5 Avril 2022
Nous sommes en guerre. En Ukraine, mais pas seulement. D'ailleurs, si j'osais (osons !) me référer au "mythe" profond de la Génèse, nous sommes en guerre depuis le péché originel. Que l'on y croit littéralement ou non il y a quelque part dans l'histoire une faille, un séisme qui engendre à différentes échelles et sur des plans divers, les conflits qui taraudent nôtre espèce, humaine, trop humaine. Maurras qui était agnostique écrivait en 1934 dans l'action française que : « nôtre monde apparait touché, frappé de quelque blessure qui porte atteinte à l'intégrité de sa norme, au jeu primitif de sa loi »
Excès de pessimisme ? Mais si l'optimiste est un imbécile gai, le pessimisme est un imbécile triste. Les opposés se retrouvent souvent, montre l'expérience. Il faut le comprendre pour éviter les couillonades comme disait un personnage de Pagnol.
Donc nous sommes en guerre. Non la guerre de tous les jours, rivalités commerciales, politiciennes, affectives, qui est « l'ordinaire de la messe », mais la guerre politique comme en l'an quarante.
Chacun sait de quoi je parle ce qui me permet de passer à un appel,que je m'adresse d'ailleurs aussi à moi-même chaque fois que j'ouvre la TV, ou la radio « attention Scrutateur », prends garde. Tu t'aventures en terrain miné, celui de la propagande, donc du mensonge (dont on devrait connaître le père).
Propagande à Moscou, propagande en Ukraine, propagande à Washington, à Londres, à … Paris, et cetera !
A qui ira la médaille d'or du mensonge, sinon « le plus beau » (!) du moins le plus efficace ? L'avenir nous le dira t-il (peut-être. Peut-être seulement car disait un pessimiste, « rien n'est sûr, sauf la chose incertaine ») ?
La propagande donc sévit partout, cette « action exercée sur l'opinion pour l'amener à avoir certaines idées politiques et sociales, à vouloir et soutenir une politique, un gouvernement, un représentant » selon Le Robert. . |
Exerçons donc nôtre esprit critique, A l'égard donc de Poutine mais aussi, et peut-être davantage à celui de Zelinski nouveau bouffon du roi, du roi inconnu qui intrigue dans l'ombre, et tire les ficelles de ses joujous, tel le sieur Biden. Et par charité nous éviterons de nous poser la question : « Et qui donc fait joujou avec JO-JO? »
Il nous faut, - ceux qui en sont encore capables – rester prudents envers nous-mêmes, si aptes à croire, par sensibilité infantile, « aux suggestions pseudo « humanistes » des Biden, des Macron ou des Pujadas qui prétendent nous dire ce qui est bien et ce ne l'est pas ». (j'enseignais jadis le sens de l'utilisation des guillemets, qui ne servent pas seulement à signaler qu'on cite, mais qui sont aussi les pincettes de l'esprit comme les outils des gens civilisés pour traiter les crottes de leurs chiens.
Peut-être, lecteurs vous souvenez vous de l'histoire que l'on contait jadis (en des temps très anciens) dans les écoles : celle du joueur de flûte de Hamelin.
C'étais en Allemagne, au XIIIe siècle. Un étrange joueur de flûte débarqua à Hamelin, affirmant pouvoir débarrasser la petite bourgade des rats qui l’infestaient. Mais un étranger, doté de surcroît d’inquiétants pouvoirs, ça ne plaît pas beaucoup aux villageois, qui n’hésitèrent pas à manifester leur méfiance envers le musicien. Celui-ci ayant fait la rencontre de Maggie, une belle demoiselle, réservée elle aussi, victime d’ostracisme du fait de sa surdité. Très vite, une histoire d’amour naquit entre les deux jeunes gens, qui sera bouleversée par des événements tragiques.
Le flutiste ayant par son génie d'interprête ensorcelé les rats qui infestaint la ville et les ayant conduit à la noyade dans la rivère, n'eût droit à aucune reconnaissance pour son bienfait ; ce fut même le contraire. Dès lors il se vengea en séduisant à leur tour les enfants d'Hamelin en les perdant tous ».
Prenons bien garde à ne pas nous laisser entraîner sur des chemins biaisés.
Le Scrutateur.
Peut-être les esprits vraiment libres feront-ils l'effort de s'instruire davantage sur la fragilité des foules et des techniques de la propagande par lesquels on les soumet.