Macron et les changements de statut en Guadeloupe et en Outre-Mer.

E. Macron est en campagne électorale. A défaut de posséder les qualités dignes d'un chef d'Etat, il possède celles d'un politicien en campagne : l'art des promesses floues qui lui permettent ensuite de procéder selon ses intérêts du moment, et les intérêts du peuple passent à l'arrière plan.

Colona, indépendantiste Corse qui assassina le préfet Erignac et pour cela condamné à l'emprisonnement à perpétuité a été assassiné en prison par un autre prisonnier, terroriste, et engagé dans les rangs islamistes. Les séparatistes Corses se dépèchent d'utiliser la violence sur l'île de beauté, comme les nôtres en Guadeloupe engagés contre la politique vaccinale, bien que leurs principaux dirigeants se soient fait dûment vacciner.

Le ministre d'outre-mer, puis le président de la République, se lancent sur la voie des référendums sur l'autonomie.

QUOI ? Que feront les autonomistes bretons, alsaciens et autres de la métropole ? Va-t-on vers une dissolution de la nation française ?

Or un tel referendum d'autodétermination a déjà été proposé en 2003 aux Guadeloupéens qui ont répondu par le chiffre, sans appel, de NON à 73%.

Sans appel ? En vérité ce que les peuples vérifient que les seuls chiffres définitifs sont ceux qui vont à la dislocation de la nation.C'est ce qu'appellent « démocratie » les politiciens qui nous « dirigent ».

Il nous appartient de répondre à ces gens là de la façon que seule, ils comprennent : le refus clair et net.

Chers compatriotes restons « veyatifs » comme on dit chez nous.

Le Scrutateur.

Le candidat Macron se dit sans tabou pour des évolutions institutionnelles

A moins d’un mois du premier tour la présidentielle, le candidat Macron s’est encore à peine livré sur ses intentions pour le Outre-mer.

Il annonce pour bientôt la présentation d’un programme spécifique territoire par territoire.

Lors de sa première conférence de presse en tant que candidat, jeudi dernier à Aubervilliers, Emmanuel Macron a prévenu d’emblée qu’il ne pourrait aborder tous les sujets et que son programme pour les Outre-mer serait présenté ultérieurement : « Les différents projets pour les Outre-mer feront l’objet d’un programme par territoire. » Ce n’est que lors de la séance de questions au candidat que France-Antilles a pu le ramener sur le sujet des outre-mer, rebondissant sur ses déclarations relatives à la situation de la Corse, pour laquelle il a insisté sur le retour au calme et la condamnation des violences. Alors quid de l’autonomie proposée à la Guadeloupe par Sébastien Lecornu en décembre dernier ? « Pas de tabou ! Je suis attaché à l’unité de la République. Je le dis parce que j’ai beaucoup lu ou entendu de commentaires politiques : l’autonomie n’a rien à voir avec l’indépendance ! Et il existe de l’autonomie dans la République ; la Polynésie française en est un bon exemple. Moi, j’ai toujours été disponible pour conduire des évolutions institutionnelles qui, permettraient de mieux fonctionner, donc si c’est un choix consensuel, une volonté d’avancer, je pense qu’il faut pouvoir être disponible pour l’accompagner. C’est pas tellement à mes yeux le sujet le plus criant. Sur la Guadeloupe, le sujet qui est criant pour nos compatriotes, c’est l’eau ! Engagement que j’ai pris. On a fait des avancées extraordinaires, on va continuer, on ira au bout ! C’est la vie chère ! On doit aller beaucoup plus loin sur la souveraineté alimentaire et énergétique. C’est des sujets du quotidiens ! »

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