5 Mai 2022
Il y a lieu de s'inquiéter de l'avenir de la France, nôtre pays, et de nôtre propre avenir. Tout le travail du général de Gaulle de 1958 à 1970, travail de reconstruction politique avec l'élaboration de la constitution de la cinquième République tendant à rééquilibrer une nation avachie par les troisième et quatrième républiques, et qui rendit au pays une place enviée à l'échelle mondiale est actuellement gravement compromis. Et depuis l'avènement des François Hollande et Emmanuel Macron le déclin s'accentue.
Je n'entrerai pas pour le moment dans l'analyse au fond (qui ressort d'ailleurs clairement pour les lecteurs réguliers de nôtre blog) mais dans cette vie profondément affectée par la lente, et apparemment inexorable détérioration de l'esprit public. Les comportements dévergondés, misérables, minables de tant de nos dirigeants influe sur le peuple.
Ce matin je recevais d'un lecteur un MP4 (que je publirai plus tard ou demain (sur facebook) du comportement d'agents de la distibution du courrier (EN FRANCE!!!) se débarrassant du courrier de façon scandaleuse, avec toutes les conséquences funestes de cette faute.
Ce matin je publie (ci-dessous) ce - faut-t-il dire fait divers alors qu'ils sont si nombreux ? - une évasion dangereuse d'un délinquant grave lors d'une visite à un zoo, visite « éducative »(?). Lisez et si vous cliquez sur le lien pour écouter la déclaration « émouvante » du garde des sceaux, ancien avocat qui une fois nommé à la chancellerie se rendit comme première action de son mandat de ministre de la justice dans une prison où les détenus lui firennt une longue ovation.
N'y a-t-il pas quelque chose de pourris dans la république de France ? Et aux élections qui arrivent voterons-nous pour ces pourris, ou nous déciderons nous à réagir, quitte à être traités de fascistes et d'extrême droite ?
Le Scrutateur.
Drôme : un détenu de la prison de Valence s'évade à l'occasion d'une sortie au zoo
Par Nicolas Daguin
Un détenu de la maison centrale de Valence s'est évadé mardi 3 mai à l'occasion d'une sortie culturelle avec trois autres détenus au zoo d'Upie, dans la Drôme, a-t-on appris auprès du parquet ce mercredi à la mi-journée.
Ahmed B., 43 ans, a profité d'un court instant de solitude dans les toilettes du parc pour prendre la fuite, au nez et à la barbe des agents pénitentiaires. Immédiatement prévenus, les services de gendarmerie ont déployé d'importants moyens opérationnels afin de localiser le fuyard. Un hélicoptère a notamment été déployé pour survoler la zone. En vain.
Une enquête a été ouverte dans la foulée du chef d'évasion avec flagrance et confiée à la Section de recherches de Grenoble en co-saisine avec le Groupement de gendarmerie de la Drôme. Les investigations étaient toujours en cours sous la direction du parquet de Valence mercredi après-midi. «Compte tenu du profil de l'intéressé et dans un souci de préservation de l'ordre public, tous les moyens sont engagés afin de rechercher activement ce condamné. Un mandat de recherche et un mandat d'arrêt ont été décernés mardi à son encontre», précise-t-on au parquet de Valence.
Incarcéré depuis le 23 novembre 2005 en établissement pénitentiaire pour purger différentes peines, Ahmed B. avait intégré la maison centrale de Valence le 19 mai 2021. La justice l'avait condamné, entre autres, pour des faits d'atteinte aux biens et aux personnes, d'infractions liées aux stupéfiants ou encore au Code de la route. Il avait par ailleurs terminé de purger en 2020 une peine de 15 ans de réclusion criminelle prononcée le 20 juin 2008 par la cour d'assises du Rhône pour des faits de viol commis sous la menace d'une arme et d'extorsion commise avec une arme. Il lui restait à purger plusieurs peines d'emprisonnement pour des infractions délictuelles. Sa libération étant prévue le 31 mai 2025.
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En outre, son parcours pénitentiaire était ponctué de plusieurs incidents en détention et d'une précédente évasion en 2017 à l'issue de laquelle il avait été rapidement interpellé et réincarcéré. Il n'avait, depuis, bénéficié d'aucune mesure d'aménagement de peine ni de sortie. «Depuis plusieurs mois et son incarcération à Valence, l'administration pénitentiaire avait relevé une dynamique positive dans son comportement (formation, indemnisation des victimes, inscription sur la liste d'attente pour travailler...)», détaille le parquet.
Récemment, le quadragénaire avait formulé deux demandes de permission de sortie : l'une, en autonomie, pour rencontrer un employeur, l'autre au motif culturel. La première lui avait été refusée, mais la seconde avait reçu un avis favorable de l'ensemble des membres de la commission d'administration pénitentiaire, au motif qu'elle était encadrée, et était accordée par le juge d'application des peines. Cette permission était prévue sur la journée de mardi au zoo afin de préparer l'individu à sa future sortie et d'évaluer ses capacités de réinsertion.
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Cette évasion n'est pas sans rappeler celle du célèbre gangster Jacques Mesrine le 6 juin 1973, plus spectaculaire celle-ci, du tribunal de Compiègne. Le voyou, qui comparaissait pour plusieurs braquages, avait simulé un mal de ventre pour se rendre dans les toilettes du palais de justice, où il avait récupéré une arme de poing préalablement dissimulé dans la chasse d'eau. Pistolet qu'il avait dégainé en pleine audience, prenant en otage le juge et prenant la fuite par l'entrée principale du tribunal où un complice l'attendait à bord d'une voiture.
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