Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Vaccin anti-Covid : que penser des troubles menstruels ? Par le docteur Jacques-Michel Lacroix.

Vaccin anti-Covid : que penser des troubles menstruels ? Par le docteur Jacques-Michel Lacroix.

Auteur : Dr. Jacques Michel Lacroix 11 novembre 2022 Vaccin anti-Covid : que penser des troubles menstruels ? bvoltaire.fr/vaccin-anti-covid-que-penser-des-troubles-menstruels

Depuis quelques années, particulièrement depuis l'épidémie de grippe de 2009, un nombre croissant de Français est méfiant vis-à-vis des vaccins. Le dernier en date, celui destiné à lutter contre le virus du Covid, parce qu'il fait appel à une technique nouvelle (celle de l'ARN messager), a suscité de nombreuses inquiétudes et fut accusé par certains de tous les maux. Les effets secondaires à long terme ne pourront être envisagés que dans dix ou quinze ans, mais on a déjà une vision assez fiable des effets secondaires à court terme, grâce aux études entreprises par les agences de santé française ou européenne. Une étude menée conjointement par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et la Caisse nationale d'assurance maladie, regroupées sous l'identité EPI-PHARE, avait déjà permis d’étudier le risque de myocardite (inflammation du muscle cardiaque) et de péricardite (inflammation de la membrane qui entoure le cœur) avec les vaccins à ARN messager chez des sujets de 12 à 50 ans en France. Ainsi, depuis juillet 2021, on peut officiellement considérer que des myocardites et des péricardites peuvent être des effets secondaires indésirables pouvant survenir dans les sept jours suivant une vaccination avec un vaccin à ARN messager, surtout chez les sujets masculins jeunes, et a un degré moindre chez les femmes. Cet effet secondaire est cependant assez rare ; il a été noté qu'il ne se manifestait que chez 132 hommes et 37 femmes pour un million de doses injectées, pour ce qui concerne les myocardites, et un peu moins pour les péricardites. Parmi les autres effets secondaires des vaccins de Pfizer ou Moderna, on note fréquemment des troubles menstruels tels que des saignements anormalement longs pendant ou en dehors des règles, parfois une absence de règles pendant plusieurs mois, fréquemment des douleurs pelviennes importantes. Chez les femmes atteintes d'endométriose, on a également décrit des réactivations de leurs symptômes alors que la maladie était bien contrôlée jusque-là. Et chez des femmes ménopausées des saignements anormaux. Dans la majorité des cas, ces troubles menstruels on été de 2/2 courte durée, bien qu'ils puissent parfois durer six mois, et sont spontanément résolutifs. Mais il est encore trop tôt pour savoir si cette vaccination peut avoir un impact sur la fertilité. Une étude publiée par la revue Science Advances, le 15 juillet 2022 (vol. 8, n° 28), a permis d'établir un lien direct entre et la vaccination et ces troubles qui sont maintenant considérés comme un effet indésirable par l'Agence nationale du médicament (ANSM), sans qu’on puisse cependant expliquer pourquoi ils sont apparus après la vaccination et s'ils ont un lien avec l'utilisation d'ARN messager pour fabriquer le vaccin. Dans le cas du vaccin contre le Covid, dont on ne connaissait absolument pas les effets secondaires lors de sa mise sur le marché, on peut se demander si la politique sanitaire pour lutter contre ce virus, essentiellement fondée sur l'utilisation massive du vaccin, fut un choix très judicieux. Les statistiques dont on commence à disposer maintenant ne permettent pas de percevoir une diminution majeure de la mortalité dans les pays fortement vaccinés par rapport à ceux qui n’ont eu qu’une faible couverture vaccinale. Plusieurs facteurs, en dehors du vaccin, sont à prendre en compte, mais il y a là un bon sujet de réflexion.

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Il semble qu'on mette plus de vélocité à estimer statistiquement les conséquences du vaccin à ARN que celles du virus et les séquelles des organes atteints, chez les bienheureux qui ne sont pas morts,<br /> grâce au vaccin, ou à la forme non létale.<br /> <br /> Les ARN injectés n'ont qu'une courte durée de vie (quelques heures), leur permettant d'initier la synthèse d'une protéine VIRALE, suffisamment caractéristique pour être identifiée, de notre système immunitaire.<br /> Ces protéines, une fois produites, peuvent avoi des actions similaires :inflammatoires(péricardite), sanguines(menstruations), pulmonaires que le virus, tant que le système immunitaire ne les aura pas désactivée et éliminées ,identiques à celles du virus. <br /> Manifestations que la médecine avait pour habitude de désigner par 3 termes, dans le cas de toute infection :Dolor, Rubor, Calor - douleur, rougeur, chaleur<br /> <br /> Une question intéressante, qui devrait être traitée en priorité, est qu'on se demande si la mort de certaines personnes n'est pas liée à une réaction immunitaire excessive au virus,(en particulier inflammatoire) chez les patients atteints de la forme grave. Si l'on trouvait un traitement pour empêcher ce "trop plein" de réaction, alors le vaccin serait moins indispensable et urgent
Répondre