17 Janvier 2022
Moi Scrutateur, non totalement dépourvu d'esprit critique (que je n'hésite pas parfois à appliquer à ma propre personne et à mes propres écrits) j'ai manifesté dès le début de la pandémie en cours, et à des degrés différents, une prudence de Sioux. Dès longtemps, dans des livres d'histoire, mais aussi dans l'univers romanesque, par exemple dans l'oeuvre géniale L'oeuvre au noir de Marguerite Yourcenar (Collection Folio) j'ai compris que les virus et les bacilles, causes matérielles du phénomène n'étaient pas les seules, ni même peut-être les plus dangereuses en ce sens que les manifestations de peur et même de panique peuvent engendrer des conséquences pires, parfois, que les causalité physiques. Que de millions de morts ont été causés par les conséquences psychologiques ( et parfois politiques) engendrées par des bateleurs politiciens ou/et parfois religieux d'abord soucieux d'utiliser pour leurs intérêts privés la peur engendrée (légitimement souvent) par la pathologie virale.
Face au virus de la Covid, n'étant pas médecin, encore moins professeur de médecine (ceux-ci s'affrontant d'ailleurs souvent, et sans aménité) j'ai choisi de ne pas me ridiculiser en pratiquant la moindre excomunication majeure à l'égard de qui que ce soit, y compris même contre Macron devant lequel je n'ai pourtant jamais pratiqué la moindre esquisse de génuflexion. C'est d'ailleurs dans cet esprit que j'écris cet article, et publie le lien ci-dessous qui mérite d'être ouvert et son message écouté et médité jusqu'au bout.
Le pape François a cru bon de prendre des positions sur un terrain qui ne relève en rien du domaine où il a le droit, le devoir parfois, et la légitimité d'intervenir.
Dès lors ses adversaires, même religieux, en profitent pour l'attaquer, tout en déraisonnant à leur tour, et sur un ton que le non Bergolinien que je suis trouve inqualifiable.
Allons nous en revenir au temps des guerres de religion comme au « beau temps » de l'épidémie de peste du XVI ème siècle dont parle si magnifiquement madame Youcenar dans son livre déjà évoqué ?
Dieu nous en préserve. Puissent ses « représentants » rentrer en eux-mêmes et nous foutre la paix. J'écris ces paroles en m'adressant à ceux de mes lecteurs, qui avec les meilleures intentions du monde, (mais sans toujours s'interroger s'ils ne m'importunent pas) m'adressent en abondance. Dans la trentaine de messages quotidiens, par SMS, (et aussi par facebook) qu'ils m'adressent sur la question qui les obsède, sans aucume interrogation sur le temps qu'ils me font perdre, ni sur la fatigue oculaire que cette lecture engendre.
En tout cas, Dieu nous préserve de ces vieilles carnes !
Le Scrutateur.