15 Octobre 2022
Message de l'économiste Jean Marie Nol à l'attention de l'élite des Antilles
Petit retour en arrière
Ça n'a échappé à personne, ce vendredi 14 octobre 2022 , un mouvement de grève frappe (notamment) l'ensemble des raffineries de la France hexagonale et vraisemblablement bientôt dans le secteur des transports . Conséquence de cela : impossible ou presque de se déplacer par les voies traditionnelles, notamment dans les grandes villes où les transports en commun sont largement plébiscités. En l'absence de métro ou de voiture, c'est donc le télétravail qui s'impose ,et ce avant bientôt que les robots ne viennent entrer en scène. Et si c'était justement l'occasion d'envoyer des robots travailler à votre place pour remplacer les grévistes au sein de l'entreprise. L'heure de la grande rupture est arrivée. Depuis la crise sanitaire de la covid et maintenant avec la crise inflationniste avec son lot de revendications salariales ,les commandes de robots ont été multipliées par 4 en France hexagonale. Des centaines de milliers d'emplois dans la classe moyenne sont en train de disparaître à cause de l'accélération de la robotisation et de la numérisation.
Contrairement à ce que croient certains , il n'est pas question ici de science fiction , car les machines effectueront la moitié des tâches d’ici 2025, selon le Forum économique mondial.
Selon certains experts en 2025 , environ 220 millions d’emplois dans le monde seront perdus, à cause de l'accélération de la robotisation suite à la crise sanitaire et inflationniste . Un défi majeur pour les travailleurs dans le contexte de ce nouveau monde du travail. « D’ici 2025, la majorité des tâches existantes sur le lieu de travail seront effectuée par des machines ou des algorithmes. Nos précédentes analyses indiquent que ni nos responsables politiques ,ni les entreprises et encore moins les salariés n’ont bien compris l’ampleur de ce défi majeur de la quatrième révolution industrielle. »...
C’est que, cette fois-ci, un très grand nombre de travailleurs sont exposés au chômage dans la décennie actuelle , et que la transition pourrait prendre de 10 à 15 ans. L’économie sera en effet moins riche, et cette richesse sera de plus en plus produite par des robots et profitera d’abord et avant tout à leurs propriétaires et à une petite élite de travailleurs hyperspécialisés. Les travailleurs les moins qualifiés seront de plus en plus nombreux à se battre pour des emplois mal payés et les autres laissés sur le carreau pour le revenu universel de base pour survivre . Pour en savoir plus lire ou relire les articles de l'économiste Jean Marie Nol sur ce thème notamment celui publié précédemment sur people bo kay plus que jamais d'actualité...