19 Septembre 2022
La France insoumise (LFI) est dans la tourmente après le retrait d’Adrien Quatennens de sa fonction de coordinateur du parti. En plein divorce, le député du Nord, étoile montante de LFI, a reconnu dimanche 18 septembre avoir giflé à son épouse. Une annonce qui fait suite à un article du Canard enchaîné révélant qu’il était la cible d’une main courante. C’est un coup dur pour les Insoumis.
Ce coup dur pour les Insoumis sans doute une douceur pour la future ex-madame Quatennens, femme insoumise elle aussi à n’en pas douter. La douceur n’est pas dans le coup lui-même, car le conjugal courroucé est connu pour être un cogne-dur (c’est même ce qui fait le charme de ses états de service auprès de La Mélenche qui, en bon trotskiste, n’a jamais été d’avis de ménager l’adversaire). La douceur est dans le « service après-vente », s’il nous est permis une petite incursion dans le second degré à défaut de nous prendre pour Sirius. Tout le monde n’est pas l’infatué Beuve-Méry.
RFI LFI même combat.
Au ras des pâquerettes, on observera que pour RFI la victime c’est Quatennens, cible d’une main courante. Que le coup dur, c’est pour LFI, sans se soucier du coup reçu par la Bécassine qui a été assez naïve pour lier son destin à celui dont la main un peu trop leste a quelque peu lesté l’histoire tant conjugale et politique de ce Quatennens qui, se prenant un peu pour Robespierre, s’est jusqu’ici beaucoup fait mousser. Maousse costaud, il saura retrouver le chemin où il pourra de nouveau faire le maximum. Ayons peur. Les ayatollahs ne prennent leur retraite qu’au cimetière.