1 Mars 2022
Il faut me rendre cette justice, je suis insoupçonnable de complicité avec la Russie, et avec Poutine. J'ai toujours été un adversaire sans concessions de URSS, communiste dont M. Poutine jeune fut un agent du KGB. Que pouvait-t-on faire dans l'empire Rouge totalitaire sinon émigrer, ce qui posait quelque problème (et déjà celui de pouvoir quitter le territoire de l'Union Soviétique) ou se dresser contre l'abjection, par la création littéraire, mais tout le monde n'est pas Soljenitsyne.
Poutine choisit de collaborer, et ceux qui (pas seulement des p'tits jeunes) parlent d'autant plus fort qu'ils passent leur temps à écouter « re-li-gieuse-ment » la propagande médiatique des médias de « l'Amérique impériale. »
Là encore, je me souviens d'avoir souvent pris partie pour cette fédération au temps où elle luttait contre l'URSS. Souvent on choisit pas etre le Bien Et le Mal, mais entre un mal et un pire.
Je n'ai guère nourri d'illusion sur les USA. Parce que j'ai réfléchi sur leur politique (entre autres exemples) pendant la seconde guerre mondiale à l'égard de l'Europe et tout particulièrement à l'égard de la France. Durant cette guerre, non seulement les USA en 1940 ne réagirent pas à l'agression hitlérienne mais il fallut pour qu'ils le fassent l'agression du Japon (allié de Berlin) à Pearl-Harbor. Et pis en 1944 il était prévu par Roosevelt, pour l'a-près-guerre une dislocation de la France, et la constitution d'une autre nation européenne constituée de la Belgique, des Pays-Bas et du nord de la France.
Cependant les USA gardent le statut de grande amie de l'Europe comme il va en être question en Normandie lors de fêtes très prochaines pour la commémoration du débarquement.
Je n'écris ces choses que pour être mieux compris par ceux m'attribueraient une complicité particulière envers M. Poutine. Ce dernier est ce qu'il est, tout comme cette caricature de Biden. Mais je crois que « l'information » sur le conflit en Ukraine est scandaleusement orientée, de la pure propagande destinée à enrôler les braves gens qui coient en ce qu'ils ont vu ou entendu sur les médias officiels, comme de bons petits soldats.
En France la chaîne LCI est championne de la désinformation. Il suffit de voir qui a droit à la parole je pense à l'instant à cette Catherine Gentile de Morticourt, qui tient là le rôle de sa vie, et dont on voit bien que son fond de teint est invisible. Comme disait Molière dans les Précieuses ridicules : « c'est trop pommadé ». Il ne faut pas pommader l'information. Merci à cette amie qui m'a aidé en ce sens en m'adressant l'article qui suit.
Le Scrutateur.
L’hebdomadaire Der Spiegel vient, en plein milieu de la grave crise ukrainienne, d’apporter des éléments redoutablement importants pour la diplomatie russe envers les Etats-Unis, l’OTAN et l’UE après la découverte d’un document datant de 1991.
Le magazine allemand confirme, en effet, les accusations de la Russie concernant l’élargissement de l’OTAN vers l’est en violation d’un accord datant d’après la chute du mur de Berlin. Un document écrit, prouvant un accord sur le non-élargissement de l’OTAN vers l’est, a été trouvé dans les archives britanniques.
Der Spiegel évoque une découverte sensationnelle. Un document découvert dans les archives confirme la version du Kremlin selon laquelle l’OTAN ne devait pas s’élargir vers l’est après avoir obtenu l’accord de Moscou sur l’unification de l’Allemagne. La découverte de ce document écrit tombe alors que le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a soutenu et continue d’affirmer que personne n’a fait de telles promesses à l’Union soviétique. Le document écrit, selon Der Spiegel, a été découvert dans les archives nationales britanniques par le politologue américain Joshua Shifrinson, professeur à l’université de Boston. Auparavant, le document était classé «secret», mais il a ensuite été déclassifié.
