Devons-nous avoir honte d'être présidé par un Emmanuel Macron ?

Et de I :RetroNews : Quelle est la réputation du maréchal Pétain lorsque les Allemands envahissent la France ?<br /> <br /> Olivier Wieviorka : C'est un homme qui a une immense stature symbolique. Pétain a une aura considérable en raison de son rôle pendant la Première Guerre mondiale durant laquelle il a été considéré comme un chef humain et compétent. Surtout, c’est le vainqueur de Verdun. Cette aura n'a en rien diminué pendant l'entre-deux-guerres – au contraire même. <br /> <br /> Mais l’on oublie une autre dimension : le 10 juillet 40 a aussi été un vote d'adhésion. Une grande partie des parlementaires voulaient que Pétain redresse la France et la place sur de nouveaux rails. Le personnel politique n'était ni mal informé ni aveugle : tout en maintenant une certaine ambiguïté, Pétain et Laval avaient quand même annoncé la couleur. Il était évident que le régime qui allait suivre serait autoritaire. Il était évident que la République ne survivrait pas. Philippe Pétain ne se présentait pas simplement comme un honnête courtier décidé à gérer une situation difficile, il voulait aller plus loin ; une partie des parlementaires le savait et l'acceptait.<br /> <br /> « La popularité du maréchal Pétain était, en 1940, extrêmement forte. L’on peut donc discuter en juriste de la légalité du vote, mais il me paraît difficile de parler de « coup de force ». Députés et sénateurs n'ont pas accordé les pleins pouvoirs à Pétain sous la menace, même si la situation était dramatique, mais EN PARFAITE CONNAISSANCE DE CAUSE. »<br /> <br /> Pourquoi ?<br /> <br /> Parce que les dysfonctionnements de la IIIe République n’avaient pas été corrigés. La défaite de 1940 semblait sanctionner cette impéritie, mais offrait aussi la possibilité de nettoyer les écuries d’Augias. Toute une partie du personnel politique voulait donc un changement de régime et ont chargé le maréchal Pétain de l’organiser. Ils étaient prêts à renoncer au fonctionnement démocratique de la France, du moins pour un temps. L’élection des maires, des parlementaires, du président de la République... Tout serait mis entre parenthèses. <br /> Charles Spinasse, un ancien ministre de Léon Blum, avait même appelé à cette « crucifixion » nécessaire. ! <br /> <br /> Et de II : De nos jours<br /> Par contre, on peut commencer à se poser des questions sur le mode actuel de recrutement des parlementaires,(le net ?) tant sur leurs compétences que leurs connaissances historiques. Mais nous n'avons pas fini d'entendre cacarder les oies et les jars, sous les ors de la République, tandis que les paons font la roue pour leurs pannes au grand théâtre des Croquignols<br /> Ce n'est pas la Constitution, c'est la République elle-même qu'il faut remettre en cause !<br /> Comment a-t-elle pu produire cela ? Comment a-t-elle enseigné les sciences, l'histoire et la Littérature dans son Education Nationale, pour produire de tels crétines et crétins, dont on aurait dit autrefois en Guadeloupe " yo pa mem pwan bac..." <br /> Ah! Mais le vote ! Je vote, donc je suis ! Je suis qui ? Je suis quoi ?<br /> <br /> On peut craindre que deux fleuves ne suffisent pas à nettoyer ces écuries;, Toutefois, il ne faut pas perdre espoir, car avec la montée, inexorable selon Greta, du niveau moyen des mers, le bassin parisien permettrait une croisière idéale , du Mont Saint Michel au Sacré - Coeur de Paris. Construit, sur la butte des martyrs, non pas contre la Commune, mais par un voeu national, de prière perpétuelle en réparation de la guerre; proposé par Alexandre Legentil . Doit - on préciser qu'elle fit l'unanimité ? Comme Noë, seules certaines variétés rares seraient sauvegardées.<br /> <br /> <br /> Et de III : Pour le plaisir, et par un sonnet, un poète du XVI décrivait déjà cette engeance :<br /> <br /> Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon œil<br /> Ces vieux singes de cour, qui ne savent rien faire,<br /> Sinon en leur marcher les princes contrefaire,<br /> Et se vêtir, comme eux, d'un pompeux appareils.<br /> .<br /> Si leur maître se moque, ils feront le pareil,<br /> S'il ment, ce ne sont eux qui diront dus contraire,<br /> Plutôt auront-ils vu, afin de lui complaire,<br /> La lune en plein midi, à minuit le soleil.<br /> <br /> Si quelqu'un devant eux reçoit un bon visage<br /> Ils le vont caresser, bien qu'ils crèvent de rage :<br /> S'il les reçoit mauvais, ils le montrent au doigt.<br /> <br /> Mais ce qui plus contre eux quelquefois me dépite<br /> C'est quand devant le roi, d'un visage hypocrite,<br /> Ils se prennent à rire, et ne savent pourquoi. Joachim Du Bellay<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> "L'étude de texte" est un peu longue, mais comment taire quelques bribes de culture devant tant d'impérities ? Tout loisir est donné au Scrutateur d'émonder les verbigérations loufoques à sa guise; <br /> <br /> <br /> Il manque à ces messieurs un . ..nègre au cabinet !<br /> AH,? Un pote assignerait le blog au Parquet ?