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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

La Fontaine juge le combat des « chefs », sur le malheureux territoire de France.

La Fontaine juge le combat des « chefs », sur le malheureux territoire de France.
La Fontaine juge le combat des « chefs », sur le malheureux territoire de France.

C’est dire si le Conseil de L'Europe, - Macron pérorant à Bruxelles devant la commision européenne, - est hors-sol pour dire poliment que c’est une bande de crétins. Nul usage excessif de la force, qui a au contraire ordre de prendre des coups pour assumer le fait du prince. C’est la lie de la société qui fait un usage excessif de la liberté d’aller et venir, en profitant pour bloquer, casser, incendier bref user d’un pouvoir de nuisance dont chaque petit démon fait un critère de jouissance et même d’excellence. Mais l’exemple vient de haut, de très haut même, car le prince (ivre de son pouvoir d’emmerder, d’humilier, de brimer, d’écraser et de punir pour l’avoir élu le peuple imbécile qui l’a fait roi) prend un malin plaisir à déchaîner la colère dévastatrice de la lie de la société. Le même pouvoir laxatif réunit le goulot et le cul de la bouteille, chacun rivalisant de performance dans l’usage excessif des prérogatives de son état. L’affrontement entre démons rappelle cette fable où deux taureaux se battant détruisaient les grenouilles et leur habitat en multipliant leurs assauts l’un contre l’autre. Quand le prince défie la plèbe en combat singulier, c’est toujours un combat à mort. Le plus souvent les morts ne sont pas les duellistes eux-mêmes, mais ceux qui sont à l’entour. Depuis 1793 en effet, La Ripoublique en sa fourberie a consacré l’immortalité du prince et avec le temps la canonisation de la plèbe en a fait autant pour cette vertueuse paroisse quand celle-ci revêt son armure de sainteté bénie par les présumés juges.

 

La Fontaine avait tout compris : http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/deutauro.htm

 

 

 

 

 

 

LES DEUX TAUREAUX
ET UNE GRENOUILLE (*)

 

Deux Taureaux combattaient à qui posséderait
               Une Génisse avec l'empire.
               Une Grenouille en soupirait.
               Qu'avez-vous? se mit à lui dire
               Quelqu'un du peuple croassant (1).
               Et ne voyez-vous pas, dit-elle,
               Que la fin de cette querelle
Sera l'exil de l'un ; que l'autre le chassant
Le fera renoncer aux campagnes fleuries ?
Il ne régnera plus sur l'herbe des prairies,
Viendra dans nos marais régner sur les roseaux,
Et nous foulant aux pieds jusques au fond des eaux,
Tantôt l'une, et puis l'autre, il faudra qu'on pâtisse
Du combat qu'a causé Madame la Génisse.

               Cette crainte était de bon sens ;
               L'un des Taureaux en leur demeure
               S'alla cacher à leurs dépens ;
               Il en écrasait vingt par heure.
               Hélas, on voit que de tout temps
Les petits ont pâti des sottises des grands.

 

 

 

 

 

 

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