4 Avril 2022
Je ne suis pas évangélisste comme Christine Kelly, mais catholique. Mais dans la grande détresse qui ruine en profondeur la France, j publie sans hésitations cetémoignage partiel d'une déclaration publique de la « reine Christine », publié sur l site Familles chrétienne. (Le Scrutateur)
« Je ne suis pas venue par gentillesse. Je suis venue pour témoigner de la puissance de Dieu. » Un tonnerre d’applaudissements rompt le silence religieux de l’immense salle remplie de 1 000 personnes. Devant le public de la megachurch évangélique rassemblée à l’espace Martin Luther King de Créteil, la présentatrice de CNews Christine Kelly crée la surprise.
Initialement, si elle est venue ce dimanche 27 mars, c’est pour participer à une table ronde de lancement de la revue Mission et évoquer le numéro spécial consacré aux paroles de candidats à la présidentielle sur Jésus. Mais contre toute attente, au moment de prendre la parole, elle ne parle pas des politiques mais livre un témoignage bouleversant sur la manière dont Dieu l’a accompagnée ces derniers mois dans sa carrière. Et notamment dans sa propulsion à la tête de l’émission décriée « Face à l’Info », qui a finalement pulvérisé des records d’audience après des débuts à haut risque.
« C’était le 27 septembre 2019, à midi. J’ai reçu un coup de fil du grand patron qui me demandait d’animer une nouvelle émission avec… Éric Zemmour », introduit la journaliste par ailleurs protestante évangélique. A l’époque, cet homme est le « plus détesté de France », et plusieurs personnalités appellent à boycotter la chaîne dont Christine Kelly s’apprête à prendre la responsabilité, en voyant la place que CNews veut accorder au polémiste. « Je suis rentrée chez moi et j’ai dit à Dieu : ‘’Ecoute-moi bien… je ne t’ai rien demandé. Je viens de signer un contrat sécurisé avec Hanouna, je n’avais besoin de rien : qu’est-ce que tu m’envoies faire là ?!’’ » Et elle poursuit : « J’ai mis mes deux genoux au sol en disant : ‘’Seigneur, je ne comprends pas, mais Toi tu sais.’’ »
Très émue en racontant pour la première fois cette période de sa vie, elle avoue qu’il n’y a pas un jour qui soit passé ensuite sans qu’elle n’ait prié. « Je disais, ‘’Toi tu m’envoies, alors me voici, mais sache que je ne sais pas quoi faire…’’J’avais cette même impression que lorsqu’on est dans une voiture embarquée à 1000 Km/h et qu’on ne sait pas piloter ».(... )