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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Macron, seul en son château, par Franz-Olivier Giesberg. (OUI F-O-G!)

1) FOG. 2) Robespierre. 3) Un rêve des Robespierre. 4) Un épigone de Robespierre : La Mélenche.
1) FOG. 2) Robespierre. 3) Un rêve des Robespierre. 4) Un épigone de Robespierre : La Mélenche.
1) FOG. 2) Robespierre. 3) Un rêve des Robespierre. 4) Un épigone de Robespierre : La Mélenche.
1) FOG. 2) Robespierre. 3) Un rêve des Robespierre. 4) Un épigone de Robespierre : La Mélenche.

1) FOG. 2) Robespierre. 3) Un rêve des Robespierre. 4) Un épigone de Robespierre : La Mélenche.

Beaucoup de lecteurs me font l'honneur de m'écrire et de m'adresser,, des articles ou des documents, sur des sujets très divers, que je dépouille toujours, que j'utilise parfois, et qu'il m'arrive de publier.

L'article qui suit, de Franz-Olivier Giesberg a été publié par le journal Le Point. (centre mou).

Giesberg n'est pas ma référence habituelle , même s'il m'arrive de souscrire à certaines de ses analyses. Cet homme, par manque de rigueur intellectuelle, et morale, contribue trop souvent à la diffusion de thèmes à la mode (et sur la mode, il convient de se référer au chapitre des Caractères du grand La Bruyère) qui énervent la France despuis trop d'années. (énerver au sens de ramoli, privé de nerfs par énervation ).

Mais les Giesberg, pris ici comme nom commun, sont parfois des baromètres utiles pour deviner l'évolution du climat, politique en l'occurence.

Mon ami, qui réfléchit rigoureusement, un sourire en coin (mais un peu crispé, car je le connais bien, et le climat politique en France ravive surement ses rhumatismes) tient à me communiquer les plus récents bulletins de la meteo. Merci trois fois cher ami. Car quand un F-O-G lui-même se met à douter du Macron, c'est que les excès de l'extrême gauche déclenche en France un climat qui rappelle Berlin 1934, ou St-Pétesbourg-1917, il faut se préparer au pire.

La lecture de F-O-G est révélatrice. Est-elle annonciatrice d'un réveil du parti de l'ordre ?

Rien n'est impossible à Dieu dans ce pays français qui lui fut voué par un certain Louis XIII !

Le Scrutateur.

 

 

L’éditorial de Franz-Olivier Giesbert

Macron, seul en son château


 

Avons-nous touché le fond ? Non, pas encore. Des crises de toutes
sortes suivront sans doute la crise sociale que nous vivons
aujourd’hui, jusqu’au sursaut qui ne manquera pas d’advenir, comme en
1958, quand nous serons tombés plus bas que terre.

« La poche au fiel s’emplit […] et va crever », écrivait, à propos de
1789, Hippolyte Taine, dans son chef-d’œuvre que tout bon Français
devrait avoir lu, Les Origines de la France contemporaine, qui raconte
la Révolution française et la suite. Cette poche a commencé de
déverser son affreux jus.

Il y a, en France, un parti révolutionnaire, comme l’a montré la
séquence des derniers jours. Multipliant les procès en illégitimité
contre un pouvoir démocratiquement élu l’an dernier, il joue la rue.
Il entend même nous faire croire que le pays est en dictature parce
que, pour faire passer son texte sur les retraites, le gouvernement a
sorti une arme que la Constitution met à sa disposition : l’article
49.3. Certes, ce mouvement est loin d’être majoritaire dans le pays,
mais ses troupes marchent au pas et, comme Robespierre en son temps,
dispose d’une populace qui menace ou intimide, jusqu’à vandaliser la
permanence d’Éric Ciotti.

