur.
Quand LFI se brûle à son propre feu !
Les policiers expérimentés sont formels. Les émeutes liées au drame de Nanterre et au décès du jeune Nahel tué par un policier après un refus d’obtempérer ressemblent en tout point aux échauffourées qui ont mis le feu à la France en 2005. L’origine présente d’ailleurs de grandes similitudes. Des jeunes poursuivis ou appréhendés par la police, avec une issue fatale.
À la différence de 2005, néanmoins, les émeutes ayant éclaté en Île-de-France et ailleurs ont été abondamment filmées et diffusées sur les réseaux sociaux. On y voit, notamment, le député LFI Carlos Mertens Bilongo pris à partie par des émeutiers et frappé. Son crime, d’après les participants ? Vouloir récupérer à des fins politiques le courroux des dizaines de racailles brûlant et pillant çà et là. Une espèce de boomerang de réalité qui revient à la figure du député du Val-de-Marne. La France insoumise n’a d’ailleurs pas souhaité commenter cette séquence qui a fait le tour des réseaux sociaux. Suffisamment pour que le député RN Grégoire de Fournas tweete un message de soutien ironique à son collègue de gauche. « J’adresse mon total soutien à Carlos Bilongo pris à partie par les émeutiers. Ensemble, remettons la France en ordre ! » a tweeté le député de Gironde dont la permanence et la voiture ont été dégradées, dans la nuit, par des émeutiers à Pauillac.
Dans une autre vidéo, datant elle aussi de la soirée de mercredi à jeudi, on aperçoit le maire Génération.s de Trappes, Ali Rabeh, pris à partie par ses propres administrés et mitraillé par des tirs de mortiers d’artifice.
Les pyromanes au service « grands brûlés »
Un déchaînement de violence qui vise donc aussi l’extrême gauche alors même que celle-ci s’évertue à souffler sur les braises. Ainsi Jean-Luc Mélenchon enchaîne-t-il les tweets à charge contre la police. Ainsi le député de Roubaix et Wattrelos David Guiraud a-t-il refusé de lancer un appel au calme sur le plateau de BFM TV, pendant qu'une partie de sa circonscription brûlait. Et le maire de Trappes Ali Rabeh n’avait-il pas affirmé à Jordan Bardella, sur le plateau de C8, en février 2022, que « son monde était en train de s’éteindre » ? « Ce monde-là, cette France-là, elle advient de gré ou de force, que vous l’aimiez ou que vous la rejetiez », avait presque menacé le maire de Trappes : « Et elle s’imposera parce qu’elle s’impose déjà ; et votre vieux monde, votre monde raciste est en train de s’éteindre, vous avez raison, vous le voyez et vous paniquez. » Ce matin, le premier magistrat de la ville des Yvelines était beaucoup moins arrogant : « Tous les appels à la raison ont été inutiles, déplore Ali Rabeh, cité par Le Parisien. Je n’ai jamais vu une telle détermination à en découdre, chez des très jeunes. » On ne sait pas si la situation se calmera à Trappes, mais il est intéressant de voir M. Rabeh goûter, en avant-première, la France qui a remplacé, comme il le souhaitait, notre « monde en train de s’éteindre ».
De manière presque guignolesque, le député du Nord Ugo Bernalicis s’est, quant à lui, plaint de la réaction du maire de Mons-en-Barœul, Rudy Elegeest, à qui le député Bernalicis avait envoyé un message de soutien après les émeutes. Le maire lui a répondu « Arrêtez de faire votre guignol ». Une saillie que le député Insoumis dénonce juste après avoir retweeté les sorties hasardeuses de Jean-Luc Mélenchon sur « les chiens de garde appelant au calme ». C’est, au fond, tout le problème de la NUPES. Appelant à l’affrontement dans le confort feutré des plateaux télé et s’agenouillant une fois sur le terrain. Si ce n’est pas de l’incitation, cela s’apparente presque, au moins, à de la complicité passive.