Face à cette guerre en Ukraine il faut garder son sang froid et multiplier les sources d'information.

Je le disais ici même il y a deux jours la crise en Ukraine doit être abordée avec prudence, face à une désinformation possible comme dans toutes les crises politico-militaires.

Que l'on se souvienne de "l'information" des Français au début de juin 1940 où le gouvernement censurait à tour de bras et où le leit-motif était « nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts". En quelques jours l'armée française, et ses alliés brittaniques, était balayée par les Allemands alors alliés aux soviétiques et au camarade Staline.

Aujourd'hui ce ne sont pas les Allemands qui menacent l'Ukraine, et subsidiairement nous, si l'on en croit les croisés du Bien soutenus, et subsidiairement les Américains et leur Biden.

Que l'on ne s'y trompe pas, le commentateur que je suis n'éprouve pas de sympathie pour M. Poutine. Je suggère seulement de travailler à garder le regard ouvert et lucide face à « l'information » qui vise à obtenir nôtre soutien inconditionnel et massif à l'Ukraine devenue "l'objet" des puissantes ambitions des forces de l'OTAN, des Américains d'abord qui sont « l'âme » du conflit vu de l'ouest, mais aussi d'autres princes de moindre envergure. Ainsi M. Macron s'est engagé, comme l'un des champions du Bien. Et dans la campagne électorale où il est engagé il jouera à fond la carte ukrainienne pour ralier l'électorat français à ses ambitions personnelles.

Donc, il faut garder son sang-froid et se donner les moyens de juger en connaissance de cause.

Il y a une semaine, sur LCI (oui tout arrive) j'écoutais l'analyse de M. Henri Guaino, qui n'est pas un va-t-en-guerre, qui fut un conseiller (et la plume) de Nicolas Sarkozy.

Il insistait sur le déclin de l'OTAN, devenue inutile depuis la chute de l'URSS. Elle n'existe plus que par les USA parce que ceux-ci souhaitent la garder à toutes fins utiles.

Et Guaino rappelait l'affaire de Cuba, il y a 60 ans qui faillit engendrer un conflit mondial parce que l'URSS avait placé à Cuba (à 100 kms des USA) des fusées garnies de bombes thermo-nucléaires. L'Urss enleva ses bombes pour éviter la guerre mondiale qu'envisageaient Kennedy et les Américains.

Or c'est en Ukraine que « l'otan » engage l'OTAN avec un arment sophistiqué ) quatre minutes de Moscou. Que diraient les Américains si la Russie de Poutine installait de et lles forces au Mexique ajoutait Henri Guaino?

Disant ceci je ne prend pas partie dans un conflit d'une grande complexité.

J'attire seulement l'attention des gens ordinaires (dont je suis) sur l'obligation de garder leurs jugements libres, par une information plus complète.

Le Scrutateur.