Piqure de rappel pour des vacances en altitude.

Je rappelle que durant ce mois de juillet et jusqu'au 15 août, le Scrutateur prend ses traditionnelles « vacances ».

Le blog demande plus d'attention et de recherches que l'on ne soupçonne peut-être, et le chercheur éprouve le besoin de prendre un peu de champ par rapport à une actualité très répétitive et souvent médiocre.

Donc pour ceux qui s'en inquiéteraient, et que je remercie, qu'ils se rassurent.

LS va revenir (et s'en excuse auprès de ceux que cela chagrinerait).

De temps à autre j'ouvre quelques volumes anciens et précieux. Hier soir c'était François-René de Chateaubriand dans ses Mémoires d'outre-tombe.

Lisez. Vous verrez qu'hier comme aujourd'hui c'est … la même chose.

Mais tout est dans l'art de le dire.

Voyez comme l'écrivait François-René de Chateaubriand en 1921.

« A cette époque (durant la Révolution) tout était dérangé dans les esprits et dans les mœurs, symptômes d'une révolution prochaine. Les magistrats rougissaient de porter la robe et tournaient en moquerie la gravité de leur père... Les présidentes, cessant d'être de vénérables mères de famille, sortaient de leurs sombres hôtels pour devenir femmes à brillantes aventures. Le prêtre en chaire évitait le nom de jésus-Christ et ne parlaient que du législateur des chrétiens ; les ministres tombaient les uns sur les autres ; le pouvoir glissait de toutes les mains. Le suprême bon ton était d'être Américain à la ville, Anglais à la cour, Prussien à l'armée, d'être tout, excepté Français.

Ce que l'on faisait, ce que l'on disait, n'était qu'une suite d'inconséquences ».

Certes René ne parle pas de Macron, ni de Biden, ni même de ma chère petite Rokhaya (Diallo), mais ils y sont tous ... (et toutes!).

Vous voyez « rien de nouveau sous le soleil ».

Vôtre Scrutateur.