13 Janvier 2023
Le premier titre renvoie à un article de Valeur Actuelles paru hier. Comment pourrait-il en être autrement quand on pense à la pauvreté de la nourriture inellectuelle et spirituelle que la jeunesse reçoit du milieu médiatique (et même du milieu scolaire) qui constitue leur source presque uniquement (ah ! Ces fichus smartphone!).
J'ai pensé que le deuxième lien que je publie devait être lu par les lecteurs du Scrutateur, que je crois intelligents et militants, afin qu'ils vivifient nôtre société anémiée.
Edouard Boulogne.
L'étude a notamment mis en lumière la défiance de la jeune génération envers la science.
Dans une étude IFOP pour la fondation Reboot et la fondation Jean Jaurès publiée ce jeudi 12 janvier, les résultats donnent une vision d’un rapport des jeunes à la science bien différent qu’il y a plusieurs années. En effet, l’enquête administrée entre octobre et novembre dernier à 2 003 jeunes âgés de 11 à 24 ans met en lumière la posture critique de cette tranche d’âge à l’égard de la science. Par exemple, seuls 33% des jeunes de 18 à 24 ans estiment qu’elle « apporte à l’homme plus de bien que de mal », contre plus de 55% il y a cinquante ans. En ce qui concerne l’origine de l’homme, plus d’un jeune sur quatre croit au « créationnisme » – une doctrine qui stipule notamment que Dieu a créé l’homme – et 27% estiment que « les êtres humains ne sont pas le fruit d’une longue évolution d’autres espèces », remettant ainsi totalement en cause la thèse de Darwin. Une contestation particulièrement forte chez les sondés se disant « religieux » (60%). En guise d’illustration, 71% des musulmans remettent en cause l’évolution de l’homme comme expliquée par la science, préférant une vision dogmatique.
Décoloniser la physique : quand le racialisme s’attaque à la science
L’étude IFOP s’est également attachée à faire le lien entre la défiance des jeunes envers la science et plusieurs facteurs : l’utilisation massive des réseaux sociaux et notamment TikTok et les théories complotistes nées durant la crise sanitaire du Covid-19. Outre la remise en cause de l’évolution de l’homme, les 11-24 ans sont aussi de plus en plus adeptes du conspirationnisme. Près de deux sur dix sont d’accord avec la théorie du « platisme » qui stipule que la Terre n’est pas ronde mais plate. Quant au premier pas de l’homme sur la lune, 20% des personnes interrogées n’y croient pas. Les superstitions prennent aussi de plus en plus de place chez les 11-24 ans, avec 44% d’entre eux qui croient au « mauvais œil » par exemple. Un constat que l’étude explique en partie par une surconsommation des réseaux sociaux, utilisés par 41% des jeunes comme moteur de recherche principal pour s’informer, au risque de tomber à de très nombreuses reprises sur de fausses informations acquises comme des vérités.
(II) Et POURTANT : Dieu, la science, les preuves, un livre CAPITAL ! À écouter et à LIRE ! (voir ci-dessous)