«L’OTAN ne devrait pas non plus s’étendre formellement ou informellement vers l’est». Il est question du procès-verbal de la réunion des directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères américain, britannique, français et allemand, tenue à Bonn le 6 mars 1991, où ils ont discuté de la sécurité en Europe centrale et orientale. A ce moment-là, l’organisation du pacte de Varsovie était en train de disparaître et les politiciens des pays du bloc soviétique signalaient aux pays occidentaux leur désir de rejoindre l’OTAN.
Cependant, comme le note Der Spiegel, il ressort clairement du document que les Britanniques, les Américains, les Allemands et les Français ont convenu que l’adhésion à l’OTAN de candidats d’Europe de l’Est est inacceptable. Selon la note, le directeur politique du ministère allemand des Affaires étrangères, «Jürgen Chrobog a déclaré que nous avions besoin de nouvelles idées sur la manière d’assurer la sécurité de l’Europe centrale et orientale des pays. Nous avions clairement indiqué lors des négociations 2 plus 4 que nous ne prolongerions pas l’OTAN au-delà de l’Elbe (sic). Nous ne pouvions donc pas proposer l’adhésion à l’OTAN, à la Pologne et aux autres». Les participants à la réunion ont décidé de renforcer la stabilité et la sécurité de l’Europe centrale et orientale par des accords bilatéraux avec les pays de la région et dans le cadre de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE).
Le document trouvé dans les archives confirme la position russe. Le président russe, Vladimir Poutine, a souligné à plusieurs reprises que pendant des négociations sur l’unification de l’Allemagne, l’Union soviétique s’est vu promettre que l’OTAN ne s’élargirait pas. Il l’a notamment dit lors d’une conférence de presse en décembre 2021 : « Pas un pouce vers l’est, nous disait-on dans les années 90. Et alors ? Ils ont triché. Ils ont simplement trompé de manière flagrante : cinq vagues d’expansion de l’OTAN, et maintenant, s’il vous plaît, en Roumanie, des systèmes correspondants apparaissent maintenant en Pologne ».
Selon le président russe, la Russie s’est opposée à plusieurs reprises à l’expansion de l’OTAN vers l’est, se référant aux promesses correspondantes des pays occidentaux. Durant ses déclarations lors de sa traditionnelle grande conférence de presse en décembre 2021, il a déclaré: «Et ils nous disent : «Où est-ce écrit ?» ; «Sur un bout de papier ?» ; «Il n’existe pas ?» ; «Eh bien, c’est tout !» ; «Tu t’en vas !» ; «On s’en moquait de tes soucis». «Et ainsi d’année en année. Chaque fois que nous avons essayé d’empêcher quelque chose, exprimé des inquiétudes», [Ils nous ont dit] «Non – vous partez avec vos préoccupations, nous ferons ce que nous pensons nécessaire».
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a, donc, encore menti sur le fait que l’Alliance de l’Atlantique Nord «n’a jamais promis de ne pas s’étendre [à l’est]». Dans un entretien avec Der Spiegel, qui porte le titre «La Russie est l’agresseur», en date de janvier 2022 Jens Stoltenberg avait encore déclaré que les affirmations russes auraient été fausses: «Ce n’est tout simplement pas vrai, aucune promesse de ce genre n’a jamais été faite, il n’y a jamais eu un tel accord en coulisses. C’est tout simplement faux».
Les affirmations de Jens Stoltenberg à la lumière de la découverte du document dans les archives britanniques prouvent qu’il ment. Cela est un comportement grave car aujourd’hui les Etats-Unis colportent à travers le monde par l’intermédiaire de leurs médias que la Russie est l’agresseur alors que c’est l’inverse, comme le prouve le document historique découvert dans les archives britanniques.
Le document publié par Der Spiegel permet d’affirmer qu’ il est temps de remettre ces menteurs qui agissent au sein de l’OTAN et de la politique occidentale à leur place et de rétablir rapidement la justice historique afin de protéger la paix rapidement.
Pierre Duval, Observateur Continental, le 21 février 2022
Source: OD