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Le Scrutateur.

Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français.La collaboration des lecteurs est souhaitée, de même que la courtoisie, et l'esprit de tolérance.

Religion : Rien n'arrêtera le progrès!!! (petite pochade amicalement ironique).

Acteur du film le plus éblouissant des années post conciliaire "Jésus reviens" !

Acteur du film le plus éblouissant des années post conciliaire "Jésus reviens" !

Tous les catholiques connaissent (ou sont sensés connaître) la prière du Confiteor, le « je confesse à Dieu », prière de demande du pardon, qui se poursuit ainsi : « Oui, j'ai vraiment péché. C'est pourquoi, je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur ... ».

Comme nous vivons une époque de « progrès » (personne n'en doute, ou presque) certains (et … certaines, of course, car depuis quelques temps la convention grammaticle bien pratique : « Le masculin l'emporte sur le féminin » est en train de sauter, et la religion catholique elle-même Sainte et Apostolique, du moins en certaines de ses parties « progressistes » se risque à des aménagements dont on verra s'ils sont plus efficaces que ceux intervenus depuis 1965 et le Saint Concile Vatican deux et que beaucoup considèrent comme cataclysmiques.

Pour célébrer, dans la joie, évidemment, une adaptation toute récente du Confiteor, Nous proposons ci-dessous, une petite parodie de la prière new look, en priant qu'elle soit perçue comme elle a été pensée, comme une blagounette, sans méchanceté.

Vôtre LS.

 

https://www.youtube.com/watch?v=pqmWnal5I0s

 

 

Tiens ! En v’là un nouveau. Un nouveau Confiteor. Et au goût du jour, très celles zé ceux et très ilouelle (préférable à ce que l’astucieux Robert voudrait appeler yel, pronom d’une troisième personne d’un genre neutre qui n’a rien à voir avec la Sainte Trinité et dont le genre est inconnu ou ne se reconnaît pas dans la binarité masculin/féminin, ni dans la limpidité grammaticale ou lexicale classique). 

 

Oh, yeah ! Ce qui est une manière de dire dont acte (de « tendance » plus que de foi en la grammaire).

 

Dans la toute nouvelle formulation du Confiteor, les fidèles sont invités à dire : “Je reconnais devant vous, frères et sœurs…” ainsi que : “C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu”.

 

Mais la malice a ses limites : vous, frères et sœurs ? On s’en réjouirait presque tellement on a le sentiment d’échapper à vous, frères et sœurs et LHBTQIA+, évidemment. Les néopharisiens n’en sont pas moins tombés dans le piège qu’ils ont eux-mêmes tendu au sérieux qu’impose la liturgie. S’ils avaient été cohérents - ou tout simplement logiques - ils auraient imposé non pas :

 

C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu”.

 

MAIS

 

C’est pourquoi je supplie la bienheureuse Vierge Marie, les anges et tous les saints et toutes les saintes et vous aussi, frères et sœurs, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu”.

 

ALORS, QUOI ?

 

Eh oui ! Il faut savoir ce que l’on veut quand on est motivé par un esprit de progrès. Comme, quand on est perplexe, il faut se demander si certaines démarches procèdent de l’innocence ou de l’hypocrisie. Car c’est une question que se posent de plus en plus les gens simples à propos de toute autorité. Sans compter qu’à force de faire le malin, on finit toujours par se faire pincer.

 

Enfin, entre nous, observons qu’entre « mes frères » et « frères et sœurs », on relève un certain détachement : « Mes frères et mes sœurs » eût été plus… fraternel. Espérons qu’ils et elles le sont tout de même.

 

 

Peut-être une musique pour achever le temps du Grégorien !  :

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=Koyj7uy4W9U

 

 

 

 

 

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C
Il y a eu la querelle du filio que, avec les orthodoxes; il y a eu la querelle du consubstantialem avec les lefébristes , maintenant celle de la "possession" dans la confession aux faux-frères ?<br /> <br /> Mais que diable, pourquoi se sont-ils battus pour la Défense et Illustration de la Langue Française ?<br /> Du moins le latin s'enrichissait-il d'un "neutre", dont la déclinaison ressemblait plutôt au masculin, non ?<br /> <br /> Deviendrions-nous progressivement des anges qui, par chance ou par mégarde, n'auraient pas de sexe ou bien par peur de se faire avoir ?<br /> <br /> Réponse lyrique d' un ténor, célèbre pour l'air fameux zentre tous :l'air de la bêtise, mais aussi fin connaisseur de la langue latine et déclinant : Rosa, ,au temps de sa jeunesse folle sur un air de tango<br /> <br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=zW7JYDaAGEY, pour écouter le "jeune premier"<br /> [Refrain]<br /> Rosa rosa rosam<br /> Rosae rosae rosa<br /> Rosae rosae rosas<br /> C'est le plus vieux tango du monde Rosarum rosis rosis<br /> Celui que les têtes blondes<br /> Ânonnent comme une ronde<br /> En apprenant leur latin <br /> C'est le tango du collège<br /> Qui prend les rêves au piège<br /> Et dont il est sacrilège<br /> De ne pas sortir malin<br /> C'est le tango des bons pères<br /> Qui surveillent l'oeil sévère<br /> Les Jules et les Prosper<br /> Qui seront la France de demain<br /> <br /> C'est le tango des forts en thème<br /> Boutonneux jusqu'à l'extrême<br /> Et qui recouvrent de laine<br /> Leur cœur qui est déjà froid<br /> C'est le tango des forts en rien<br /> Qui déclinent de chagrin<br /> Et qui seront pharmaciens<br /> Parce que papa ne l'était pas<br /> C'est le temps où j'étais dernier<br /> Car ce tango rosa rosae<br /> J'inclinais à lui préférer<br /> Déjà ma cousine Rosa<br /> <br /> C'est le tango des promenades<br /> Deux par seul sous les arcades<br /> Cerclés de corbeaux et d'alcades<br /> Qui nous protégeaient des pourquoi<br /> C'est le tango de la pluie sur la cour<br /> Le miroir d'une flaque sans amour<br /> Qui m'a fait comprendre un beau jour<br /> Que je ne serais pas Vasco de Gama<br /> Mais c'est le tango du temps béni<br /> Où pour un baiser trop petit<br /> Dans la clairière d'un jeudi<br /> A rosi cousine Rosa<br /> <br /> C'est le tango du temps des zéros<br /> J'en avais tant des minces des gros<br /> Que j'en faisais des tunnels pour Charlot<br /> Des auréoles pour saint François<br /> C'est le tango des récompenses<br /> Qui vont à ceux qui ont la chance<br /> D'apprendre dès leur enfance<br /> Tout ce qui ne leur servira pas<br /> Mais c'est le tango que l'on regrette<br /> Une fois que le temps s'achète<br /> Et que l'on s'aperçoit tout bête<br /> Qu'il y a des épines aux Rosa<br /> <br /> <br /> L'orthographe ni la ponctuation n'ont été vérifiées, mais de grands poètes s'en sont passé avec succès : Le pont Mirabeau voit toujours couler la Seine . . .
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