26 Novembre 2022
Au sujet de l'imposition du (ou des … ) vaccins anti covid, il y avait beaucoup à dire au début de l'épidémie. L'opinion publique pouvait légitimement être partagée et elle le fut.
Dans ces débuts ma religion n'était pas faite.
En ces débuts, je me rendis dans une grande pharmacie de la région pointoise, sans porter de masque. Tous étaient masqués. Je pris ma place dans une file d'attente, mais je fus interpelé par plusieurs dont une jeune femme (« indigène » comme disent les imbéciles sur un ton fort véhément.
Je sortis docilement et revins masqué.
Je compris que le gouvernement (que je combats chaque jour que Dieu fait) allait (comme tous ses homologues étrangers) prendre la décision qu'il a effectivement prise.
Par la suite je me suis efforcé d'informer les lecteurs du Scrutateur sur les « arguments » des gladiateurs, tous imparables (à leurs yeux) échangés sur internet.
Il y avait les gauchistes, et les « droitistes » unis pour une fois dans leur haine de Macron et de ses partisans.
La haine n'est pas mon fort, même pour nos indépendantistes et leur porte-paroles M Gaby Clavier. Je gardai mon impassibilité
Aujourd'hui il apparaît que ledit Macron et ses valets vont être désavoués. Hier à l'Assemblée nationale le député Guadeloupéen Oliviers Serva s'est livré à un petit tour de magie (il s'y connait) et s'est offert un coup de pub assez remarquable, je me plais à le souligner même si j'ai pour lui une méfiance qui s'appuie sur des faits.
Nous aurons, hélas ! a revenir sur cette cacophonie. (LS).
Au fond, comment en vouloir au député de Guadeloupe, Olivier Serva, qui n'en pouvait plus de l'obstruction de Renaissance ? Il demandait la réintégration des soignants non vaccinés, ce qui est une évidence absolue. En répondant ainsi, dans la nuit de jeudi à vendredi, au député Maillard (Renaissance) qui lui coupait la parole, il n'a d'ailleurs pas « perdu ses nerfs », comme l'affirme bêtement la presse du jour. Il est même resté relativement calme et il est probable que le député, dans un contexte moins formel, n'aurait pas mérité d'autre réplique.
Il y a, en revanche, deux vrais problèmes dans les conséquences de cette petite sortie de route. D'abord, le député Serva n'a pas été sanctionné. Il n'est pas dans le camp de la haine, lui. Et il n'a pas prononcé le mot « Afrique ». Donc, quand on n'est pas RN et qu'on ne parle pas d'immigration, on peut dire ce qu'on veut. Son groupe, LIOT, est l'allié objectif de Renaissance dans plus d'une circonstance. Il n'y a donc, aux yeux de la Macronie, aucune similitude entre les deux affaires - à part le côté ridicule des deux présidentes, l'une de la séance de jeudi, l'autre de l'Assemblée tout court, qui ressemblaient toutes deux, au moment de sévir, à des profs principales de collège complètement aux fraises.