Climatologie : "Les douze mensonges du GIEC" - Christian Gérondeau .

Le but important de cette intervention est de rappeler une fois encore, puisque nécessaire, que les causes du dérèglement climatiques sont variées ,mais à une autre échelle de durée que quelques générations et ne peuvent être attribuées à l'unique culpabilité humaine. <br /> <br /> De tels objectifs "mondialistes" se développent à l'ONU, après la chute de l'URSS, selon des axes principaux : les trois conventions de Rio sont issues de la Conférence des Nations unies sur l'environnement et le développement, autre nom du Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en 1992. Ces trois conventions sont :<br /> • Convention sur la diversité biologique <br /> • Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques <br /> • Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification <br /> <br /> Or, des remarques similaires à celles de M. Gérondeau sur le climat peuvent être appliquées également aux conclusions de la convention sur la diversité biologique, notamment sur la disparition des espèces.<br /> La proportion d'espèces dans les groupes taxonomiques menacés d'extinction comprend : <br /> <br /> 63 % des cycadales (les cycas : nos rameaux)<br /> 34 % des conifères (araucaria, pin, sapin)<br /> 33 % des coraux formant des récifs <br /> 41 % des amphibiens (grenouilles, crapauds)<br /> 37 % des requins et des raies<br /> <br /> Ce recensement, ne fait pas ressortir que la réduction du nombre des espèces au sein de chaque groupe, jusqu'à leur extinction est NORMALE dans le cadre naturel de l'évolution et des avantages adaptatifs mais laisse supposer, encore une fois une culpabilité humaine<br /> . L'étude des fossiles démontre aisément que le développement des groupes se déroule de manière similaire, indépendamment de toute présence humaine, selon une "courbe en cloche", sur des durées importantes. Tous les mécanismes sont connus et bien expliqués.<br /> <br /> Ainsi chez les végétaux , les cycas très anciens (presque primitifs avec les fougères) sont plus en voie de disparition que les conifères, eux-mêmes en nombre plus réduit que les plantes à fleurs, grandes gagnantes actuelles, occupant tous les milieux.<br /> <br /> Idem dans le règne animal, les amphibiens, très intéressants pour comprendre les modalités de la conquête des terres émergées ( formation de poumons, de membres, mais ponte encore dans l'eau)<br /> sont très anciens , supplantés d'ailleurs par les reptiles (dinosaures), puis les oiseaux (oeuf),puis les grands gagnants actuels : les mammifères (au petit développé, protégé et nourri dans le corps de la femelle).<br /> Enfin le requin et la raie sont les deux seules espèces qui restent d'un grand groupe passé qui a eu son heure de gloire : les poissons dont le squelette n'était fait que de cartilage, mais furent progressivement supplantés par des poissons ayant un squelette osseux, les plus riches en formes variées et les plus répandus aujourd'hui. La disparition des premiers est inéluctable.<br /> <br /> Les populations de chasseurs - cueilleurs, trop peu nombreuses pour que leurs prélèvements affectent l'équilibre des milieux, furent vite remplacées par des éleveurs, et des cultivateurs, actualisés depuis, dans des cultures "hors sol" et même" sans sol"; certainement nécessaires pour nourrir les habitants de plus en plus nombreux de la planète.<br /> <br /> <br /> Il ne serait pas étonnant de constater que dans la "superstructure" onusienne se cache une pseudo-morale mondialiste, peut-être non dépourvue d'intérêts économiques . . . au profit de la "déesse Terre"<br /> Un sentimentalisme ou une religion (de bon aloi ?) au détriment de l'humanité, en méprisant toutes les connaissances "scientifiques" antérieurement acquises. <br /> Darwin serait-il définitivement remisé au magasin des accessoires, par les "experts" onusiens ?<br /> <br /> Comment ne pas penser aux observations d un candidat à la présidence française (célèbre d'avoir bu le dernier verre d'eau pure à la télé) M René Dumont, dans son livre "Cuba est-il socialiste"? <br /> Parmi de nombreuses erreurs, les absurdités décrites en planification agricole, au mépris de l'expérience paysanne, conduisait à des résultats économiques catastrophiques . M Dumont en déduisait que la Cuba castriste n'était pas socialiste. . . En Fait OUI ! Cuba était bien socialiste, parce que c'est CELA le socialisme, ou encore pire, le communisme. N'est-ce pas l'idéalisme, le réel se réduisant à nos représentations? <br /> <br /> Mais plus les ambitions sont démesurées, plus elles sont abstraites donc inefficaces et plus les échéances sont lointaines , même lorsque nous n'y serons plus : à l'horizon 2050, mais l'horizon ne recule-t-il pas à mesure qu'on se rapproche ? <br /> <br /> " Non, l'avenir n'est à personne ! <br /> Sire, l'avenir est à Dieu ! <br /> A chaque fois que l'heure sonne, <br /> Tout ici-bas nous dit adieu. " <br /> Victor Hugo.