Bruno Retailleau n’a qu’à bien se tenir : la semaine dernière, des
syndicalistes de la CGT sont venus chez le sénateur de Vendée à 5
heures du matin et ont coupé le courant à son domicile. C’est normal,
on est en France, et ce sacripant est pour l’égalité des retraites,
dans les secteurs privé et public. Pire, il a osé se prononcer pour la
réforme Macron. Certes, il a saisi la justice pour « acte
d’intimidation sur une personne investie d’un mandat public » mais
bon, les médias n’en ont pas fait un plat et on peut compter sur nos
magistrats pour ne faire preuve, dans un cas pareil, ni de célérité ni
de sévérité.

Les poubelles municipales brûlent partout en France. Là encore, c’est
normal. Quand on est en colère, il faut bien se défouler sur le
mobilier urbain, que voulez-vous. Qu’importe que ce ne soit pas bon
pour la planète, comme les incendies de pneus ou de voitures, pourvu
que le plastique parte en fumée pour la bonne cause et que les
opposants à Macron puissent décompresser, comme jadis les
sans-culottes armés de leur pique ou de leur sabre. Quant à la police
qui « tue », comme dit Mélenchon, qu’elle ne s’avise pas d’empêcher
les casseurs de se livrer à leurs activités favorites dans un pays où
le refus d’obtempérer aux injonctions de la police est considéré comme
un sport national…

Si la situation est révolutionnaire, Macron est-il Louis XVI ? Dans
L’Ancien régime et la Révolution, autre grand classique de la
littérature politique, Tocqueville montre que le roi est mort d’avoir
trop cédé et reculé, jusqu’à en perdre la tête. Depuis six ans que
Macron est à l’Élysée, ses adversaires ont compris que celui qui s’est
comparé à Jupiter, puis à Vulcain, dieux antiques, n’était finalement
qu’un faux dur. Il veut fébrilement plaire à tout le monde « en même
temps », ce qui est souvent le meilleur moyen de ne plaire à personne.
La faiblesse du chef excite ceux qui veulent l’abattre. À la moindre
défaillance, il risque de finir son mandat à cloche-pied ou à quatre
pattes, si tant est qu’il n’arrête pas les frais avant.

La remontada du macronisme, si elle est encore possible, ce qui n’est
pas sûr, doit passer par un nouveau style, un esprit d’équipe. Même si
son cas paraît désespéré, le président doit apprendre à s’entourer et
à déléguer, comme l’ont fait tous ses grands prédécesseurs qui, comme
de Gaulle, recherchaient l’intelligence et la compétence avant la
soumission. Il est temps que Macron cesse d’avoir peur du talent des
autres, surtout quand ce dernier est à son service. Le moindre chef
d’entreprise sait cela. Sinon, on se retrouve avec un ramas de zombies
autour de soi, comme c’est son cas. Si la retraite à 64 ans avait été
vendue aux Français par Bruno Le Maire, qui a des talents certains de
pédagogue, le pouvoir n’en serait peut-être pas là, à la renverse,
englouti sous les carabistouilles de la désinformation.

La com, voilà l’ennemie. On comprend qu’il soit heureux, en son
château de l’Élysée, mais il n’a pas besoin de le montrer en se
faisant filmer ou photographier sous tous les angles, comme un acteur
de série B qui cherche un rôle. Il en a déjà un beau qu’il ne joue
pas, ou à peine, saisi qu’il est par le prurit de jactance
quotidienne, sur tout et sur rien, sans jamais prendre de la hauteur
pour se consacrer aux sujets graves : citons, au hasard, le déficit
abyssal du commerce extérieur, symptôme de notre désindustrialisation
(163,6 milliards en 2022) ou encore le délitement de l’autorité à tous
les étages de la société.

« Toujours le chef est seul face au mauvais destin », a écrit de
Gaulle. Mais il a observé aussi : « L’autorité ne va pas sans
prestige, ni le prestige sans lՎloignement. Ȥ

 

FOG.

 

 

Supplément : Comment se voit La Mélenche : https://www.youtube.com/watch?v=Ex_j9_KHRpI

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L
En effet, pour une fois j'applaudis FOG, c'est tout à fait cela que nous vivons en France pour le moment, mais je ne crois pas que Macron ait la carrure de de Gaulle pour remettre le pays dans les rails !
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