Le désastre de l’Éducation nationale en une seule copie de bac !

Bonjour Mr Boulogne,<br /> Sans la transmission des fondamentaux inscrits dans nos Histoires individuelles ou collective et la survie de la procréation naturelle pour le passage du relais, la Vie aurait-elle encore un sens pour nos apprentis sorciers imbus de réussite personnelle ou de folie dictatoriale ?

Qu'aux "élites" rien ne soit pardonné car elles savent ce qu'elles font !<br /> <br /> Si elles savaient comme notre jeunesse a soif ! D'art, de vérité, d'histoire et d'espérance.<br /> <br /> Si par la civilisation, notre jeunesse retrouvait le don de Dieu. !<br /> <br /> Qui ameublira le sol afin que le grain ne meurt , car la Terre est encore fertile

C'est la Berezina ! Et seulement la partie émergée de l'Iceberg! Le but de tout ministre étant de gérer d'abord le" système": répondre aux exigences nombreuses et variées de syndicats d'enseignants, aux impératifs locaux d'un enseignement décentralisé (textes, environnement, histoire, etc), à l'AUTONOMIE des enseignants et de leurs établissements, vis à vis des programmes et toutes disciplines confondues, au diktat de maisons d'édition. Aux récriminations de minorités, de langue, de sexe, de handicap, de harcèlement. <br /> <br /> Auberge espagnole dont on a banni toute règle, n'en maîtrisant plus ni le sens ni la "fonction" . M. Pap est assez jeune pour être de ces temps . . . <br /> Certes, la négligence croissante d'un petit nombre de parents pour la "chose scolaire", peut en partie expliquer l'insuffisance du niveau de leurs enfants, mais il faudrait une profonde réflexion sur le métier d'enseignant et les compétences attendues : la PASSION et l'AMOUR du métier en font-elles encore partie ? Sauf cas extrêmes, et extrêmement rares, aucune classe qui résiste alors au dialogue. Même, pour quelques-uns, c'est la découverte enthousiaste, soit qu'ils veuillent en faire leur métier, soit leur plaisir.<br /> <br /> Le bac des années 70, ouvrait la porte à un DUES ou DUEL (Diplôme Universitaire d'Etude, scientifique ou littéraire), tronc commun dont les prof nous disaient" c'est pour améliorer votre niveau général, avant que vous vous orientiez vers la discipline choisie : 2 ans encore pour licence et maîtrise ".<br /> Le "feu sacré" permettait d'acquérir une perspective globale ainsi que des connaissances plus vastes que celles enseignées ultérieurement, tout à la fois pour mieux expliquer à la majorité des élèves que répondre aux questions plus pointues de certains. . . Le cours est alors un vrai régal, mais qui exige, en préalable, ce qu'on appelle les "prérequis" ! <br /> <br /> Comme était écrit dans le courrier des lecteurs de VA, il y a quelques temps :" Ne touchez pas à la langue, elle est le trésor du pauvre."<br /> <br /> Même problème au niveau des IUFM, tant dans la formation initiale que continue. <br /> Si l'âge de la communion privée fut abaissé à 7ans par PX, estimant qu'à cet âge un enfant est capable de raison, les "pédagogues" des IUFM ne les jugent pas susceptibles de raisonnement. . .<br /> Plus besoin de calculer le nombre de piquets pour clôturer un champ, où l'heure à laquelle 2 trains vont se rencontrer.<br /> Plus besoin non plus d'apprendre le lièvre et la tortue, les lièvres et les tortues ayant le même nombre de points à l'arrivée. Pourtant : apprentissage, mémorisation, versification et, pour couronner le tout : MORALE! Sans compter que cela stimulait les jeunes neurones, en multipliant leurs interconnexions.<br /> <br /> L'heure est grave, car l'ignorance crasse du français et des mathématiques a des conséquences néfastes, comme outil d'expression d'un raisonnement dans les autres disciplines: combien de points perdus pour un "s" de trop, ou une erreur de pronom relatif. Ce n'est en râlant qu'on corrige la faute ! <br /> Les élèves ne peuvent pas apprécier véritablement leur collège, ni leur lycée, s'ils ne sont pas déjà à l'aise avec les "fondamentaux". Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ! <br /> <br /> On ne peut pas ânonner en récitant le Cid ou Polyeucte, ou "La conscience" de Victor Hugo.<br /> Comme nous faisait noter au temps jadis, un jeune professeur de français en seconde : <br /> <br /> "Une âme s’élève au contact de l’héroïsme et de la beauté. <br /> <br /> S’il n’a jamais dans quelque salle de collège, pleuré avec Achille sur le cadavre de Patrocle, ou pris la main d’Antigone quand elle descend à la tombe ;<br /> s’il n’a point contemplé sur le radeau d’Ulysse la mer immense, ou soutenu le vieil Œdipe à l’orée du bois de Colonne, ni dansé avec les mystes, ni poursuivi dans la nuit des bacchantes, un garçon a perdu son temps »<br /> <br /> Or, il me semble que là est l'essentiel de l'Enseignement : mettre au contact de l'héroïsme et de la beauté ; quelles que soient les disciplines, toujours un émerveillement, toujours une contemplation,<br /> toujours une réflexion. N'est-ce pas la bonne manière de se construire ?<br /> <br /> Peut-être PAP devrait-il "philosopher" sur ce qu'est la règle, le sens de la règle et pourquoi il en faut une, même au niveau de l'état. . . Ou apprendre à distinguer la VRAIE et la fausse culture ?<br /> <br /> De même qu'assimiler LA NÔTRE, si riche et si unie: "Polissez et le repolissez sans cesse (Boileau)