22 Juin 2022
Chaque année en Guadeloupe, en mai, il est rappelé, et pas seulement à la date anniversaire l'évènement que fut la chute sur une éminence de la communne des Deshaies d'un boeing d'Air-France le Chateau de Chantilly. J'en parlais ici même il y a quelques jours (http://www.lescrutateur.com/2022/06/complements-utiles-sur-la-catastrophe-aerienne-en-1962-a-deshaies.html ).
Pourquoi cette répétition convulsive, sinon parce qu'il se trouvait parmi les passagers (notamment des amis personnels du scutateur encore jeune) deux personnalités guyanaises autonomistes (même pas indépendantistes ). Il s'agit de suggérer (remarquons que les joueurs de marionettes suggèrent, plus qu'ils n'affirment car alors il faudrait prouver. Et alors là …. ! vous m'avez compris chers amis lecteurs.
« ILS ? Des spécialistes de la suggestion, apparemment logés sur certains mornes, dont le morne Bernard n'est pas le seul repaire.
Pourtant d'autres avions longs couriers se sont abattus sur nos montagnes. J'en ai le souvenir mais là … SILENCE RADIO !
Par exemple le drame du Chateau de Polignac. J'ai encore en tête les articles de France Antilles et les images alors publiées.
On peut trouver sur Wikipedia le lien qui rompt le silence :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Air_France_212_(1968)
Le 6 mars 1968, un Boeing 707 du vol Air France 212 s’est écrasé dans le versant nord-ouest de La Soufrière, en Guadeloupe entrainant la mort de toutes les personnes à bord. L'avion, appelé Château de Polignac Lavoute, assurait la liaison Caracas-Pointe-à-Pitre, la route de l'Amérique du Sud d'Air France.
Lorsque le contrôle du trafic aérien autorisa l'équipage du poste de pilotage, commandé par Pierre Viard, pour une approche visuelle de la piste 11 de l'aéroport de Pointe-à-Pitre – Le Raizet, ce dernier signala l'aérodrome en vue. Le vol 212 commença à descendre du niveau de vol 90 et passa à la verticale de Saint-Claude, en Guadeloupe, à une altitude d'environ 4 400 pieds (1 300 m). Comme l'avion continua vers le nord-ouest, il s’écrasa dans le massif de la Soufrière sur le sommet de la Grande Découverte, à 27,5 kilomètres au sud-sud-ouest de l’aéroport du Raizet et à environ cinq kilomètres de la crête principale de la Soufrière, à une altitude de 3 937 pieds. Le site est en amont de Saint-Claude et des sources chaudes de Matouba1.
Les enquêteurs citèrent comme cause probable la procédure d'approche, à vue, de nuit, dans laquelle la descente fut amorcée à partir d'un point mal identifié. L'avion avait volé 33 heures depuis sa sortie des lignes de production de Boeing, et effectuait son deuxième vol commercial (son vol inaugural était, la veille, le trajet aller depuis Paris)2.
L'accident est survenu six ans après l’accident du vol 117 d'Air France, où un autre Boeing 707 s’était écrasé sur le Dos d'Âne, montagne plus au nord de l'île, pendant l'approche de l'aéroport de Pointe-à-Pitre – Le Raizet. Moins de deux ans plus tard, le 3 décembre 1969, Air France a subi un autre accident sur la même portion de vol lorsque le vol 212 s’écrasa peu après le décollage à l'escale de Caracas au Venezuela ».
Il y avait beaucoup de monde à bord, mais nul autonomiste, ni Guyanais, ni Guadelopéens. Voiçi pourquoi vos médias sont muets, chers compatriotes.
Le Scrutateur.
Une troupe de jeunes sur les pentes du volcan guadeloupéen à la recherche des restes (Cela dure 20 minutes, et cela vaut le détour.